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Point de mire sur les droits de la personne

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Ouverture d'une exposition nationale de photographies présentée dans le cadre de Canada 150 

Une Autochtone agenouillée tient une plume d'aigle dans sa main tendue vers une rangée de policiers anti‐émeute. Deux filles, portant chacune un chapeau à oreilles de lapin, courent près d'une raffinerie pétrochimique d'où s'échappent des panaches de fumée. Une femme, la tête couverte d'un hidjab blanc, lève les mains dans un geste de prière.

Ossie Michelin, Mi'kmaq Woman, 2013

Ces photographies primées font partie de 70 photos choisies parmi près de 1 000 soumissions reçues de tous les coins du Canada pour une exposition de photos qui illustrent les enjeux liés aux droits de la personne dans toute une gamme d'émotions. L'exposition Points de vue ouvre demain au Musée canadien pour les droits de la personne et sera présentée jusqu'au 4 février 2018. Elle comprend des versions tactiles en 3D des cinq photographies primées, ce qui permet aux personnes aveugles de " voir " les œuvres du bout des doigts. Chacune des photographies de l'exposition s'accompagne d'un texte du ou de la photographe au sujet des thèmes liés aux droits de la personne que son œuvre illustre.

" Avec les images qu'ils ont saisies et par leur expérience personnelle en matière de droits de la personne, ces photographes nous offrent un panorama de perspectives variées, affirme John Young, président‐directeur général du Musée. Chacune des histoires qu'ils racontent vaut vraiment mille mots, illustrant la résilience et la résistance, la dignité et la compassion, et les obstacles qui se dressent encore devant nous. Nous espérons que ces photographies favoriseront une meilleure compréhension des droits de la personne et inspireront nos visiteurs et nos visiteuses à continuer de militer pour que tous et toutes aient accès à ces droits. "

Michael Toledano, Enfance toxique, 2013

Les photographies retenues pour l'exposition – la troisième des quatre que le Musée présente dans le cadre de Canada 150 – ont été sélectionnées par un jury multidisciplinaire dont les membres viennent de tous les coins du pays. Le Musée a annoncé aujourd'hui le nom des photographes dont l'œuvre a été jugée comme étant la meilleure dans chacune des catégories thématiques à illustrer (liberté d'expression, inclusion et diversité, réconciliation, droits de la personne et environnement), la meilleure photo dans la catégorie jeunesse, et la meilleure photo de l'exposition. Ces photos ont aussi été transformées en images 3D, telles des sculptures, et munies de capteurs tactiles qui déclenchent une description audio pour les personnes qui ont une déficience visuelle. La liste des lauréats et lauréates se trouve ci‑dessous.

Dès demain, le public pourra voter pour la photo " Choix du public ", en galerie et en ligne, où toutes les photos de l'exposition sont affichées. Le vote se termine le 7 janvier 2018 et le nom du gagnant ou de la gagnante sera dévoilé le 16 janvier.

Le Musée produit un joli catalogue à couverture souple réunissant toutes les photographies de l'exposition. La préface a été rédigée par le président‐directeur général du Musée, John Young, et l'introduction par Jeremy Maron, conservateur‐chercheur et membre du jury. On peut aussi y lire les remarques du jury. On peut se le procurer à la Boutique du Musée ou le commander en ligne.

Les photographies présentées dans cette exposition font dorénavant partie de la collection nationale du Canada et seront donc accessibles aux chercheurs, aux universitaires et au grand public à perpétuité, ce qui contribue à préserver un aspect du patrimoine canadien pour les générations futures. Les images et le texte qui les accompagne sont le reflet du dialogue sur les droits de la personne tel qu'il est en un point précis dans le temps, aujourd'hui, dans notre pays; ils préservent ce moment pour les générations futures et l'exposent pour favoriser la poursuite de la réflexion et du dialogue.

Le Musée canadien pour les droits de la personne est le premier musée du monde exclusivement consacré à l'évolution des droits de la personne, à leur avenir et à leur célébration. Il est le premier musée national du Canada bâti à l'extérieur de la région de la capitale nationale. Mettant à profit des technologies multimédias et d'autres approches novatrices, le Musée offrira aux visiteurs et aux visiteuses de tout âge des rencontres inspirantes autour des droits de la personne dans le cadre d'une expérience à nulle autre pareille.

