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Allocution prononcée par Président-directeur général Stuart Murray à la conférence des écoles UNESCO

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

La version prononcée fait foi.

Bonjour, bon après‐midi!

Merci de cette présentation et merci de m'avoir invité à échanger avec vous aujourd'hui.

On me dit qu'il y a ici aujourd'hui des gens parlant quelque 21 langues différentes, issus de 34 différentes écoles du Canada, des États‐Unis et d'aussi loin que l'Allemagne.

Au nom de tout le monde au Musée canadien pour les droits de la personne : bienvenue à Winnipeg.

J'ai cru comprendre qu'il y avait eu pas mal de commentaires au sujet de la température. C'est vrai que le fond de l'air était plutôt frais cette semaine. 

Mais, ayant grandi dans les provinces des Prairies canadiennes, je peux vous assurer qu'il ne fait pas toujours froid comme cela à Winnipeg.

Il fait parfois beaucoup plus froid. 

La vérité, cependant, c'est que les gens visitent cette merveilleuse province en toutes saisons. Ils n'ont besoin pour cela que d'une bonne raison. 

Et comme vous en faites la preuve aujourd'hui, la cause des droits de la personne en est une excellente. 

Nous sommes depuis longtemps de cet avis au Musée canadien pour les droits de la personne et ce sont des gens et des organismes comme le Global College, ici à l'Université de Winnipeg qui font de notre ville une destination pour l'apprentissage et le dialogue en matière de droits de la personne deux ans avant même que notre Musée n'ouvre ses portes. 

Permettez‐moi donc de remercier de nouveau nos partenaires du Global College, et du ministère de l'Éducation du Manitoba d'avoir organisé cette importante conférence. 

Et puis, merci du fond du cœur à vous, étudiants et professeurs réunis ici cette semaine. 

Au Musée canadien pour les droits de la personne, nous considérons que l'ingrédient le plus important de l'action en faveur des droits de la personne, c'est l'éducation.

C'est pourquoi l'éducation est au cœur de la mission de notre musée et je veux saluer le leadership dont vous faites preuve en apportant ici à Winnipeg vos réflexions, vos connaissances et votre passion à l'égard des droits de la personne. 

Je veux aborder trois sujets avec vous cet après‐midi.

Je voudrais d'abord vous faire comprendre pourquoi nous bâtissons ce projet qui a pour nom le Musée canadien pour les droits de la personne. Un immense projet : 

Une gestation de quinze ans. Un investissement de trois cent cinquante millions de dollars. 

À notre avis, ce temps et cet argent ne sauraient être mieux investis. Mais lorsque vous retournerez dans vos villes et vos écoles respectives et parlerez de votre séjour à Winnipeg, j'espère que vous comprendrez pourquoi ce projet est tellement important.

Deuxièmement, j'aimerais vous en dire un peu plus au sujet de l'éducation comme catalyseur de l'action en faveur des droits de la personne. 

Je sais que c'est une passion que nous partageons. 

Cette conférence elle‐même repose sur la conviction que lorsqu'il faut détruire les barrières qui nous divisent l'éducation, l'apprentissage et le dialogue sont les outils les plus puissants à notre disposition. 

L'éducation est à la base de ce que nous faisons au Musée canadien pour les droits de la personne, et j'aimerais vous en dire davantage sur notre approche de l'apprentissage en matière de droits de la personne. 

Enfin, je voudrais que vous sachiez pourquoi ce projet doit vous être cher quand vous partirez d'ici aujourd'hui.

Déjà votre vie s'est enrichie d'occasions de voyager et d'apprendre.

Vous allez continuer d'être attirés dans plusieurs directions à mesure que vous suivrez vos rêves et votre cœur. Mais j'espère que vous resterez en contact avec le Musée, partout où vous mèneront vos pas.

Alors que j'étais à peine plus âgé que vous, j'ai poursuivi mon propre rêve. J'ai pris la route et suis devenu gérant du groupe rock Blood, Sweat & Tears. 

