Ce communiqué date de plus de deux ans
Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.
Détails du communiqué
Le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) a lancé un appel au public pour explorer le matériel d'exposition que pourraient avoir des personnes métisses, inuites ou des Premières Nations, ou d'autres, qui ont vécu des expériences liées aux organismes de protection de la jeunesse.
On demande aux particuliers, aux familles, aux travailleurs sociaux et à d'autres personnes ayant une expérience directe avec le sujet de soumettre des photographies et des témoignages qui pourraient aider à illustrer les questions liées aux droits de la personne entourant le " Sixties' Scoop " – qu'on appelle aussi le rapt des années 1960 – et les politiques de protection de la jeunesse autochtone qui en ont découlé.
En raison de la nature délicate du sujet, l'appel est exploratoire pour le moment. L'utilisation du matériel par le Musée dépendra de décisions finales concernant l'exposition et la nature des documents reçus. Une autorisation d'utilisation signée est nécessaire de la part des propriétaires des photos (ou parents et tuteurs si le ou la propriétaire a moins de 16 ans) ainsi que de toute personne montrée et reconnaissable dans les photographies.
Le matériel peut être envoyé à images@museecanadienpourlesdroitsdelapersonne.ca ou par la poste au MCDP au 400–269, rue Main, Winnipeg, MB, R3C 1B3, en précisant sur l'enveloppe : " Appel pour photos – Protection de la jeunesse autochtone ". Plus d'information se trouve ici.
Le terme "Sixties' Scoop" a été inventé par Patrick Johnston, dans son rapport de 1983 intitulé Native Children and the Child Welfare System (Les enfants autochtones et le système de protection de la jeunesse). Le rapport trace le portrait de la pratique canadienne, débutant dans les années 1960 et s'étendant jusqu'à la fin des années 1980, qui consistait à appréhender un nombre élevé d'enfants autochtones et les placer en foyer d'accueil ou en adoption, généralement dans des familles blanches. Cette pratique a touché environ 20 000 enfants.
Tricia Logan, chercheure‐conservatrice au MCDP, dit que ce chapitre de l'histoire de la protection de la jeunesse autochtone est complexe et des répercussions profondes. " Le fait de contribuer leurs photos et de raconter leur histoire permet aux gens qui ont été touchés par ces organismes de se faire entendre et de faire connaître leur expérience. "
Jac‐Lynn Wasyliw, engagée à contrat par le MCDP pour aider à la collecte des documents, est elle‐même une survivante de cette époque du système de la protection de la jeunesse et a soumis quelques‐unes de ses propres photographies.
" La visibilité est un concept important pour ceux d'entre nous qui sont passés par le système, dont l'enfance et l'identité culturelle ont disparu en raison des politiques de l'époque, mentionne‐t‐elle. Mes photographies évoquent la nécessité pour nous d'être visibles et reconnus, ce qui aidera, je l'espère, à communiquer des leçons importantes en matière de droits de la personne. "
Actuellement en construction à Winnipeg, le Musée canadien pour les droits de la personne est le premier musée consacré exclusivement à l'évolution, la célébration et l'avenir des droits de la personne au Canada. C'est le premier musée national à être créé depuis 1967 et le premier construit à l'extérieur de la région de la capitale nationale.
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