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Allocution prononcée par Président-directeur général Stuart Murray au 55e Rotary Model United Nations Assembly (MUNA) – Le 10 mai 2013

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Merci de cette introduction et merci de m'avoir invité aujourd'hui à me joindre à vous au CMU!

Je sais que nous avons ici parmi nous, ce weekend, des gens qui viennent non seulement du Manitoba, mais d'autres provinces et des États‐Unis.

Au nom de tous mes collègues du Musée canadien pour les droits de la personne, il me fait plaisir de vous souhaiter la plus cordiale bienvenue à Winnipeg.

Je tiens à saluer particulièrement au CMU et le Club Rotary de Winnipeg, organisateurs de cet événement. 

À titre de président‐directeur général du Musée canadien pour les droits de la personne, je me sens sans le moindre doute entouré ici d'amis :

Le Canadian Mennonite University et le Rotary International sont les partenaires d'un programme qui amènera des étudiants du monde entier à notre musée, et je ne saurais trop louer votre initiative à cet effet.

Et, si des étudiants présents ici aujourd'hui se demandaient pourquoi amener des étudiants étrangers à un musée canadien pour les droits de la personne…

…eh bien, je crois que votre présence ce weekend constitue en soi une réponse.

Nos plus pressants défis mondiaux ne peuvent être résolus par un seul pays.

Il faut plutôt un dialogue, des partenariats, et il faut comprendre que les droits dont doivent jouir toutes les personnes transcendent la géographie et les frontières nationales.

Comme le proclame la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, les droits de la personne sont universels.

Par conséquent, j'aimerais prendre un peu de temps aujourd'hui pour vous dire pourquoi nous espérons que vous reviendrez à Winnipeg quand le Musée ouvrira ses portes, l'an prochain…

…peu importe que le lieu que vous appelez votre chez‐soi se trouve de l'autre côté de la rue ou de l'autre bord de la frontière.

Je tiens à vous féliciter d'être présent à cet évènement, vous faites ainsi perdurer cette tradition lancée par le Rotary à Winnipeg.

Certains d'entre vous ici sauront que le Club Rotary de Winnipeg a tenu sa première Assemblée modèle des Nations‐Unies au printemps de 1957.

Le fait que cet événement perdure, plus d'un demi‐siècle plus tard, témoigne de l'engagement constant du Rotary pour permettre à de jeunes chefs de file d'avoir accès à certaines occasions qui ne leur seraient pas offertes autrement…

…et au nom du principe que de rassembler des gens permet de relever les défis humains les plus déconcertants

Il vaut la peine de jeter un coup d'œil sur cette année 1957, alors que le Club Rotary de Winnipeg tenait sa première Assemblée modèle des Nations‐Unies.

1957 était une grande année pour le Canada.

C'est l'année où un pays faiblement peuplé au nord des États‐Unis démontrait qu'il n'a pas besoin d'être une puissance pour avoir un impact puissant, même sur des sujets lourds de conséquences. 

Certains de vous auront appris dans leurs livres d'histoire qu'en 1957, le Prix Nobel de la paix était attribué à Lester B. Pearson, le diplomate et ex‐premier ministre canadien pour son rôle dans le dénouement de la crise de Suez, au Moyen‐Orient.

Pearson savait qu'un partenariat international serait vital pour résoudre le conflit, et il proposa la création d'une force neutre de maintien de la paix orchestrée et dirigée par les Nations‐Unies.

Et ça a fonctionné. 

La contribution du Canada à la diplomatie internationale fut poussée à l'avant-scène quand Pearson reçut le Nobel et le modèle des forces de maintien de la paix telles que nous les connaissons encore aujourd'hui était né.

Il aurait, sans aucun doute, été formidable d'avoir été à Winnipeg lors des premières Assemblées modèles de l'ONU.

Cependant, vous avez vos propres chats à fouetter.. Et les défis ne sont pas moindres.

J'ai jeté un coup d'œil à votre site Web pour prendre connaissance de quelques‐unes des résolutions que vous débattez.

Le conflit syrien.

Les responsabilités des pays développés à l'égard des pays moins développés.

Le transport du pétrole face aux tensions dans le Golfe persique.

Les changements climatiques.

Pas exactement un menu allégé pour ce weekend, n'est-ce pas?

Mais ces questions sont‐elles importance pour notre avenir commun? Oui, sans le moindre doute!

Les sujets dont vous débattez démontrent clairement que le monde a, plus que jamais, besoin de partenariats et de leadership internationaux.

Plus encore, le monde a besoin, plus que jamais, de votre propre leadership.