Ce fut une expérience incroyable. De là, mon cheminement de carrière m'a amené à diriger une entreprise, puis un parti politique, à bifurquer ensuite dans le secteur de la santé et enfin, ici comme P‑DG du Musée canadien pour les droits de la personne.

Quand j'avais votre âge, aurais‐je pu imaginer que ma vie suivrait un tel parcours? 

Jamais.

Ainsi, le chemin de votre vie empruntera plusieurs directions, d'une façon que vous ne pouvez pas prévoir en ce moment. 

Mais il y a certaines passions, certaines convictions, certains principes qui ne nous quittent jamais, où que nous allions. 

Et, à titre de citoyens à la conscience universelle qui vous êtes déjà engagés pour la cause des droits de la personne j'espère que ce musée que nous construisons conservera toujours une place dans votre cœur, que ce sera un lieu auquel vous penserez et où vous reviendrez souvent.

J'espère que vous en viendrez à voir le Musée canadien pour les droits de la personne sous le même angle que moi :

comme un levier d'action qui nous permet d'accélérer le rythme du progrès humain le plus important : celui qui fait en sorte que les citoyens de ce monde vivent sans barrières et libres d'être qui ils sont. 

Mais, voyons d'abord pourquoi nous bâtissons le Musée canadien pour les droits de la personne.

Il y a beaucoup de raisons, mais je veux en aborder deux.

La première est d'offrir à d'autres les outils leur permettant de voir le monde comme vous le voyez.

Vous êtes venus ici aujourd'hui déjà engagés à l'égard des droits de la personne. 

Déjà mobilisés.

Déjà nantis d'un sens du devoir, de passion et de principes et de l'intime conviction que l'on peut faire de ce monde un monde meilleur. 

Le rôle du Musée canadien pour les droits de la personne est de fournir aux autres les convictions dont vous êtes déjà pourvus aujourd'hui.

De les inspirer à agir. De les motiver à agir. 

La première étape pour quiconque veut pouvoir agir en faveur des droits de la personne est de reconnaître qu'il a la capacité de faire une différence. 

Chacun de nous peut prendre parti pour les droits de la personne. Mais la première étape essentielle est d'en prendre conscience. 

Conjuguer la volonté d'agir avec les outils du changement; voilà la recette d'une véritable responsabilisation. 

Donnez aux gens les bons outils et ils feront des merveilles. 

Eh bien, c'est ce que nous faisons au Musée canadien pour les droits de la personne. 

N'importe qui peut être un champion des droits de la personne à condition d'en avoir l'inspiration et les outils. 

Alors, faisons cela. Créons plus de champions! 

Exploitons les histoires de personnes qui produisent de véritables changements dans le monde; surmontant d'incroyables obstacles; faisant preuve d'une résilience, d'un courage exceptionnels et de la force de l'esprit humain. 

Apprenons de ces histoires. Parlons‐en. Et servons‐nous‐en pour éclairer de nouvelles pistes nous permettant de bâtir le monde que nous tous, dans cette salle, croyons possible. 

Comme première étape, bâtissons un lieu qui rappelle à chacun de nous que de petits gestes peuvent entraîner de grands changements. Et qu'il est souhaitable de prendre position et de s'exprimer, même si votre voix commence à trembler un peu.

Nous pouvons susciter le désir de faire une différence. Nous savons cela. Et le Musée fournira l'étincelle qui allumera chez d'autres le feu qui brûle déjà en vous. 

Nous croyons que l'occasion de créer des champions des droits de la personne est une excellente raison de créer un musée des droits de la personne. 

Et si nous pouvons inspirer les autres afin qu'ils se fassent champions des droits de la personne, nous pouvons accélérer le rythme du changement. 

C'est un peu grâce à des leaders comme vous que nous pouvons regarder le monde et observer des signes notables de progrès. Parfois de progrès considérables. 

