L'édifice

Un édifice-phare pour célébrer les droits de la personne.

Situé au centre‐ville de Winnipeg, le Musée canadien pour les droits de la personne se dresse comme un phare, symbole de la lutte pour l'égalité des droits de la personne pour tous et toutes.

 Vue extérieure du Musée Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Aaron Cohen

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Une conception avant-gardiste

Le Musée est une structure novatrice de lignes courbes et de géométrie audacieuse. Un grand nombre de ses surfaces sont irrégulières; plus des trois quarts des murs sont inclinés selon des angles inhabituels. La création peu conventionnelle d’Antoine Predock a exigé le recours aux toutes dernières technologies en matière de bâtiment, y compris la modélisation 3D.

Près de
1 km
de rampes revêtues d’albâtre

Le Nuage de verre

L'immense étendue de verre de l'édifice, qu'on appelle le Nuage, est constitué de 1 335 panneaux de verre coupés sur mesure, tous différents les uns des autres. Il a fallu assembler plus de 5 600 mètres carrés d’échafaudage pour installer le Nuage.

1 669
morceaux de verre taillés sur mesure dans le Nuage et la Tour de l’espoir Israel Asper

5 400
tonnes d’acier dans la structure du Nuage.

Images de rampes d’albâtre et le Nuage

Vue en plongée des rampes en albâtre du Musée qui s’entrecroisent. On voit des gens marcher sur les rampes.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Vue de l’intérieur de la Tour de l’espoir, au Musée.
Photo: MCDP, Jessica Sigurdson
L’intérieur d’un grand espace ouvert du Musée. On voit des panneaux de verre et une terrasse blanche à trois niveaux.
Photo: Lindsay Winter
L’intérieur d’un grand espace ouvert du Musée avec deux cages d’ascenseur au centre de l’image, ainsi qu’un mur de calcaire.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Un gros plan des grands panneaux de verre qui enveloppent la moitié du Musée.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
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Des outils de pointe

Le Musée a été le premier projet complexe de grande envergure au Canada pour lequel toutes les équipes ont employé la conception et la construction virtuelles (modélisées par ordinateur). Les entrepreneurs, les fournisseurs et les concepteurs, situés partout dans le monde, ont travaillé ensemble malgré la distance, à l’aide de technologies de pointe, afin de s’assurer que toutes les équipes avaient les renseignements les plus à jour.

Réalisations reconnues

En 2014, le magazine Engineering News‐Record a décerné son prix Global Best Project (catégorie culture) au Musée. La division ontarienne de l’Institut canadien de la construction en acier (ICCA) a également remis deux Prix d’excellence pour le design au Musée, à ses constructeurs et à ses concepteurs.

24 155
Bâtiment d'une superficie totale de 24 155 mètres carrés.

4 366
mètres carrés d’espace consacré aux expositions.

100
Tour de l’espoir Israel Asper s’élevant à 100 mètres de hauteur.

Conception environnementale

Les droits de la personne et la responsabilité environnementale sont interconnectés. En protégeant l’air de la planète, ses territoires, son eau et tout ce qui y vit, nous protégeons aussi les droits de la personne, dont ceux de vivre en santé et en sécurité, d’avoir des moyens d’existence durables et de préserver sa culture.

Le Musée est déterminé à respecter l'environnement et à le protéger. Ceci signifie réduire au minimum l'impact du Musée sur la nature et sur la santé des gens. C'est ce que nous avons fait pendant la construction et ce que nous continuerons de faire pour les années à venir. Nous nous engageons aussi à encourager la sensibilisation et le dialogue au sujet de la gérance environnementale.

Plus de
50%
des déchets de construction ont été recyclés ou récupérés.

Le Musée récolte l’eau de pluie qui est utilisée dans le système de climatisation et les toilettes.

Plus de
15%
des matériaux de construction (par coût) contiennent des matières recyclées.