En fait, c'est en partie la raison pour laquelle nous construisons ce projet de trois‐cent‐cinquante millions de dollars qui s'appelle le Musée canadien pour les droits de la personne :

…afin que de jeunes chefs de file engagés comme vous aient toujours accès à un lieu où votre énergie, votre talent et vos idées puissent se transformer en un changement véritable et réel.

À titre de citoyens et citoyennes ayant une conscience planétaire, vous vous êtes déjà engagés pour la cause des droits de la personne…

…et j'espère que vous en viendrez à voir le Musée canadien pour les droits de la personne sous le même angle que moi :

Comme un levier d'action efficace qui nous permet d'accélérer le rythme du plus essentiel des progrès de l'humanité, celui qui permettra à tous les peuples de vivre en ce monde à l'abri de la discrimination, de l'oppression et de la violence.

Donc, vous, dans cette salle, venus ici déjà engagés à la cause des droits de la personne.

Déjà engagés.

Déjà porteurs d'un sens de la justice, de passion, de principes et de la conviction que vous avez tout cela en vous pour faire de ce monde un monde meilleur.

C'est la tâche du Musée canadien pour les droits de la personne d'équiper les autres comme vous l'êtes déjà.

De les rendre inspirés à agir, motivés à agir.

La première étape permettant à quelqu'un d'agir au nom des droits de la personne est de reconnaitre qu'il a le pouvoir de faire une différence.

Chacun de nous peut appuyer les droits de la personne. Mais la première et essentielle étape est d'arriver à le réaliser.

Conjuguer le goût de l'action et les outils pour opérer le changement, tel est le secret d'une authentique habilitation.

Donnez aux gens les bons outils, et ils accompliront des choses remarquables.

Eh bien, c'est ce que nous faisons au Musée canadien pour les droits de la personne.

N'importe qui peut se faire champion des droits de la personne…

…s'il en a le désir et les outils.

Faisons donc cela. Créons des rencontres inspirantes avec les droits de la personne et créons plus de champions.

Servons‐nous des histoires de personnes qui changent véritablement le monde; qui surmontent d'énormes obstacles; qui posent des actes exceptionnels faits de résilience, de courage et de force de l'esprit humain.

Apprenons de ces histoires. Parlons‐en. Et servons‐nous en pour trouver de nouvelles pistes pour bâtir le genre de monde que vous, dans cette salle, croyez possible.

En premier lieu, bâtissons un lieu qui nous rappelle à tous que de petits gestes peuvent conduire à de grands changements. 

Nous pouvons créer l'inspiration qui fera une différence. Nous le savons. Et le Musée produira chez les autres l'étincelle qui allume déjà chacun de vous.

Nous croyons que la possibilité de cultiver des champions des droits de la personne est une excellente raison de construire un musée pour les droits de la personne.

Et si nous pouvons en inspirer d'autres à appuyer la cause des droits de la personne, nous pourrons accélérer le changement.

C'est un peu grâce à des chefs de file comme vous que nous pouvons regarder le monde et y voir des signes clairs de progrès. Des progrès parfois remarquables. 

Il y a dix ans, et même sept ou huit ans, qui de vous aurait cru qu'une personne de race noire avait une chance raisonnable de devenir le président des États‐Unis.

Cela semblait inimaginable.

Il n'y a pas même dix ans, qui aurait pu concevoir l'idée que le mariage entre personnes de même sexe puisse devenir légal ou faire l'objet de votes de la part d'homosexuels et d'hétérosexuels?

Mais voyez ce qui s'est passé seulement depuis deux ans!

Je regarde dans cette salle, et je sais que la plupart des étudiants qui s'y trouvent ont grandi à l'ère de l'Internet.

Au début de l'aventure, même il y a dix ans, le monde de l'informatique était à forte dominance masculine.

Qui aurait vraiment pensé qu'en 2013, les P‑DG de géants des technologies comme Yahoo, Hewlett Packard et IBM…

…seraient tous des femmes?

D'incroyables progrès se sont produits sur une période de temps incroyablement courte. Des barrières dressées contre les droits universels de la personne sont rapidement tombées.

En un sens, nous sommes tous témoins d'une vague extraordinaire et sans précédent d'évolution humaine.

Et c'est votre génération qui a aidé à produire ce fabuleux changement. J'espère que cela vous instille une légitime fierté.

Mais ne vous arrêtez‐pas en si bon chemin.

Car même si nous pouvons considérer le monde et y observer les progrès que je viens de mentionner…

…en regardant d'un autre angle, nous voyons aussi d'énormes besoins humains et de pénibles souffrances qui persistent toujours.

Vous le savez bien.

Dans bien des écoles, l'intimidation est endémique.

Des enfants sont humiliés, raillés, blessés tant physiquement qu'émotivement juste en raison de ce qu'ils sont.

L'intimidation est une insulte aux droits de la personne, et c'est un domaine où il reste encore une énorme quantité de travail à accomplir.