Aussi peu qu'il y a dix ans, peut‐être même cinq ans, personne ne vous aurait pris au sérieux si vous aviez dit qu'une personne de race noire pouvait légitimement aspirer à devenir président des États‐Unis. 

C'était inimaginable.

Il y a dix ans, peu de gens auraient cru que les mariages entre personnes de même sexe seraient légalisés ou que des électeurs, tant homosexuels qu'hétérosexuels seraient appelés à voter là‐dessus.

Mais regardez ce qui s'est produit depuis seulement deux ans.

Je regarde dans cette salle et je vois que la plupart des étudiants ici présents ont grandi à l'ère d'Internet.

Mais au début de celle‐ci, même il y a dix ans, la culture informatique était sous domination masculine. 

Personne n'aurait jamais pensé qu'en 2012, les P‑DG de compagnies telles que Yahoo, Hewlett Packard et IBM seraient tous des femmes.

Il y a donc eu un progrès incroyable dans une période de temps incroyablement brève. Des barrières obstruant l'accès aux droits universels de la personne sont tombées rapidement.. 

En un sens, nous sommes tous témoins d'une évolution remarquable et sans précédent des droits de la personne. 

C'est votre génération qui a aidé à concrétiser ces changements extraordinaires. J'espère que cela vous inspire beaucoup de fierté. 

Mais ne vous arrêtez pas maintenant!

Car si, en observant le monde, on peut constater le type de progrès que je viens de mentionner en regardant avec une autre paire de lentilles, on peut aussi observer d'immenses besoins humains et des souffrances criantes qui persistent. 

Vous savez bien cela.

Dans bien des écoles, l'intimidation est endémique. 

Des enfants sont méprisés, raillés et blessés tant physiquement qu'émotivement juste à cause de ce qu'ils sont.

L'intimidation est un affront aux droits de la personne et c'est un domaine où il reste encore un immense travail à accomplir.

Mais, il n'y a pas que l'intimidation.

Dans toute l'Amérique du Nord, et à coup sûr ici au Canada, les barrières dressées devant les peuples autochtones sont multiples comparativement au reste de la population. 

Dans une certaine mesure, nous avons à peine accompli de minces progrès au cours des dernières décennies. 

Encore en décembre 2012, lorsqu'un bébé autochtone quitte l'hôpital dans une grande ville du Canada, cet enfant est exposé à un risque dramatiquement plus élevé de connaître la pauvreté, la maladie, l'incapacité, des problèmes d'apprentissage et à avoir affaires avec les systèmes de protection de l'enfance et de justice criminelle qu'un enfant non autochtone. 

Autrement dit, avant même que cet enfant quitte l'hôpital, la chance joue contre lui. 

Ce qui est tout simplement inacceptable dans des nations jouissant de la richesse et des privilèges qui sont nôtres dans des pays comme le Canada et les États‐Unis.

Et, bien que nous ayons connu des progrès rien moins que remarquables en matière de droit des genres, de droits des femmes ou de droits des personnes handicapées je crois que nul d'entre nous dans cette salle ne pourrait dire que notre tâche est terminée. 

Pour trop de gens, les droits de la personne demeurent loin d'être garantis. Nous vivons toujours dans un monde où subsistent beaucoup de souffrances, de blessures et d'obstacles inutiles à des chances égales. 

Cela amène donc la question :

Pouvons‐nous accélérer le rythme du progrès? 

Je sais que nous le pouvons.

Le Musée canadien pour les droits de la personne sera un lieu où nous pourrons plus rapidement nous attaquer à ces obstacles.

Si nous avons observé des changements extraordinaires au cours des dix dernières années, engageons‐nous à accélérer le rythme du changement durant la prochaine décennie. 

Et ici, j'aimerais vous parler de la raison pour laquelle nos partenariats avec des enseignants, des écoles et des étudiants comme vous sont si importants pour notre Musée.

