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Allocution prononcée par Président-directeur général Stuart Murray durant le dinner gala organisé par Youth Parliament of Manitoba à Winnipeg

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Merci de cette présentation très réfléchie. C'est un grand plaisir pour moi d'être ici avec vous.

Quand j'avais à peu près le même âge que la plupart d'entre vous dans cette pièce…

…un des visages les plus facilement reconnaissables aux nouvelles du soir était le chef d'antenne de longue date de la CBC, Knowlton Nash.

Peut‐être que ce nom ne vous rappelle rien quand vous m'entendez le dire, mais imaginez quelqu'un comme Lloyd Robertson ou Peter Mansbridge…

…mais environ 10 fois plus sérieux…

…et vous commencerez à comprendre qui était Knowlton Nash.

Knowlton Nash traitait les nouvelles avec sérieux car pour lui, le Canada était un sujet sérieux. Il était sérieux à propos de nos institutions démocratiques et il croyait que les Canadiens et les Canadiennes avaient le droit de comprendre que ce qui se passait dans leur pays ne devait jamais être traité à la légère. 

En fait, voici comment Knowlton Nash décrivait le travail des journalistes.

Il disait : " Notre travail ne consiste pas faire en sorte que les choses à peine intéressantes deviennent importantes, mais plutôt de rendre les choses importantes intéressantes. " 

En d'autres mots, il croyait en une chose que vous tous dans cette pièce comprenez intuitivement :

Les choses que notre société peut balayer du revers de la main comme étant " ennuyantes " …

… sont en fait les plus importantes parce qu'elles ont un impact sur la forme que prend notre démocratie, sur le bien‐être des familles et des collectivités ainsi que sur chacun d'entre nous à titre de citoyen et de citoyenne.

Je ne doute aucunement que parmi tous les gens présents ici ce soir, les croyances et les valeurs varient énormément…

… mais le point commun qui nous relie tous ici ce soir est notre partage de la vision de la démocratie parlementaire comme " pas ennuyante du tout ", mais plutôt extrêmement importante. La politique compte vraiment pour beaucoup.

Bien entendu, en exprimant ce point de vue, vous ne deviendrez pas la personne la plus populaire lors de la prochaine fête, mais ça ne change rien au fait que la politique est une question d'une importance certaine. 

Fondamentalement, vous comprenez cela. Et fondamentalement, vous le vivez.

Vous saisissez le fait que pour tout ce qui semble aller mal dans nos systèmes politiques, en fin de compte ce sont nos instances élues qui débattent et décident de l'utilisation faite de nos impôts, du financement des hôpitaux et des écoles, du nombre de policiers qui patrouillent les rues, des juges qui siègent à la Cour suprême et même du coût de la caisse de bière.

Ce sont des choses importantes car elles ont un impact direct sur nos vies. Donc, le système et les processus qui sous‐tendent ces décisions sont aussi importants.

À présent, vous qui vous trouvez dans cette pièce avez internalisé ces notions si profondément que votre conception d'une activité agréable consiste à participer à une simulation de débat parlementaire.

Et je tiens à vous en féliciter, pour deux raisons :

La première, c'est que je vous ressemble; je suis ce type de personne qui peut ouvertement admettre qu'une bonne discussion sur la politique me fouette le sang.

La deuxième, c'est que regrettablement, pour chaque jeune qui vote dans ce pays, un autre ne vote pas. Je trouve cette tendance très troublante. Et je signale aussi qu'elle ne se limite pas aux jeunes.

Par contre, je crois aussi que nous pouvons y faire quelque chose et j'aimerais consacrer une partie du temps que nous passerons ensemble à expliquer pourquoi.

Mais je voudrais aussi vous faire part d'une de mes impressions :

Tous et chacun d'entre vous qui êtes ici, vous passionnez pour la politique.

Plusieurs d'entre vous décideront à un moment ou à un autre au cours de leur vie de se lancer dans des fonctions publiques. Pour quelques‐uns, c'est même chose faite. 

