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Allocution prononcée par le Président-directeur général Stuart Murray au Souper rencontre de l’assemblée générale annuelle du Club des professionnels et des gens d’affaires canado-ukrainiens (Ukrainian Canadian Professional and Business Club) - Le 9 juin

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

…je vous remercie de cette présentation.

Bonsoir!

Au nom de mes collègues du Musée canadien pour les droits de la personne, je tiens à remercier sincèrement le Club des professionnels et des gens d'affaires canado‐ukrainiens de Winnipeg de son invitation à me joindre à vous ce soir.

Bon nombre d'entre nous étaient ensemble en janvier 2012, lorsque j'ai eu le privilège d'émettre quelques observations au Club des professionnels et des gens d'affaires canado‐ukrainiens pendant le Malanka.

Je me rappelle très bien la conversation que nous avons eue pendant le souper ce soir‐là parce que nous parlions du Musée.…

…et c'était à peu près à la même période que la construction du Musée canadien pour les droits de la personne était suffisamment avancée pour avoir une forme reconnaissable.

Il était impressionnant de voir tout cet acier et cette pierre former un tout. C'était une période exaltante parce que nous avions vraiment l'impression d'avoir parcouru beaucoup de chemin depuis la première pelletée de terre.

Toutefois, lorsque vous circulez maintenant, à pied ou en auto, près du bâtiment, ces deux dernières années semblent une éternité.

Ce que vous y voyez n'est pas une coquille vide, c'est une prouesse architecturale vraiment unique en son genre, tant au Canada qu'à l'étranger.

La structure est vraiment impressionnante, surtout lorsque vous vous approchez pour y voir les détails de plus près. En effet, cela démontre bien le chemin parcouru en prenant ce qui n'était au départ qu'une idée et lui donner vie.

Je veux remercier le Club des professionnels et des gens d'affaires canado‐ukrainiens non seulement de son intérêt envers le Musée, mais du partenariat ayant permis sa réalisation.

Après notre célébration du Malanka, le Club a versé tous les bénéfices de la soirée au Musée canadien pour les droits de la personne.

Cette générosité est l'unique raison qui a permis au Musée de prendre son essor; c'est aussi l'unique raison qui nous permet de confirmer que le Musée ouvrira ses portes au public l'an prochain.

Merci.

Ce soir, j'aimerais vous décrire brièvement ce que nous envisageons réaliser au Musée canadien pour les droits de la personne et vous faire part de la vision et des aspirations de ce projet.

Tout d'abord, permettez‐moi de commencer par vous parler du contenu distinctement ukrainien et canado‐ukrainien que vous trouverez à l'intérieur du Musée.

Nous savons que des descriptions inexactes entourent la façon dont certaines histoires ukrainiennes seront racontées à l'intérieur du Musée canadien pour les droits de la personne.

Je pense que vous méritez que je vous explique en toute transparence la façon dont le Musée explorera ces questions.

Nous sommes très fiers des vastes consultations menées par le Musée canadien pour les droits de la personne concernant chaque décision et chaque élément importants de la programmation, notamment les nombreuses rencontres très fructueuses et le dialogue constant avec la communauté ukrainienne. À notre avis, la relation a été inestimable.

En bout de ligne, toutefois, c'est le Musée qui sera le seul responsable des expositions et des programmes que nous offrirons…

…alors, je trouve important de vous expliquer directement et exactement ce que vous trouverez sur le contenu et les thèmes ukrainiens.

Grâce à nos partenariats avec la communauté canado‐ukrainienne, je peux vous affirmer aujourd'hui que les expériences ukrainiennes seront explorées à l'intérieur du Musée canadien pour les droits de la personne d'au moins dix façons différentes.

Par exemple, nous avons commandé comme l'un de nos films inauguraux, un long métrage documentaire sur le silence et le secret entourant l'Holodomor.

Nous poursuivons ce projet en partenariat direct avec nos conseillers ukrainiens. Il s'agira donc d'une œuvre entièrement originale.

Ce documentaire examinera le pouvoir qu'ont les journalistes à briser le silence concernant de flagrantes violations des droits de la personne ou d'en être les complices.

En 1933, le journaliste du New York Times, Walter Duranty, a travaillé activement à minimiser le caractère intentionnel et la gravité de l'Holodomor.

Pendant ce temps, le journaliste du Welsh, Gareth Jones, et l'écrivain anglais, Malcolm Muggeridge, luttaient pour dénoncer le génocide.

Ce documentaire explorera leurs rôles respectifs, placés dans le contexte des efforts plus étendus pour imposer un silence officiel concernant le génocide par la famine.

Dans la plus vaste galerie du Musée, qui explore l'évolution des droits de la personne au Canada, vous trouverez, sur les murs est et ouest, des séries d'images statiques de huit pieds carrés d'histoires séminales sur les droits de la personne au Canada. Il y a une série consacrée aux camps d'internement de la Première Guerre mondiale.