Mais il n'y a pas que l'intimidation.

Dans toute l'Amérique du Nord et certainement ici au Canada, les obstacles rencontrés par les peuples autochtones sont immenses à comparer au reste de la population.

Les principaux indices comme ceux de la pauvreté, du taux de maladie ou de maux divers y sont dramatiquement plus élevés…

…alors que l'accès à l'éducation et même l'espérance de vie y sont dramatiquement plus faibles.

C'est tout simplement inacceptable dans des pays jouissant de richesses et de privilèges comme ceux dont nous jouissons au Canada et aux États‐Unis. 

Et même si nous avons observé des progrès rien moins que remarquables en matière de droits reliés au genre, droits des femmes, droits des personnes handicapées…

…je ne crois pas que quiconque d'entre nous dans cette salle puisse dire que notre travail est fini. 

Pour trop de gens, les droits de la personne demeurent loin d'être garantis. Nous vivons dans un monde où il y a encore beaucoup de souffrance, beaucoup de blessures et d'obstacles à l'égalité des chances. 

Ce qui amène la question :

Pouvons‐nous accélérer le rythme du progrès?

Je sais que nous le pouvons. 

Le Musée pour les droits de la personne sera un lieu où nous pourrons nous attaquer à ces obstacles avec plus de force.

J'ai observé d'immenses changements au cours des dix dernières années. Prenons l'engagement d'accélérer leur rythme durant la prochaine décennie.

Et ici, j'aimerais vous dire pourquoi nos partenariats avec des enseignants, des écoles et des étudiants comme vous sont si importants pour notre musée.

Ainsi qu'en témoigne aujourd'hui cette assemblée :

La semence du changement peut être plantée et cultivée dans une salle comme celle‐ci…

…mais votre engagement en faveur des droits de la personne ne s'arrêtera pas demain à la levée de votre assemblée.

Vous le savez.

Il en va de même pour notre musée.

Oui, il vous inspirera, oui, il vous motivera et vous mobilisera tant que vous parcourrez ce superbe bâtiment. Mais vous ne serez pas au Musée tous les jours de l'année.

C'est pourquoi, depuis plusieurs années, nous avons travaillé à créer des partenariats avec des écoles et des universités, des associations d'enseignants et des spécialistes des droits de la personne dans tout le Canada.

Ces liens dressent la toile de fond de notre plus importante réalisation des derniers mois, soit, la création de notre département d'éducation et de programmation.

Nous voulons voir le Musée canadien pour les droits de la personne apporter des bénéfices bien concrets à l'extérieur de nos murs.

En réalité, avec nos partenaires éducatifs, nous tentons de façon tout à fait délibérée d'éliminer les frontières entre ce que nous pouvons offrir à l'intérieur du Musée et les leçons et conversations que vous pouvez connaître dans vos salles de cours.

Je vous en donne un bon exemple tout récent :

Il y a à peine quelques mois, lors de notre assemblée publique annuelle, nous avons annoncé un partenariat avec les 200 000 membres de la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants.

Les enseignants canadiens sont déjà à l'avant-plan de l'éducation en matière de droits de la personne au pays.

Ce sont nos chefs de file de l'éducation qui, comme ceux qui se trouvent aujourd'hui dans cette salle, offrent déjà dans leurs classes un apprentissage approprié à tous les âges au sujet de l'intimidation, du racisme, de la question des genres, des aptitudes, de l'orientation sexuelle et d'autres questions.

Mais que se passe‐t‐il si des enseignants, ici à Winnipeg, ont élaboré une méthode éducative efficace qui élargit la compréhension de nos enfants à l'égard des questions de droits de la personne?

Y‑a‐t‐il un moyen pour que des éducateurs à Vancouver, Halifax ou Montréal aient accès à ces outils?

De la même manière, si des enseignants dans d'autres villes canadiennes rassemblent des méthodes éducatives novatrices, celles‐ci peuvent‐elles être partagées avec des enseignants d'ici?

Le Musée canadien pour les droits de la personne et la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants ont uni leurs forces pour rendre cela possible.

Ensemble, nous avons pris l'engagement de travailler avec des éducateurs de tout le Canada pour faire l'inventaire national de tous les outils d'éducation sur les droits de la personne.

Le résultat sera un coffre d'outils national sans précédent pour les enseignants du Canada, une ressource pavant la voie à de nouvelles façons d'enseigner les droits de la personne, lequel, nous croyons, révolutionnera la manière dont les étudiants canadiens…

…des étudiants comme vous…

Apprennent les droits de la personne.

C'est la création d'un Musée canadien pour les droits de la personne qui nous permet d'entreprendre une initiative nationale d'une telle envergure.