Les fenêtres du Nuage, soit l'immense étendue de verre de l'édifice, renferment une couche d’argon qui sert d’isolant.

Plus de
2 800 m²
de la superficie des toits ont été ensemencés avec des herbes et plantes des prairies indigènes du Manitoba.

Construction écologique

Les architectes et les ingénieurs ont conçu le Musée de manière à satisfaire à la norme élevée requise pour l’obtention de la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). LEED est un programme international de certification des bâtiments durables. Il mesure la qualité et le rendement écologiques des matériaux d’un édifice. Il évalue aussi la phase de construction, la durabilité de l’emplacement et le fonctionnement de l’édifice, par exemple, la qualité de l’air et l’efficacité énergétique.

Grâce à ses caractéristiques de construction écologiques, le Musée a reçu la certification LEED Argent du Conseil du bâtiment durable du Canada.

Un site écologique

Le terrain du Musée favorise la végétation et la faune, alors qu'à l'intérieur de l'édifice, on encourage le recyclage, le compostage et les moyens de transport écologiques.

  • Plus de la moitié des déchets de construction ont été recyclés ou récupérés.
  • On a planté sur trois toits verts (2 800 m2) des herbes et plantes des prairies indigènes du Manitoba, comme l’herbe aux bisons et le trèfle rouge. Ce sont des plantes qui n’ont pas besoin d’arrosage, ni de fertilisant. Les toits verts permettent, notamment, d’améliorer la qualité de l’air, de procurer un habitat aux oiseaux et d’isoler l’édifice de la chaleur et du froid.
  • L'aménagement paysager du Musée constitue un écosystème qui résiste à la sécheresse. Ainsi, le terrain du Musée est la plus grande étendue de végétation indigène dans un milieu de l'Ouest canadien.
  • Le Musée a mis en place un vaste programme pour recycler le verre, les boîtes de conserve et les canettes, le papier, le carton et les déchets de métal. Il y a aussi un programme de compostage (recyclage des déchets organiques pour la cuisine commerciale et les activités de traiteur du restaurant, ainsi que pour les zones administratives.
  • Le Musée a un programme de gestion du phosphore en lien avec les activités de nettoyage, afin de réduire la quantité de phosphate qui entre dans les cours d’eau.
  • Pour inciter les membres du personnel et les bénévoles à employer des moyens de transport écologiques, le Musée met à la disposition des personnes qui se rendent au Musée à bicyclette un endroit où elles peuvent cadenasser leur vélo, de même que des douches et des vestiaires. De plus, le Musée participe à un programme de Winnipeg Transit grâce auquel les membres du personnel ont une réduction sur le coût de la carte d’autobus.

Gestion efficace de l'eau

Le Musée utilise des stratégies pour conserver l'eau à l'extérieur et à l'intérieur de l'édifice.

  • Au Musée, on récolte l’eau de pluie. Les eaux de ruissellement provenant du toit sont conservées dans une citerne souterraine et sont utilisées dans le système de climatisation et les toilettes. Pour les toilettes, le but est de réduire l'utilisation de l'eau de 50 % en comparaison avec les systèmes standard.
  • On a installé dans les salles de toilettes des appareils sanitaires à débit ultra‐faible et des urinoirs sans eau conçus pour réduire la consommation d’eau de 30 % en comparaison avec les appareils de plomberie standard.
  • Les toits verts et le terrain du Musée n’ont pas besoin d’arrosage.
  • Grâce à une approche novatrice, les eaux pluviales ne sont pas rejetées directement dans la rivière Rouge, mais s’accumulent plutôt dans une citerne où elles sont réutilisées dans l'édifice, ou dans des bassins de rétention, où elles sont absorbées comme eau souterrain ou s'évaporent.

Efficacité énergétique

Nous avons mis en place plusieurs systèmes pour économiser de l'énergie dans notre édifice.