Les visiteurs pourront utiliser des postes d'ordinateur intégrés directement dans la galerie pour avoir accès à des images, à des documents et à une vidéo afin d'obtenir une image plus complète de la violation.

Une autre installation multimédia très spectaculaire porte sur les camps d'internement au Canada d'une façon plus générale, englobant les internements de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale.

L'internement des Canadiens d'origine ukrainienne jouera un rôle significatif dans cette exposition, car il caractérisait la première d'une série de violations commises sous la Loi des mesures de guerre du Canada.

Sur une grande surface projetée couvrant le mur nord de la galerie, les visiteurs tomberont sur une " création numérique " d'environ 96 pieds de diamètre qui présentera un aperçu vidéo des camps d'internement canadiens.

En passant, 96 pieds, c'est presque 40 pour cent plus grand que l'écran de votre cinéma habituel; la présentation se veut donc immersive et sera certainement assez saisissante.

Dans notre galerie " Briser le silence ", vous rencontrerez d'autres outils interactifs –– un " tableau d'études interactif " –– qui offrira une première source de preuves sur l'Holodomor.

Le tableau affichera des images numériques en haute définition de photographies, de lettres et de documents originaux, d'artefacts et d'autres éléments de preuve se rapportant au génocide.

La documentation, validée par la recherche menée pour le Musée par le spécialiste de renommée mondiale de l'Holodomor, Andrea Graziosi, sera divisée en quatre catégories : le contexte de l'Holodomor dans les politiques staliniennes, la violation en soi, les efforts pour nier et minimiser la violation et la lutte pour la justice après le génocide.

Nous aurons une exposition bâtie pour explorer le plaidoyer en faveur de la communauté canado‐ukrainienne ayant conduit à la reconnaissance par le gouvernement canadien de l'Holodomor comme étant un génocide.

Une autre exposition mettra en vedette un témoignage vidéo de première main de victimes de violations aux droits de la personne, y compris l'Holodomor, et tout particulièrement des témoignages de Canadiens ayant survécu à l'Holodomor.

Une autre exposition interactive explorera l'analyse de Raphael Lemkin sur les " techniques " de génocide déployées par le régime stalinien contre la nation ukrainienne.

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Bref, voilà un aperçu à très haut niveau de certaines de nos expositions que vous trouverez dans nos galeries inaugurales.

Toutefois, j'aimerais souligner les faits suivants :

Le Musée canadien pour les droits de la personne explorera ces questions en permanence, en importance et en profondeur.

L'ensemble de ces offres permettra au Musée de se faire connaître comme destination mondiale de choix pour l'étude et l'exploration de ces importantes histoires ukrainiennes.

Lorsque nous ouvrirons nos portes, nous ouvrirons une nouvelle ère dans les possibilités d'apprentissage des Canadiens sur l'Holodomor, l'internement en temps de guerre et le lien entre les Canadiens d'origine ukrainienne et les droits de la personne au Canada.

En fait, nous avons déjà entrepris une partie du travail.

Le tout premier partenariat officiel entre le Musée canadien pour les droits de la personne et une organisation culturelle à l'étranger a été le protocole d'entente que nous avons signé l'an dernier avec le musée national de l'Holodomor d'Ukraine à Kiev.

Notre tout premier partenariat international.

Cette relation pose les fondements d'un cycle de conférences que nous avons rassemblées avec le musée de Kiev et la branche provinciale du Congrès des Ukrainiens canadiens.

Nous étions très fiers de réunir des chercheurs ukrainiens de renommée mondiale à Winnipeg, à Edmonton et à Toronto en novembre dernier afin qu'ils puissent présenter leurs travaux de recherche à tous les Canadiens.

Leurs travaux fournissent des preuves tangibles que la famine en Ukraine était un acte de génocide délibéré. 

Non seulement ces conférences ont attiré un grand nombre de participants, mais les médias canadiens s'y sont aussi intéressés en interviewant ces chercheurs sur leurs travaux et sur l'Holodomor.

Comme l'a mentionné l'un de ces chercheurs, M. Kulchytskyi : lorsque vient le temps de sensibiliser le public canadien sur des questions de droits de la personne comme l'Holodomor, le Musée est un véritable mégaphone.

En effet, les gens nous disent " Vous savez, l'Holodomor n'attire généralement pas ce type d'attention au Canada ".

Des commentaires comme ceux‐là ne font qu'accentuer le besoin inhérent et la valeur inhérente du Musée canadien pour les droits de la personne.

C'est ce que je tiens vraiment à souligner ce soir :

Le besoin et la valeur du Musée que nous sommes en train de bâtir; le portrait global de ce que nous croyons que le Musée canadien pour les droits de la personne peut réaliser.