Comme en témoigne votre conférence d'aujourd'hui :

La semence du changement peut être plantée et cultivée dans une classe.

Mais, prendre parti pour les droits de la personne ne s'arrête pas à la porte de la classe.

Vous le savez. 

Il en va de même pour notre Musée. 

Oui : vous serez inspirés, motivés et mobilisés quand vous vous trouverez à l'intérieur de notre magnifique bâtiment. Mais, vous ne serez pas au Musée tous les jours de l'année.

C'est pourquoi nous avons, au cours des dernières années, travaillé à établir des partenariats avec des écoles et des universités, des organisations d'enseignants, des ministères de l'Éducation et des chercheurs en droits de la personne de tout le Canada.

Ces liens posent le décor de l'une de nos plus importantes réalisations des dernies mois, la création de notre département d'apprentissage et de programmation. 

Nous, du Musée, avons pris l'engagement de faire en sorte que le Musée canadien pour les droits de la personne produise des bénéfices réels bien au‐delà de nos portes.

En fait, avec nos partenaires du secteur de l'éducation, nous cherchons activement à éliminer les frontières entre ce que nous offrons à l'intérieur des murs du Musée et les leçons et discussions auxquelles vous participez dans la classe. 

En voici un exemple récent :

Tout juste la semaine dernière lors de l'assemblée annuelle publique du Musée, nous avions le plaisir d'accueillir le président de la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants, qui représente près de 200 000 enseignants dans tout le Canada. 

Eh bien! Les enseignants du Canada sont déjà à l'avant-scène au Canada pour ce qui est de l'éducation sur les droits de la personne. 

Les enseignants comme ceux qui se trouvent dans cette salle aujourd'hui dispensent donc en classe des enseignements appropriés à tous les âges à propos de l'intimidation, du racisme, des genres, des capacités, des orientations sexuelles et d'autres sujets. 

Mais qu'arriverait-t-il si nos enseignants, ici à Winnipeg avaient élaboré une ressource efficace en classe susceptible d'accroître la compréhension des jeunes à l'égard des questions de droits de la personne? 

Les éducateurs de Vancouver, Halifax ou Montréal auraient‐ils accès à ces outils pédagogiques? 

De même, si des enseignants créaient des ressources pédagogiques novatrices efficaces dans d'autres villes du Canada. Pourraient‐elles être partagées avec les enseignants d'ici?

Le Musée canadien pour les droits de la personne et la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants ont uni leurs forces pour rendre cela possible. 

Ensemble, nous avons pris l'engagement de travailler avec les éducateurs de tout le Canada afin de créer un inventaire pancanadien de tous les outils pour l'enseignement des droits de la personne. 

Il en résultera un ensemble d'outils national sans précédent pour les enseignants du Canada, une ressource ouvrant la porte à de nouvelles façons d'enseigner au sujet des questions de droits de la personne, qui, nous le croyons, inaugurera une ère nouvelle quant à la façon dont les étudiants canadiens… 

des étudiants comme vous en apprennent davantage à propos des droits de la personne.

C'est la création d'un Musée canadien pour les droits de la personne qui nous permet d'entreprendre une initiative nationale d'une telle envergure. 

Concrètement, il s'agira d'un outil qui permet qu'un travail comme celui que vous effectuez aujourd'hui à cette conférence puisse être partagé avec succès par des enseignants et des étudiants de tout le pays. 

Je sais que nous comptons ici aujourd'hui des étudiants des États‐Unis et d'autres pays. 

Permettez‐moi de vous assurer que vous aurez plein accès à ce type de ressources. De fait, le Musée canadien pour les droits de la personne vous sera toujours ouvert, tant en le visitant qu'en y accédant par votre téléphone intelligent ou votre ordinateur. 

Comme notre directeur des nouveaux médias aime à le dire, la technologie est un outil qui favorise le dialogue. 