  • Des chaudières à condensation à haute efficacité chauffent l’édifice et récupèrent l’énergie des gaz de combustion qui serait normalement gaspillée.
  • Le système de climatisation utilise des refroidisseurs qui sont jusqu’à 15 % plus efficaces que les modèles standard. Ces appareils sont très efficaces sous charge partielle, ce qui peut se produire lorsque le nombre de personnes dans le Musée varie au cours d'une journée.
  • Le principal appareil de traitement d’air utilise une roue de récupération de chaleur (roue enthalpique, ou thermique). L’hiver, ce système capte la chaleur de l’air évacué à l’extérieur pour préchauffer l’air frais qui entre dans l’édifice, et fait l’inverse pendant l’été. L'hiver, la cible de la roue est de fournir environ 2,5 millions de BTU de chaleur par heure.
  • La plupart des grands moteurs électriques des systèmes de climatisation du Musée sont équipés de variateurs de fréquence. Ainsi, l'équipement se met en marche graduellement et module son action en fonction des besoins de l'édifice, réduisant la consommation d'énergie en comparaison avec des moteurs traditionnels.
  • Dans les espaces de bureaux, la température ambiante est réglée au moyen d'un système centralisé, ce qui aide à optimiser l'efficacité énergétique.
  • Les fenêtres du Nuage, soit l'immense étendue de verre de l'édifice, renferment une couche d’argon qui sert d’isolant. Elles comportent aussi un motif fritté, ou pointillé, qui réduit le gain en énergie solaire et l’effet d’éblouissement à l’intérieur de l’édifice.
  • La lumière naturelle qui pénètre par le Nuage de verre du Musée réduit le besoin d’éclairage artificiel. On utilise des ampoules à DEL et de l'éclairage à haut rendement énergétique dans l'ensemble de l'édifice.
  • Des détecteurs de présence éteignent les lumières qu'un espace est inoccupé.

Sélection des matériaux

La sélection judicieuse des matériaux de construction sont un autre moyen de se soucier de l'environnement.

  • Plus de 15 % des matériaux de construction (par coût) contenaient des matières recyclées. Il s’agissait du béton, des barres d’armature, de l’acier de construction, des cloisons sèches et du mobilier.
  • Beaucoup des matériaux, comme le béton et la pierre de Tyndall, provenaient de régions avoisinantes, réduisant ainsi l'impact environnemental lié au transport.
  • Le système de refroidissement ne comporte pas de substances appauvrissant la couche d’ozone (CFC ou HCFC). L’équipement de lutte contre l’incendie n’utilise pas d’halons appauvrissant la couche d’ozone.

Qualité de l'environnement intérieur

Le Musée s'efforce de fournir un environnement intérieur à l'appui d'une expérience positive pour les visiteurs et visiteuses et pour le personnel.

  • Nous avons choisi des tapis, adhésifs, scellants, peintures et revêtements à faible émission de composés organiques volatils (COV). Ainsi, ils émettent de faibles montants de COV. De plus, l’édifice a été bien ventilé avant l’ouverture pour réduire encore plus les émissions gazeuses.
  • Le mobilier du Musée est certifié GREENGUARD, puisqu’il répond à certaines des normes les plus rigoureuses du monde en matière d’émissions de COV.
  • Les instruments de mesure de la qualité de l’air détectent le niveau de dioxyde de carbone présent dans l’édifice pour dicter le moment où les évents d’aération doivent ajouter de l’air frais provenant de l’extérieur. Ainsi, on répond aux besoins en air frais du personnel et des visiteurs et visiteuses et on réduit la perte d’énergie causée par une surventilation.
  • Le Musée a mis en place un programme de nettoyage écologique, dans le cadre duquel on emploie des produits de nettoyage qui portent le sceau Green Seal. On n’utilise aucun produit corrosif ou dommageable pour l’environnement. Le personnel d’entretien ménager a reçu la formation sur le nettoyage écologique.