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Une artiste canadienne renommée créera une œuvre importante pour le MCDP

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Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Une artiste canadienne renommée créera une œuvre importante
pour le MCDP

L'une des plus célèbres artistes contemporaines du Canada, Rebecca Belmore, créera une grande œuvre d'art originale pour le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP), a annoncé aujourd'hui Stuart Murray, président‐directeur général du Musée.

Selon le concept imaginé par l'artiste, le public aidera à créer des milliers de " perles " d'argile pendant des ateliers visant à inclure des enfants, des familles et d'autres gens de milieux divers. L'œuvre terminée sera présentée sur un énorme mur de 74 mètres carrés dans la galerie Perspectives autochtones du nouveau musée national du Canada, qui ouvrira les portes en septembre 2014.

Une femme devant une table sur laquelle sont posées des parles d'argile. Elle a un main dans un sceau.
Belmore travaille avec l'argile ou gumbo de la vallée de la rivière Rouge pour l'installation artistique dans le MCDP
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" L'art est un moyen puissant de transmettre des messages sur les droits de la personne, et les œuvres de Rebecca Belmore sont puissantes et importantes, non seulement au Canada mais partout dans le monde, a indiqué Stuart Murray aujourd'hui lors d'une conférence de presse à Neechi Commons, une coopérative dans le quartier nord de Winnipeg, dont les propriétaires et exploitants sont des Autochtones et où le premier atelier aura lieu demain.

" Nous sommes extrêmement fiers qu'une artiste du calibre de Rebecca Belmore offrira au Musée sa vision personnelle des droits de la personne d'une façon si créative, si novatrice et si participative. "

Rebecca Belmore a expliqué que sa vision artistique pour son oeuvre, intitulé " Trace ", avait été inspirée par la terre elle‐même, l'idée d'un territoire et d'un endroit, et par les objets archéologiques déterrés sur le site du MCDP en 2008, y compris près de 200 foyers autochtones. L'argile ou gumbo de la vallée de la rivière Rouge, sur laquelle se dresse le MCDP, constituera une partie importante des perles.

" L'utilisation de l'argile, de la terre elle‐même, imprègne l'œuvre d'un caractère intemporel ", a fait remarquer Rebecca Belmore, une artiste anishinaabe de Winnipeg dont les œuvres ont suscité des louanges à l'échelle nationale et internationale, dont le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2013). Certaines de ses expositions ont été en montre au Musée des beaux‐arts du Canada et elle est devenue la première femme autochtone à représenter le Canada à la Biennale de Venise, manifestation d'art internationale.

" En faisant le geste de former ces perles, on se souvient combien le lien entre les êtres humains et la terre est précieux et universel. La trace humaine – les mains des générations passées et de celles à venir – est une partie intrinsèque de cette œuvre.

Chaque personne qui participe pourra dire qu'une partie lui "appartient". Chaque perle est la contribution de quelqu'un à cette œuvre. "

Les milliers de perles personnalisées seront le reflet de la terre, de l'eau et du ciel, et traitera de l'existence des peuples qui ont premièrement habité ces terres. Les perles seront percées et enfilées, puis installées de façon à évoquer une énorme couverture ou une écharpe géante avec des plis exagérés, tirée vers le haut au milieu comme si elle était suspendue à un crochet.

La couverture est un symbole qui revient souvent dans les œuvres de Rebecca Belmore comme un objet chargé de signification pour les peuples des Premières Nations – pour représenter l'histoire sinistre de la pandémie de variole au 18e siècle ou les violations systémiques des droits de la personnes qui ont eu pour effet de démunir et d'exclure beaucoup de personnes autochtones.

La direction de l'installation artistique est confiée Lee‐Ann Martin, l'une des principales conservatrices canadiennes d'art autochtone du Canada, qui a travaillé au Musée canadien des civilisations à Gatineau, au Québec, et à la galerie d'art MacKenzie à Regina.

Le MCDP comprendra plus de 250 objets et œuvres d'art, y compris 10 œuvres originales commandées par le Musée, qui aideront à établir des liens entre les visiteurs et les droits de la personne.

Les ateliers de Rebecca Belmore auront lieu en février et en mars dans des écoles, des centres communautaires et des lieux publics à Winnipeg et dans les environs.

Le MCDP est le premier musée du monde entièrement voué à l'évolution, à la célébration et à l'avenir des droits de la personne. Il s'agit du premier musée national du Canada construit à l'extérieur de la région de la capitale nationale. À l'aide de technologies multimédias et d'autres méthodes novatrices, le Musée favorisera des rencontres inspirantes autour des droits de la personne, comme les visiteurs n'en auront jamais vécues auparavant.

Laissez des traces – Participez à un atelier avec l'artiste

Au sujet de l'artiste

Si l'œuvre de Rebecca Belmore est profondément enracinée dans les réalités politiques et sociales actuelles des communautés autochtones du Canada, sa puissance et sa poésie résonnent dans le monde entier. Rebecca Belmore jouit d'une reconnaissance internationale, notamment au Pavillon canadien participant à la Biennale de Venise en 2005, où elle a été la première femme autochtone à représenter le Canada.

Portrait de Rebecca Belmore.
Conseil des arts du Canada / Martin Lipman.
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Ses représentations, sculptures, vidéos, photographies et installations évoquent les liens qui existent entre les corps, la terre et la langue, et la violence que le colonialisme leur a infligée. Qu'il s'agisse d'une vigile pour les femmes disparues dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver ou d'une photographie d'une cicatrice profonde, guérie et ornée de perles, ses œuvres ont imprégnées des rituels qui entourent le corps, la terre et les éléments.

Au cours des 15 dernières années, les œuvres de Rebecca Belmore ont figuré dans plus de 60 expositions en Amérique du Nord et autour du monde, y compris deux expositions en solo. On a pu voir de son travail au Musée des beaux‐arts du Canada, au Musée des beaux‐arts de l'Ontario, au Musée des beaux‐arts de Winnipeg, au Museum of Contemporary Native Arts à Santa Fe (Nouveau‐Mexique), au Samstag Museum of Art à Adelaide (Australie), au Minneapolis Institute of Art, ainsi que dans le cadre d'expositions en Italie, en Belgique, au Japon et à Cuba.

Une femme allongée sur une surface blanche. On peut voir sur son dos un travail artistique.
Fringe, 2008, acétate rétroéclairé dans un caisson lumineux. Reproduite avec l'aimable permission de l'artiste.
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Elle a reçu le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2013), le Prix en arts visuels de la Fondation Hnatyshyn (2009), le prix Victor Martyn Lynch‐Staunton en artx médiatiques (2005), le prix VIVA (2004) et le prix Steam Whistle pour la meilleure exposition artistique dans un musée à Toronto (2004).

Rebecca Belmore est née et a grandi à Upsala, en Ontario, et a fait ses études au
Ontario College of Art and Design, qui lui a décerné un doctorat honorifique en 2005. Elle habite maintenant à Winnipeg.

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Ateliers publics avec l'artiste Rebecca Belmore

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Personnes-ressources – médias

Maureen Fitzhenry (elle)