Pour plus d'information, veuillez communiquer avec :

Maureen Fitzhenry
Gestionnaire des relations avec les médias pour le MCDP

Téléphone : 204–289-2110
Cellulaire : 204–782-8442
Courriel : maureen.fitzhenry@droitsdelapersonne.ca

Photographies gagnantes

Meilleure photographie de l'exposition et

meilleure photographie, " Réconciliation "

Une femme micmacque, 2013

Ossie Michelin, North West River, Terre‐Neuve‐et‐Labrador

Amanda Polchies, de la Première Nation Elsipogtog au Nouveau‐Brunswick, est agenouillée en prière et tient une plume d'aigle dans sa main tendue. Elle fait face à une rangée de policiers anti‐émeute. La police est venue pour enlever la barricade érigée par les Premières Nations en opposition à l'hydrofracturation sur leur territoire.

Meilleure photographie, " Liberté d'expression "

Je suis moi‐même, 2012

Rajneesh Fontana, Victoria, Colombie‐Britannique

Ceci est mon autoportrait, pour toutes ces femmes qui endurent des mauvais traitements, qui n'ont pas de voix, ni de liberté ou d'égalité. Vous pouvez prendre position et être fidèle à vous‐même. Nous devons tous et toutes nous appuyer les uns les autres pour améliorer notre monde et notre avenir.

Meilleure photographie, " Droits de la personne et environnement "

Enfance toxique, 2013

Michael Toledano, North York, Ontario

Deux filles jouent dans la région canadienne appelée " Chemical Valley ". Ici, de nombreuses raffineries chimiques entourent la Première Nation Aamjiwnaang, privant les résidents et les résidentes de leur droit à un environnement sain. La collectivité doit composer avec des taux plus élevés d'un grand nombre de problèmes de santé.

Meilleure photographie, " Inclusion et diversité "

Melinda, 2014

Darren Ell et Philippe Montbazet, Montréal et Outremont, Québec

En Hongrie, Melinda a été insultée dans la rue parce qu'elle portait un hidjab. Sa fille a été hospitalisée après avoir été battue par cinq garçons. Ni l'école, ni la police n'a aidé la famille. Melinda a quitté la Hongrie avec ses enfants. Elle saura bientôt si sa demande d'asile au Canada a été acceptée.

Meilleure photographie, participation jeunesse

Partis, mais non oubliés, 2016

Madelaine Toupin, Beausejour, Manitoba

En 1959, cette maison a été abandonnée lorsque le village d'Hebron, à Terre‐Neuve‐et‐Labrador, a été réinstallé de force. Lorsque la Province a déclaré que la collectivité n'était pas viable, tous les habitants ont été obligés de déménager dans des lieux nouveaux et inconnus, ce qui a mené à la pauvreté et la famine.

Jury

Geneviève Cadieux, personnalité influente en photographie au Canada, a reçu le prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques en 2011 pour son importante contribution au domaine des arts du Canada. Elle enseigne la photographie à l'Université Concordia, à Montréal.

Kerri A. Froc, Ph. D., est professeure de droit à l'Université du Nouveau‐Brunswick, détentrice de bourses Trudeau et Vanier, et membre des barreaux de la Saskatchewan et de l'Ontario. Elle écrit des articles sur l'histoire et l'interprétation de la Charte canadienne des droits et libertés, et s'intéresse particulièrement aux droits des femmes.

Jeremy Maron, Ph. D., est chercheur‐conservateur au Musée canadien pour les droits de la personne, où il s'occupe du contenu lié aux atrocités historiques. Il est titulaire d'un doctorat en médiations culturelles de l'Université Carleton, où il a étudié le traitement du sujet de l'Holocauste au cinéma canadien.

Farah Nosh est une photographe primée dont les photoreportages du Moyen‐Orient ont été publiés internationalement. En 2011, elle a lancé une exposition de photographies mettant en vedette les dernières personnes à parler couramment la langue haïda. Elle enseigne à l'Université d'art et de design Emily‐Carr, à Vancouver.

David Alexander Robertson est auteur de livres à succès comprenant des livres pour enfants, des romans illustrés et des romans. En 2015, il a gagné le prix John‐Hirsch pour l'écrivain manitobain le plus prometteur. Ses livres sont largement utilisés dans le domaine de l'éducation autochtone.

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.