Passer au contenu

Ouverture d’une nouvelle exposition le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne

Mots-clés :

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Entrée gratuite, tambour inuit, causerie muséale

Une nouvelle exposition au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) donne vie à des histoires sur les droits de la personne au moyen de technologies interactives inspirées de différentes époques de l'histoire canadienne.

L'exposition Cheminements : les droits au Canada depuis 150 ans invite les visiteurs et les visiteuses à sonder quatre époques postérieures à 1867 pour apprendre comment les gens voyaient les droits de la personne à ces époques. Dans une projection, des perles de wampum dansent au son de la voix pour prendre des formes imaginées par les élèves en art de l'école secondaire Children of the Earth, de Winnipeg. Une robe " intelligente " (tissu en fibre optique, câbles lasers et lumières à DEL) change de couleurs quand on marche sur un mot‑clic. Une " lanterne magique " de l'époque victorienne projette des images des premières luttes pour les droits de la personne.

Les visiteurs et les visiteuses peuvent aussi syntoniser des radiodiffiusions de temps de guerre sur un poste radio d'époque, changer de chaîne sur des écrans de télévision des années 1970, ou regarder des messages Instagram apparaître au‑dessus d'hologrammes mouvants. Les traditions orales autochtones, source durable de connaissance, seront également mises en valeur.

Dernière de quatre expositions spéciales présentées par le MCDP pour souligner le 150e anniversaire de la Confédération, l'exposition Cheminements ouvre ses portes à 10 h la Journée internationale des droits de la personne (le dimanche 10 décembre), jour où l'entrée est gratuite toute la journée au Musée.

Une cérémonie d'ouverture officielle aura lieu à 14 h, à la salle Bonnie & John Buhler. L'aîné inuit David Serkoak y jouera du tambour. Il a contribué à l'exposition à titre de survivant des déplacements forcés de la communauté des Ahiarmiuts dans le Grand Nord, dans les années 1950 (le peuple dont parle Farley Mowat dans son œuvre). 

Karine Duhamel, chercheure‐conservatrice, et Rob Vincent, gestionnaire de la conception et de la production, animeront ensuite une discussion au sujet de cette nouvelle exposition.

Plus tôt dans la journée, il y aura une cérémonie de citoyenneté canadienne, de 11 h à 12 h.

La chorale Winnipeg Youth Chorus fera une représentation dans le Jardin de contemplation Stuart Clark de 13 h à 13 h 30.

À côté de l'aire d'exposition, au niveau 6, nous offrirons une activité familiale de 11 h à 16 h. L'activité vise à faire réfléchir au sujet de la puissance des mots, de la voix et des récits oraux et de l'effet qu'ils peuvent avoir sur les droits de la personne. Les participants et participantes verront comment leur propre histoire, leur culture, leurs traditions et leur conception du monde ont forgé leur perspective.

Présentée dans la galerie Expressions, au niveau 6, l'exposition Cheminements jette un regard neuf sur des événements qui ont influé sur les droits de la personne à différents moments de l'histoire canadienne. On y trouve des témoignages personnels au sujet des efforts qu'ont déployés les peuples autochtones pour résister à l'assimilation, préserver leur histoire unique et changer le cours de l'avenir. Vous trouverez des exemples des diverses histoires qui y sont présentées sur le site Web du MCDP.

L'exposition comprend cinq zones :

  1. 1867–1914 – Fondations et bouleversements. Mettant à profit le bois, le papier journal, des affiches rétro et des caractères d'imprimerie en plomb, cette zone aborde les enjeux que doivent affronter la nouvelle nation qu'est le Canada, et les Premières Nations, qui occupaient déjà le territoire : premières luttes ouvrières, colonisation, réforme sociale, libertés fondamentales et traités avec les peuples autochtones. Une lanterne magique de l'époque victorienne projette des images sur le mur.
  2. 1914–1960 – Transformations et interventions. Acier et matériaux industriels illustrent les effets des deux guerres mondiales et de la Grande Crise. On explore dans cette zone l'histoire de personnes qui agissent, l'utilisation du pouvoir étatique pour restreindre les libertés civiles, la politique d'assimilation du gouvernement et la transformation de la politique. Un grand poste de radio en bois joue des répliques de discours radiodiffusés à l'époque.
  3. 1960–1982 – Vers la Charte. Au milieu du plastique et des touches orange et jaunes très 1970, cette zone se penche sur les années tumultueuses qu'on a connues au Canada, au fur et à mesure que la société se diversifiait. Les histoires qu'on y découvre traitent de nationalisme et de pluralisme, de sécurité sociale et de Charte canadienne des droits et libertés. Des téléviseurs des années 1970 présentent des bulletins de nouvelles du jour.
  4. 1982–2017 – Les droits de la personne aujourd'hui au Canada. Au moyen de lumières à DEL et de fibre optique, cette zone nous fait découvrir le rôle de plus en plus grand que joue le Canada sur la scène mondiale, les effets de la sécurité nationale sur les libertés civiles, la réconciliation avec les peuples autochtones et les questions touchant les communications numériques, les diverses identités de genre et les défis environnementaux. Une robe " intelligente " réagit à des mots‑clics projetés au sol.
  5. Défendre sa souveraineté. Fondée sur une projection et des conceptions graphiques inspirées par les perles de wampum, cette zone aborde les droits des Autochtones par le prisme des déplacements forcés, du fardeau de la paix, des effets de la dégradation de l'environnement, de l'inclusion des Métis parmi les peuples autochtones, et enfin, du droit à la reconnaissance. La projection interactive de perles de wampum réagit à la voix des visiteurs et des visiteuses pour illustrer l'importance du parlé et des traditions orales. Les œuvres graphiques ont été réalisées par des élèves en art de l'école secondaire Children of the Earth, de Winnipeg.

La galerie Expressions est généreusement appuyée par la fondation et la famille Richardson.

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Personnes-ressources – médias

Maureen Fitzhenry (elle)