Corridor communautaire

Un espace pour accueillir des installations communautaires au Musée

Grues multicolores en origami pressées les unes contre les autres verticalement et suspendues au mur. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Jamie Morneau

Détails de la série d'activités

Le Musée canadien pour les droits de la personne invite les groupes communautaires et les individus à déposer une demande pour faire exposer leurs œuvres visuelles inspirées des droits de la personne dans le Corridor communautaire. Cet espace constitue une plateforme où les membres de la communauté pourront faire connaître leur travail et mener un dialogue constructif sur les droits de la personne. Veuillez noter que cet endroit est un espace d’exposition communautaire et non un espace de galerie.

Déposer une demande

Pour proposer une œuvre, veuillez remplir le formulaire de proposition d’œuvre.

Lignes directrices

Les œuvres proposées doivent répondre à certains critères pour être prises en considération en vue d’être exposées dans le Corridor communautaire.

Une œuvre visuelle peut être composée de plusieurs éléments, pourvu que la taille et le poids de l’œuvre globale respecte les limites suivantes :

Hauteur maximale : 80 pouces (203 cm)

  • Longueur maximale : 150 pouces (380 cm)
  • Poids maximal de chaque élément : (50 lb) 22,7 kg
  • Poids maximal global de l’œuvre : (250 lb) 113,4 kg

Durabilité : L’œuvre visuelle retenue sera placée dans un milieu ouvert, en contact avec le public. Tous les éléments de l’œuvre doivent être solidement fixés.

Début de la période de demande

Le 4 juin 2024

Fin de la période de demande

Le 3 septembre 2024

L’œuvre choisie sera exposée à partir de décembre 2024.

Consultez la foire aux questions pour plus de renseignements.

Exposition actuelle

Êtres chers partis trop tôt

Des pavots violets faits de papier avec des noms et des messages écrits par des membres de la communauté ou de la famille de personne décédées après avoir consommé des drogues empoisonnées.
MCDP, Linsday Affleck

Arlene Last‐Kolb et Janis Gillam, deux mères qui ont perdu un enfant, expliquent la signification de Êtres chers partis trop tôt.

Cette œuvre rend hommage aux personnes parties trop tôt à cause de drogues empoisonnées.

Sur les pétales de pavot, on trouve des messages écrits par la communauté à leurs proches. Les pétales ont été confectionnés lors d’une conférence nationale sur la réduction des méfaits qui a eu lieu au Manitoba en novembre 2022, et d’autres ont été créés en avril 2024 lors de la réunion de planification annuelle du Winnipeg Harm Reduction Network.

Les pavots sont placés de façon à former une rivière qui s’écoule. Cette rivière représente les milliers de personnes qui sont mortes trop tôt.

De 2016 à 2023, on sait que 42 494 personnes sont décédées des suites d'une intoxication aux opioïdes au Canada. Leurs droits à la vie et à la sécurité de leur personne n'ont pas été protégés.

Les personnes qui utilisent des drogues ont droit à la dignité et à leurs droits fondamentaux. La consommation de substances psychoactives est une question de santé publique et non une défaillance morale. Cependant, la stigmatisation, l’accès insuffisant aux soins de santé et les mauvais traitements systémiques persistent. Il est essentiel de militer en faveur de méthodes éprouvées de réduction des méfaits, telles que les initiatives d’approvisionnement sûr et la décriminalisation. Les décès évitables continuent d’augmenter au Canada, mettant en évidence l’inaction des gouvernements.

Cette rivière de pavots n’est pas seulement un hommage aux personnes disparues trop tôt. Elle envoie un message clair aux gouvernements et aux décisionnaires : nous devons disposer d’un approvisionnement sûr pour tout le monde. Ces décès sont évitables et nos proches méritaient mieux.

Leur mémoire perdure, guidant notre chemin vers l’avenir.

LEUR PRÉSENCE NOUS MANQUE.

Expositions précédentes

Femme, vie, liberté

Une grande banderole blanche affiche au centre le texte anglais « Femme, vie, liberté » tissé en noir, entouré de 100 carrés de tissu colorés affichant des messages de solidarité dans différentes langues.
MCDP, Annie Kierans

Hajar Moradi, créatrice de la banderole Femme, vie, liberté, explique l’origine et la signification de la banderole

Cette banderole réalisée collectivement reprend le célèbre slogan féministe kurde « Femme, vie, liberté », qui est devenu le cri de ralliement du récent soulèvement en Iran, ainsi que 100 messages de solidarité. La banderole a été portée et affichée lors du rassemblement de la Journée internationale des femmes (JIF) de Toronto en mars 2023, puis terminée par l’artiste.

Hajar Moradi, une artiste irano‐canadienne, a conçu et créé la banderole pour amplifier un message collectif, réunissant les voix des femmes au‐delà des frontières. La traduction anglaise du slogan kurde « Jin, Jian, Azadi » (Femme, vie, liberté) figure au centre en lettres noires en relief. Autour, des carrés de tissu colorés affichent des messages de soutien et de solidarité dans diverses langues. Des bénévoles, dont Azadeh Pirazimian et Saeedeh Niktab Etaati, ont aidé l’artiste à terminer la banderole.