Parce qu'autant qu'il nous faut être inclusifs et représentatifs des histoires que nous choisissons finalement de raconter…

…le Musée n'est pas pour autant une guerre intestine entre des groupes concurrents.

C'est un chemin vers la lumière : un effort pour instaurer une véritable culture des droits de la personne dans ce pays.

Cet objectif n'est réalisable que si nous parvenons à nous élever au‑dessus des choses qui nous divisent et, qu'à la place, nous englobons l'humanité inhérente que nous avons en commun.

Le Musée canadien pour les droits de la personne nous offre l'occasion et la responsabilité de bâtir un avenir qui reconnait et qui respecte la valeur et l'humanité inhérentes de tous.

Le Musée se présente comme une promesse que nous pouvons vraiment lever les obstacles à la dignité humaine et à l'égalité des chances qui freinent encore la route de nos concitoyens.

Le Musée se présente comme une promesse que même si le langage des droits de la personne comportera toujours un regard réaliste sur les erreurs passées de l'humanité…

…c'est aussi une ouverture vers différentes possibilités, fondée sur la conviction que nous pouvons créer un avenir plus prometteur.

Le Musée se présente aussi comme une promesse à nos enfants :

Une promesse qu'il y aura toujours et à jamais un endroit au Canada qui respectera et célèbrera le droit d'être ce que nous sommes…

…où chaque personne se sentira bien accueillie, où chaque personne à la possibilité d'exprimer sa pensée, où chaque personne peut contribuer à édifier le type de monde, que tous dans cette salle, nous voulons laisser en héritage à nos enfants.

C'est la vision du Musée canadien pour les droits de la personne, et nous nous en rapprochons de plus en plus au fur et à mesure que nous franchissons ensemble de nouvelles étapes importantes.

Le cœur de l'expérience que nous proposons au Musée, ce sont des rencontres inspirantes avec les droits de la personne.

Cela signifie créer un endroit qui avant toute chose repose sur l'espérance et les possibilités.

Oui, il s'agit de reconnaître le passé et d'en tirer des leçons, mais il s'agit surtout de bâtir l'avenir.

Pour y parvenir, le Musée crée des occasions pour favoriser le dialogue, des occasions pour partager nos propres histoires, pour apprendre les uns des autres et déterminer la façon dont chacun de nous peut contribuer à la réalisation de cet objectif global.

Non seulement l'expérience muséale est bâtie pour être une occasion d'apprendre sur les droits de la personne, mais c'est aussi une occasion pour y participer, y interagir et échanger sur des sujets intéressants ––

…des sujets de conversation qui servent à affirmer que même si nous nous exprimons dans des dialectes différents et avec une voix différente…

…le langage commun qui nous rassemble tous est le langage universel des droits de la personne, et qu'ensemble nous sommes en train de créer un endroit où ce langage peut être exprimé librement.

Nous sommes fiers de travailler en étroite collaboration sur ce projet avec des concepteurs de musée parmi les plus polyvalents et les plus récompensés au monde…

…et cette collaboration nous a aidés à atteindre notre objectif de concevoir des expositions et des programmes qui favoriseront et encourageront le dialogue et la réflexion.

Nous y parvenons en insistant sur l'engagement du Musée à l'égard des thèmes des droits de la personne à l'intérieur de nos galeries.

Les points suivants sont importants.

Nous n'avons pas de galerie au Musée canadien pour les droits de la personne consacrée exclusivement à une communauté ethnoculturelle.

Toutes les galeries ont un thème. Je veux être très clair que cela comprend aussi la galerie de l'Holocauste.

Le contenu de nos galeries a été directement élaboré dans le cadre de consultations auprès du public englobant plus de quatre mille quatre cents Canadiens et à la suite d'un dialogue constant avec des dizaines d'organisations de sensibilisation et d'un examen externe par des collègues du milieu universitaire sur le contenu de nos galeries.

Nous croyons qu'il s'agit là du plus important et du plus vigoureux effort d'engagement du public de ce genre parmi toutes les organisations culturelles au Canada.

Cet engagement nous permet d'afficher une grande confiance pour affirmer que les offres du Musée ne seront pas uniquement thématiques, mais qu'elles témoigneront entièrement et équitablement d'une image intégrale du Canada et de son peuple.

Je voudrais aussi ajouter que cet engagement à l'égard de la consultation et de la collaboration ne se terminera pas lorsque le Musée ouvrira ses portes l'an prochain.

Comme le mentionne parfois mon directeur des communications, ce que nous sommes en train de créer c'est le Musée 1.0.

Au fur et à mesure que le paysage des droits de la personne évoluera, le Musée évoluera également.