Les médias sociaux et le Web sont devenus des outils incontournables tant pour la conversation que pour l'action, et les offres du Musée vous seront accessibles peu importe où vous vous trouviez dans le monde. En vérité, vos contributions de l'étranger ne feront qu'enrichir l'expérience que nous offrons à tous.

L'éducation étant au cœur de notre action, nous avons là une occasion inestimable de faire rayonner les contributions que nous pouvons tous faire personnellement au bénéfice du plus grand nombre. 

Mais l'idée que j'aimerais le plus vous transmettre et la raison pour laquelle j'espère que vous viendrez éprouver comme moi une profonde fierté au Musée canadien pour les droits de la personne commence par une interprétation légèrement différente d'une citation maintes fois entendue :

" Soyez le changement ".

" Soyez le changement que vous voulez voir ". 

Vous avez entendu cela comme individus. Cela a peut‐être été mentionné au cours de cette conférence. 

Mais nous l'amenons un peu plus loin. Nous l'incarnons dans le tissu même de notre bâtiment et de notre organisation. 

Le Musée canadien pour les droits de la personne est à la fois un lieu qui symbolise les droits de la personne et un organisme qui en respecte les valeurs.

Notre Musée est un lieu où des gens de toutes capacités pourront non seulement se sentir bienvenus, mais aussi participer activement. 

C'est pourquoi nous avons modifié non seulement la façon dont le bâtiment est construit, mais celle dont les expositions sont créées. 

Nous disposons d'une équipe nationale de conseillers, ayant chacun une incapacité différente afin de nous assurer que l'accessibilité inclusive n'est pas une adaptation à postériori, mais un élément de départ. 

Nous consultons directement les aînés autochtones tout comme nous avons notre Conseil consultatif de la jeunesse autochtone. 

Pourquoi? Parce qu'un lien de confiance ne se crée pas avec condescendance. Il faut y travailler avant la première pelletée de terre. 

En ce moment même, nous travaillons à établir le coût de l'admission. Et, bien sûr, nous devons établir un prix raisonnable qui nous permettra de couvrir nos frais d'exploitation.

Mais nous devons aussi considérer un autre type d'équité, de respecter une politique d'entreprise faisant en sorte que les frais d'admission ne seront jamais une barrière financière pour ceux qui se présenteront à nos portes. 

Un musée pour les droits de la personne doit être ouvert à tous. 

Et le nôtre est un musée où, si une personne de votre âge demande s'il y a des toilettes où les visiteurs transgenres se sentiront à l'aise et, en passant, la question nous a été posée la semaine dernière la réponse n'est pas un air perplexe. 

La réponse est plutôt : " Oui, bien sûr qu'il y en aura. Parce que ce Musée est votre musée et que vous y serez bienvenu peu importe de quoi vous avez l'air, d'où vous venez ou qui vous êtes. "

Alors, quand vous retournerez dans votre classe, que ce soit à l'autre bout de la ville, à l'autre bout du pays ou au bout du monde sachez qu'il y a un lieu qu'il y aura toujours un lieu où la langue des droits de la personne est parlée en toute liberté et où toutes les personnes sont célébrées, estimées et bienvenues. 

Lorsque vous aurez besoin d'un moment personnel d'inspiration, pensez à ce lieu et dites‐vous qu'il y a toujours un endroit où la flamme des droits de la personne brille ardemment. 

Partagez la fierté que nous, au Musée éprouvons à l'égard de ce projet. 

Faites‐la vôtre.

Gardez contact avec nous. Partagez vos réflexions avec nous. 

En 2014, lorsque nous ouvrirons nos portes, venez nous visiter. 

Et quand vous le ferez, préparez‐vous à repartir pleins d'idées, d'une nouvelle énergie, et munis d'outils qui vous permettront de pousser plus loin le genre de travail que vous accomplissez aujourd'hui à Winnipeg. 

Bon voyage.

J'espère que nos routes se croiseront de nouveau bientôt.

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