En termes très concrets, ce sera un outil qui permettra que des travaux comme ceux que vous accomplissez à cette conférence aujourd'hui puissent être partagés de façon significative avec des enseignants et des étudiants de tout le pays.

Je sais que nous avons ici des étudiants provenant des États‐Unis.

Je veux vous assurer que vous aurez un accès total à ce type de ressources. De fait, le Musée canadien pour les droits de la personne vous sera toujours accessible, tant lorsque vous le visiterez qu'à chaque fois où vous utiliserez un téléphone intelligent ou ouvrirez votre ordinateur.

Comme le dit notre directeur des nouveaux médias, la technologie est un outil qui rend possible le dialogue.

Les médias sociaux et le Web sont devenus des outils essentiels pour la discussion et l'action, et les propositions du Musée seront à votre portée, où que vous vous trouviez dans le monde. En fait, vos contributions de l'étranger ne feront qu'enrichir l'expérience que nous offrirons à tous.

En plaçant l'éducation au cœur de notre action, nous avons une formidable occasion de tirer meilleur parti des contributions que chacun de nous peut apporter, comme personne, au bénéfice de tous.

Cependant, l'idée que je veux le plus vous transmettre…

…et la raison pour laquelle j'espère que vous en viendrez à partager mon immense fierté à l'égard du Musée canadien pour les droits de la personne…

…commence par une variante de cette citation que vous avez si souvent entendue :

" Soyez le changement ".

" Soyez le changement que vous souhaitez ".

Vous aurez personnellement entendu cette phrase, peut‐être même au cours de cette conférence.

Mais nous la portons encore un peu plus loin. Nous en faisons la trame d'un bâtiment et d'une organisation.

Le Musée canadien pour les droits de la personne est un endroit qui symbolise les droits de la personne, mais qui vit aussi de ses valeurs.

Toutes les personnes, quelles que soient leur capacité, pourront non seulement se sentir les bienvenues, mais encore, participer activement à notre musée.

Et cela, parce que nous avons changé la façon dont non seulement les édifices, mais aussi les expositions sont construits.

Nous comptons sur une équipe nationale de conseillers, ayant chacun un handicap, qui s'assurent que l'inclusivité n'est pas un ajustement, mais la base même de ce que nous bâtissons.

Nous consultons directement les anciens chez les autochtones, aussi bien que notre Comité consultatif des jeunes autochtones.

Pourquoi? Parce qu'une relation de confiance ne se construit pas du haut vers le bas. Elle doit commencer avant la première pelletée de terre.

En ce moment, nous sommes à déterminer le prix des droits d'entrée. Bien sûr, nous devons envisager un prix raisonnable couvrant nos frais d'exploitation.

Mais nous considérons aussi un autre type d'équité, et c'est une politique organisationnelle faisant en sorte que jamais une question financière n'empêchera quelqu'un de franchir nos portes.

Un musée des droits de la personne doit ouvrir ses portes à tous.

Et le nôtre est un musée où, si une personne d'à peu près votre âge demande s'il y aura au musée des toilettes pouvant être utilisées sans malaise par des visiteurs transgenre…

…et, incidemment, la question nous a été posée lors de notre assemblée publique annuelle…

…la réponse n'est pas un regard interloqué.

La réponse est plutôt : " oui, bien sûr, il y en aura. Parce que ce Musée est votre Musée et que vous vous sentirez bienvenu, peu importe ce à quoi vous ressemblez, d'où vous venez ou qui vous êtes ".

Donc, en retournant à vos salles de cours…

…sachez qu'il y a un lieu…

…qu'il y aura toujours un lieu…

…où la langue des droits de la personne sera parlée librement, et où toutes les personnes sont célébrées, considérées, acceptées et bienvenues.

Quand vous aurez besoin d'un moment de réflexion personnelle, pensez à ce lieu et sachez qu'il existera toujours un endroit où la lumière des droits de la personne brillera de tous ses feux.

Partagez avec nous cette sorte de fierté qui nous anime au Musée à l'égard de ce projet. Faites‐le vôtre.

Gardez le contact avec nous. Partagez vos réflexions avec nous.

Et l'an prochain, venez nous voir quand nous ouvrirons nos portes.

Et lorsque vous le ferez, prévoyez repartir pleins d'idées, de nouvelles énergies, et de nouveaux outils qui vous permettront de pousser plus loin le genre de travail que vous accomplissez aujourd'hui à Winnipeg.

Le Musée sera un centre éducatif national et je vous invite à venir nous visiter quand il ouvrira ses portes en 2014.

J'espère que nos chemins se croiseront bientôt de nouveau.

Thank you. Merci.

Je répondrai avec plaisir à vos questions.

Ce communiqué date de plus de deux ans

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