Et certains parmi vous réussiront à convaincre les électeurs qu'ils sont le meilleur candidat pour le poste.

Si jamais vous occupez un poste public, vous découvrirez rapidement que les gens vous considèrent d'un œil différent.

Il verront en vous une personne ayant accès aux leviers du pouvoir.

Ils verront en vous une personne capable d'influencer directement les décisions touchant les choses importantes.

Ils verront en vous une personne capable d'influencer le sort des autres.

Une fois dans un poste public, vous êtes continuellement conscient que les gens vous perçoivent comme possédant le pouvoir de changer la façon dont fonctionne le monde.

Vous devenez continuellement conscient du fait que les gens vous perçoivent comme possédant une valeur incroyable : de l'influence.

Mais à un certain moment, vous quittez la vie publique, pour retourner à une passion précédente ou en poursuivre une nouvelle. Peut‐être deviendrez‐vous P‑DG du Musée canadien pour les droits de la personne, qui sait?

Si c'est le cas, vous prendrez fraîchement conscience que votre devoir ne se limite pas à tenter de changer le monde, mais aussi à inciter les autres à en faire de même.

Et vous réalisez en même temps autre chose :

Vous réalisez que l'influence n'est pas un choix; l'influence est un phénomène continu.

Et ce qui compte vraiment, c'est que ceux qui en possède un tant soit peu…

… prennent la décision d'en faire tout ce qui leur est possible. Ça veut dire entre autres créer des occasions et supprimer les obstacles afin que ce pouvoir ne soit pas l'exclusivité d'une minorité.

Voilà quelque chose de puissant.

Savez‐vous ce qui motive les gens à s'impliquer?

Savez‐vous ce qui convainc réellement les gens de laisser de côté leur cynisme ou leur apathie, ou la croyance que tout ce qu'ils peuvent faire individuellement est trop insignifiant de toute façon?

Ce qui motive les gens, c'est croire de tout cœur que leurs actions peuvent vraiment faire une différence; 

…qu'ils possèdent le pouvoir de changer les choses, ne serait‐ce que modestement;

…qu'ils ont de l'influence.

Les gens iront voter s'ils ont l'impression que leur vote servira à quelque chose.

De la même façon, les gens prendront position au nom des droits de la personne s'ils ont l'impression qu'en agissant de la sorte, ils feront véritablement une différence dans la vie d'une autre personne.

Nous qui sommes ici connaissons la vérité :

Personne dans ce pays n'est privé de la capacité de faire une différence.

Et c'est peu dire que nous avons besoin de la contribution de tous et de toutes.

En un sens, c'est vrai que nous faisons des progrès incroyables.

Pensez‑y :

Il y a à peine 10 ou même cinq ans, est‐ce que quelqu'un vous aurait pris au sérieux si vous aviez prédit qu'une personne de race noire pourrait remporter la présidence des États‐Unis?

Non. C'eût été inimaginable.

Il y a 10 ans, combien de personnes auraient pensé que le mariage de même sexe pourrait être légalisé, ou que des électeurs homosexuels et hétérosexuels pourraient l'appuyer? J'en ai appris long sur ce sujet depuis mes années consacrées à la vie politique.

Mais regardez ce qui est survenu au cours des deux dernières années seulement.

Les jeunes parlementaires comme vous avez grandi à l'ère d'Internet.

Au départ, même jusqu'à il y a 10 ans, la culture informatique était un domaine exclusivement dominé par les hommes.

Qui aurait jamais cru qu'en 2013, les P‑DG d'entreprises comme Yahoo, Hewlett Packard et IBM…

…seraient toutes des femmes? Ou que parmi les 13 premiers ministres des provinces et territoires du pays, on retrouverait six femmes (Nunavut, Ontario, Québec, Alberta, Colombie‐Britannique, Terre‐Neuve et Labrador)?