Hajar Moradi a fabriqué les lettres du slogan à partir de cordes de tissu tressées, symbolisant des mèches de cheveux, dont la coupe est devenue un acte mondial de solidarité avec les femmes iraniennes et kurdes tout au long du soulèvement de 2022–2023 en Iran. La centaine de personnes qui ont participé au rassemblement de la JIF à Toronto ont rédigé leurs messages de solidarité pour la banderole dans différentes langues, dont le farsi, le kurde, le turc, le chinois, l’hindi, l’anishinaabemowin, l’espagnol, le français et l’anglais. Le groupe militant iranien Feminists4Jina a porté la banderole lors du rassemblement de la JIF à Toronto en mars 2023 et lors de la Marche des fiertés alternative en juin 2023.

Le message principal de la banderole vise à sensibiliser le public aux luttes continues auxquelles font face les femmes iraniennes, kurdes et afghanes dans leur quête inlassable de droits et de liberté. La banderole vise également à cultiver la solidarité internationale en soulignant les défis communs que rencontrent les femmes dans le monde entier.

Awasisuk

Une robe orange à clochettes est suspendue à un mur près d’un panneau de texte. Les clochettes, ou petits pendentifs argentés en forme de cône, sont visibles, ainsi que des rubans et des figures humaines de couleurs et de tailles différentes. Ces figures humaines se tiennent la main à l'intérieur d'un tipi multicolore.
MCDP, Aaron Cohen

De 22 février à 4 septembre 2023 l’exposition Awasisuk était en montre dans le Corridor communautaire.

Awasisuk traite de la guérison intergénérationnelle et du processus qui consiste à aller de l’avant pour créer un meilleur avenir pour nous‐mêmes, nos enfants et les générations futures. La pièce a été inspirée en partie par le mouvement « Chaque enfant compte », qui reconnaît le traumatisme intergénérationnel causé par les pensionnats et la colonisation. Dans les pensionnats, les enfants ont appris à réprimer leurs émotions pour se protéger. Cette attitude s’est transmise de génération en génération et a empêché la guérison. L’artiste, Amanda Grieves, a adopté la couture traditionnelle comme moyen de guérison et de rapprochement avec sa culture. Awasisuk cherche à faire connaître non seulement l’histoire difficile des peuples autochtones, mais aussi leur résilience et la beauté de leur culture.

Souvenirs métis des pensionnats : Un témoignage de la force des personnes métisses

Une mosaïque de 24 tuiles sont suspendues à un mur près d’un panneau de texte. Les tuiles dépeignent des histoires sur les expériences de personnes métisses dans les systèmes scolaires coloniaux. Ensemble, les images forment un symbole de l’infini inspiré d’une ceinture fléchée rouge sur un fond bleu.
MCDP, Aaron Cohen

De juillet 2022 à janvier 2023, l’exposition Souvenirs métis des pensionnats : Un témoignage de la force des personnes métisses était en montre dans le Corridor communautaire. L’installation présente 24 histoires marquantes tirées de ce chapitre négligé de l’histoire canadienne. Elle rend hommage aux expériences uniques des survivant·e·s et des familles métisses dans les systèmes scolaires coloniaux, et fait entendre les voix authentiques de la communauté métisse d’une manière éthique et collaborative. Souvenirs métis invite les gens à mieux comprendre les injustices commises à l’égard de tous les Premiers peuples du Canada.

Nouveaux départs

Cinq panneaux sont suspendus à un mur. Les panneaux contiennent des textes écrits et des images.
MCDP, Aaron Cohen

De décembre 2021 à juillet 2022, l’exposition photographique Nouveaux départs était en montre au Musée canadien pour les droits de la personne. L’exposition, organisée par le Mouvement U SHINE, abordait les expériences et les rêves de jeunes personnes immigrantes et réfugiées. Elle était le résultat d’un projet de photographie appelé « Perspectives jeunesse », qui s’est déroulé de septembre 2020 à juin 2021 avec 72 jeunes réfugié·e·s ou immigrant·e·s à Ottawa.

Mille grues de papier

Trois hommes debout près d’une œuvre composée de mille grues multicolores en papier plié. Deux des hommes portent des vêtement traditionnels japonais. L’autre homme porte une chemise couleur denim et une cravate bolo.
Photo : MCDP, Jamie Morneau

En 2021, l’Association culturelle japonaise du Manitoba (Japanese Cultural Association of Manitoba ou JCAM) a invité ses membres à confectionner des grues en origami (pliage de papier) à la mémoire des enfants qui sont morts dans les pensionnats indiens partout au Canada. En septembre 2021, l’Association avait reçu plus de 6 500 oiseaux colorés en papier. Elle en a fait cinq senbazuru (mobiles composés de 1 000 grues), dont l’un a été exposé au Musée.

Couverture nationale d’histoires

Exposée au Musée canadien pour les droits de la personne en 2018, la Couverture nationale d’histoires représente la vision de jeunes autochtones et non autochtones de la réconciliation et de la décolonisation dans leur communauté. Pour créer cette couverture, des jeunes de tout le Canada ont participé au programme de leadership Initiative jeunesse de réconciliation d’Échanges Racines canadiennes, une organisation vouée à établir des relations fondées sur le respect et l’échange culturel entre jeunes autochtones et non autochtones. Ensemble, les participant·e·s ont organisé des événements axés sur le dialogue pour créer des liens véritables entre les jeunes de tout le Canada.


Explorer les Programmes

Au Musée, nous célébrons l’inclusion, la diversité et le respect des autres. Nous offrons des programmes pour les gens de tous les âges et de toutes les capacités.

Image fixe d’une animation montrant des silhouettes humaines écrivant « bienvenue » en plusieurs langues en blanc et jaune sur un mur violet. Visibilité masquée.

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