Et cela même si nous nous préparons à ouvrir les portes à un endroit qui reflète parfaitement la vaste diversité de la société canadienne quant à ses antécédents, à l'égalité entre les sexes, à l'âge, à l'orientation sexuelle, à la capacité ou à la race…

…nous laisserons les portes du dialogue grandes ouvertes afin que nous puissions répondre non seulement aux défis inhérents aux droits de la personne d'aujourd'hui, mais aussi aux défis de demain. 

En réalité, cela signifie poursuivre notre engagement à maintenir les relations que nous avons bâties avec plus d'une cinquantaine de communautés distinctes avec lesquelles nous nous entretenons actuellement.

Ce seul élément reflète toute la stupéfiante diversité de ce pays.

Nous reconnaissons que chaque communauté a des témoignages prépondérants sur la lutte pour les droits de la personne.

Le travail du Musée canadien pour les droits de la personne est d'aider à déceler les fils conducteurs dans chacune de ces histoires. 

C'est aussi notre travail de faire revivre ces histoires liées aux droits de la personne d'une façon qui aura une résonnance profonde et durable auprès de nos visiteurs.

Le Musée est la première organisation culturelle du genre à être construite dans l'ère numérique; nous sommes également fiers d'affirmer que nous en profitons pleinement.

Je veux toutefois être clair :

Les technologies numériques et interactives que nous utiliserons partout dans le Musée n'ont qu'un seul but, et c'est de rendre nos thèmes plus engageants, plus pertinents, plus accessibles et ultimement plus humains.

En fait, les outils que nous utilisons pour donner vie à nos expositions sont aussi fascinants que le contenu, et nous en sommes exceptionnellement fiers…

…particulièrement lorsque nous cherchons des occasions de faire connaître les enjeux liés aux droits de la personne à nos plus jeunes visiteurs tout en leur faisant vivre une expérience personnelle significative.

Je pense qu'il est important que je sois très explicite sur ce point. En cours de route, nous avons commencé à entendre ce commentaire que " numérique " signifiait " temporaire ".

Ce n'est pas exact. Pas au Musée canadien pour les droits de la personne.

Ici " numérique " signifie plutôt avoir quelque chose de largement convaincant et pertinent à offrir.

Entre autres, cela signifie avoir des expositions qui permettent aux visiteurs d'explorer, de manipuler et d'interagir, afin de rendre cette expérience plus personnelle et profonde.

Cela signifie aussi être en mesure d'élargir de façon spectaculaire la portée de notre contenu :

La transmission numérique ouvre de nouvelles portes qui permettent de partager l'information, notamment en classe, sur le téléphone intelligent que vous avez dans la poche, ou avec d'autres organisations culturelles au Canada et partout dans le monde.

Nous en sommes fiers.

Il convient également de mentionner que nous apporterons toute la dignité et le respect qui se doit au positionnement de chacune de nos expositions; surtout celles qui portent sur un contenu de nature particulièrement sensible ou difficile.

Nos partenaires architecturaux et nos concepteurs de musée sont littéralement parmi les plus reconnus dans le monde, et l'orientation physique des expositions à l'intérieur du Musée est respectueuse et judicieuse, c'est le moins que l'on puisse dire.

Toutefois, je tiens à signaler qu'il pourrait y avoir des malentendus au sujet de ce projet, ayant trait au contenu ukrainien ou autre.

Dans une certaine mesure, c'est presque inévitable dans un projet d'une telle ampleur et qui traite d'un sujet des plus sensibles.

Nous reconnaissons aussi qu'il est impossible de plaire à 100 % à toutes les personnes qui franchiront nos portes.

Ce n'est pas réaliste.

Cependant, ce que nous pouvons faire, c'est de nous engager à poursuivre nos efforts dans l'esprit de communication et de collaboration qui a guidé jusqu'à présent chaque aspect de notre travail.

Nous pouvons ouvrir un musée qui reflète vraiment toute la diversité canadienne.

Nous pouvons aussi nous engager formellement (et maintenir notre engagement) à ouvrir une nouvelle porte qui permet aux Canadiens de saisir une partie essentielle de l'histoire de ce pays…

…les histoires typiquement ukrainiennes qui nous aident à mieux comprendre d'où nous venons, et surtout, qui continuent de nous transmettre de nouvelles leçons encore de nos jours.

Nous reconnaissons que nous avons devant nous une occasion incroyable.

L'ouverture du Musée canadien pour les droits de la personne s'avère une chance unique de nous pencher sur ce portrait global;

…de nous demander ce que nous voulons que soit cette nation qui est la nôtre…

…et puis de nous engager à la bâtir.

C'est une occasion que nous devons saisir ensemble, en sachant que la récompense sera un monde meilleur pour tous.

Merci encore de votre présence essentielle à la poursuite de ce voyage. Nous serons heureux de répondre à toutes vos questions.

Merci.

Ce communiqué date de plus de deux ans

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