Il y a certainement eu des personnes pour y croire et pour lutter afin d'en arriver là, mais je peux vous affirmer que ce n'était pas la majorité.

Nous avons donc accompli d'incroyables progrès en un très court laps de temps.

C'est tout à l'honneur de la santé de notre démocratie et un signe de véritable progrès dans le sens des droits de la personne.

Mais :

Pas besoin de regarder très loin de chez soi pour constater qu'il reste encore énormément de chemin à parcourir.

Au sein même de ce pays aux possibilités immenses :

… dans ce pays prospère aux ressources abondantes que nous avons le privilège d'habiter…

…nous voyons une proportion inacceptable de gens des Premières nations vivant dans la pauvreté et affichant des taux de maladies et de problèmes de santé plus élevés…

… et dont les indicateurs comme la diplomation du secondaire, la fréquentation universitaire et l'espérance de vie sont très, très inférieurs à ceux de la population en général..

Ce n'est pas acceptable. La classe sociale, la religion, le sexe, l'origine ethnique, la capacité et l'orientation limitent et influencent encore les possibilités offertes aux individus.

Malgré tous les progrès que nous avons fait pour éliminer les obstacles envers l'égalité homme‐femme…

… il suffit de nous rendre à 45 minutes d'ici pour rencontrer des propriétaires de restaurant qui ont dû fermer boutique en raison des insultes et quolibets homophobes à leur endroit.

Dans les classes et les cours d'école de tout le pays, des enfants qui nous ressemblent beaucoup continuent de subir de l'intimidation, parfois sans pitié…

… et parfois, comme les événements nous l'ont rappelé il y a à peine quelques semaines, ces jeunes se sentent tellement impuissants et abattus qu'ils en viennent à s'enlever la vie.

En fait, malgré tous nos progrès, si vous posez la question aux enseignants, ils vous diront que l'intimidation est endémique et que dans bien des cas, au lieu de s'améliorer, la situation se dégrade.

Alors, beaucoup de travail nous attend.

Et je ne parle ici que des défis immédiats en matière de droits de la personne.

Regardez par la fenêtre et vous verrez les bouleversements économiques à l'échelle mondiale, sur une échelle que nous n'avions pas vue depuis trois générations.

Et ce n'est pas tout : des défis d'envergure véritablement planétaire que nous ne faisons que commencer à comprendre, comme le terrorisme, l'appauvrissement des ressources et les courants d'intolérance sont partout.

Mon message, mes amis, c'est que s'il fut jamais un moment bien choisi pour décider de participer activement et prendre la responsabilité de trouver des solutions, c'est maintenant.

Le monde a besoin de votre engagement, de votre passion, de votre énergie, de vos idées, de votre enthousiasme et de votre leadership…

… le genre de qualités dont vous avez déjà fait preuve à titre de jeunes parlementaires, en prenant position et en débattant avec passion des questions qui vous tiennent à cœur.

Mais nous avons aussi besoin que vos contemporains moins mobilisés puissent reconnaître que ceci n'est pas un club fermé. Ils et elles ont aussi la capacité de suivre vos traces et se laisser guider par votre bon exemple.

Voici le défi que je vous lance :

Vous devez continuer à tracer votre propre voie, mais vous devez aussi inspirer vos amis, vos collègues, vos pairs à en faire de même en se mobilisant et en participant.

Aidez‐les à comprendre que leur voix, leurs idées, leur implication et leur contribution font réellement une différence.

Aidez‐les à comprendre que la roue des droits de la personne et de la démocratie tourne plus rondement quand plus de personnes viennent y mettre la main.

Et montrez‐leur ce que vous savez déjà :

Ce qui est vraiment important est en réalité pas mal intéressant.

Et que le fait de renforcer notre pays et notre démocratie enrichit en retour la qualité de notre propre vie.

Donc, je vous lance de défi. Au risque d'avoir l'air d'en rajouter, je voudrais vous affirmer le plus clairement possible que notre pays a besoin de vous pour le faire.

Quel est votre grand projet? Quelle est votre vision?

Laissez‐moi vous présenter un exemple qui me vient d'une personne qui a joué un rôle politique, le regretté Israel Asper. Il a vu certains défis et possibilités que je viens de partager avec vous et c'était un visionnaire.

Grâce à lui, nous érigeons le Musée canadien pour les droits de la personne dans le but de mobiliser, de responsabiliser et d'inspirer.

Nous construisons ce lieu afin qu'il serve de rappel constant du fait que tout le monde peut faire une différence dans la vie d'une autre personne.

Nous savons que la démocratie et les droits de la personne prennent leurs racines au même endroit.

Nous savons que la force de nos démocraties est directement proportionnelle aux droits et aux libertés auxquels nous avons droit.

Nous savons que ces mêmes droits s'accompagnent de grandes responsabilités.

L'histoire nous le rappelle encore et encore, pas seulement ici mais partout dans le monde.

Le Musée canadien pour les droits de la personne nous mettra au défi de rassembler de nouveau nos forces.

Le Musée canadien pour les droits de la personne nous mettra au défi de grandir, de nous faire entendre et de nous mobiliser à titre individuel et à l'échelle du pays.

Le Musée nous inspirera à imaginer ce que nous souhaitons voir notre pays devenir. Il nous rappellera également que tout comme nous avons déjà surmonté des obstacles…

…nous pouvons encore le faire avec les obstacles qui s'élèvent toujours devant la création du genre de pays que nous croyons le Canada capable de devenir.

Le nouveau musée pour les droits de la personne du Canada sera beaucoup de choses, mais au cœur de ce qu'il offrira se trouvera une rencontre inspirante avec les droits de la personne.

C'est là l'essentiel.

Comment allons‐nous y parvenir?

Une des principales façons consiste à stimuler la réflexion en démarrant une nouvelle conversation à propos des gens qui ont fait de vrais changements au sein de notre pays. Ces champions et défenseurs des droits de la personne qui ont abattu les obstacles afin que les autres aient la voie libre.

C'est d'une importance vitale, parce qu'une des choses qui vous saute rapidement au visage en lisant et en entendant les témoignages de ces champions des droits de la personne…

…c'est que les champions des droits de la personne en question sont presque toujours des gens comme les autres.

Ce sont des gens ordinaires qui en raison de choix ou de circonstances, ont été motivés et inspirés à faire des choses extraordinaires.

Je ne saurais trop insister sur l'importance critique et fondamentale de cette distinction.

Être inspiré par les droits de la personne est bien différent d'être inspiré par un athlète professionnel ou un musicien de renommée internationale.

Vous regardez quelqu'un caler un coup roulé de 80 pieds ou composer une symphonie en quatre mouvements et vous vous dites : " Jamais je n'y arriverais! "

Mais en entendant les témoignages vraiment inspirant des personnes qui ont choisi de prendre position ou de défier une injustice, ou encore d'arrêter un intimidateur, vous réalisez que tellement de personnes aujourd'hui reconnues comme des pionniers des droits de la personne…

…n'avaient aucune habileté ni talent particulier, autre que la force de leur propre conviction.

Des gens ordinaires et de la motivation. C'est tout ce qu'il faut pour créer des défenseurs des droits de la personne.

Alors, quand les visiteurs afflueront au Musée canadien pour les droits de la personne, nous leur rappellerons ceci : chacun d'entre nous peut faire une différence. Aucune formation spéciale n'est requise pour faire tourner la roue de la démocratie et des progrès humains.

Laissez‐moi vous dire que c'est une sensation très vivifiante que de réaliser que vous possédez déjà ce qu'il faut pour faire une différence dans notre monde.

Donc, nous veillerons à ce que les gens voient leur propre potentiel se refléter vers eux lors de leur visite au Musée.

Un autre élément dont nous nous servirons pour vous inspirer est l'architecture.

Je ne sais pas si vous avez lu la chronique de Doug Speirs la semaine dernière. Il écrivait : " Il faut plus que des rues sans nids de poule et un déneigement efficace pour faire d'une ville une ville exceptionnelle. Il faut des attraits exceptionnels, des éléments de calibre mondial qui touchent le cœur et l'esprit des gens qui y vivent et inspirent les gens d'ailleurs à venir les voir. " 

Nous savons qu'en voyant de près notre édifice, les gens sont renversés.

Encore une fois, c'était voulu ainsi. Nous n'y avons pas consacré 351 millions de dollars pour rien.

Même avant d'arriver au cœur de nos expositions et de nos programmes, vous vous sentirez déjà motivés et inspirés.

Le simple fait de pénétrer à l'intérieur du bâtiment est une forte expérience en soi.

Et c'est là le secret. Comme le disait si bien Doug, il faut toucher le cœur et l'esprit des gens.

Nous créons des occasions pour que les gens soient incités à vouloir s'impliquer, à vouloir s'immerger dans quelque chose d'important et à vouloir préserver cette sensation intangible mais puissante de faire partie de quelque chose non seulement d'important, mais de vraiment spécial, personnellement significatif et unique.

Une architecture exceptionnelle possède ce pouvoir.

Les gens viendront de partout dans le monde découvrir une architecture qui remue l'âme et qui capture le meilleur de l'esprit humain.

Nous sommes en train de la construire ici au centre‐ville de Winnipeg.

Et nous y célébrons aussi le Canada.

C'est le Musée canadien pour les droits de la personne.

Oui, nous étudierons en détail les moments les plus tristes et les plus regrettables du passé de notre pays.

Mais nous sommes tellement fiers de notre pays et croyons tellement fort que nous vivons dans un pays qui a sa place parmi les grands, surtout quand on pense à sa contribution sur la scène mondiale.

Nous croyons que le Canada, et que nous tous et toutes en tant que Canadiens et Canadiennes, avons quelque chose de durable et d'universellement précieux à offrir.

Et nous croyons que l'avenir de ce pays sera radieux et que le pays connaîtra de meilleurs jours encore au cours des années à venir.

Nous voulons créer un musée qui ressemblera les Canadiens et les Canadiennes;

…qui renouvèlera notre compréhension de notre raison d'être commune;

…qui nous inspirera à contempler notre propre rôle de citoyens et citoyennes de la plus grande démocratie du monde et qui incitera à penser à ce que nous pouvons encore accomplir en collaborant les uns avec les autres.

Notre but consiste à inspirer davantage de Canadiens et de Canadiennes à suivre votre exemple : 

Participer à la poursuite et à la pratique de la démocratie comme étant une bonne chose en soi. 

Et pour veiller à ce que plus de Canadiens et de Canadiennes puissent voir comme nous les bienfaits de la démocratie…

…l'égalité des chances de participer, la possibilité d'avoir une opinion divergente, le dialogue comme instrument de choix en résolution des conflits…

…ainsi que les mécanismes par lesquels nous arrivons à mieux nous comprendre, à éliminer les obstacles et à créer un monde équitable et plus humain.

Vous vous êtes déjà prouvé d'être des leaders.

Mais le Canada a besoin de vous pour progresser et inspirer les autres à en faire de même.

Au Musée canadien pour les droits de la personne, nous relèverons aussi ce défi.

C'est la raison pour laquelle nous créons cet endroit.

Ensemble, nous saurons inspirer et équiper davantage de nos concitoyens et concitoyennes à saisir le flambeau;

… à reconnaître le meilleur de ce que ce pays peut devenir;

… et à nous rappeler mutuellement que le fardeau du progrès s'allège avec chaque personne qui découvre en soi la force de nous aider à le transporter.

Merci.

Ce communiqué date de plus de deux ans

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