Passer au contenu

Allocution prononcée par Président-directeur général Stuart Murray à la 2012 Assemblée publique annuelle du MCDP

Mots-clés :

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

La version prononcée fait foi

Merci, Eric.

Bon matin à vous tous!

Merci à nos merveilleux hôtes de l'école secondaire Sisler et bonjour et Hello à tous ceux et celles qui se joignent à nous aujourd'hui, que ce soit ici‐même à Winnipeg ou en ligne. 

Si vous lisez notre blog hebdomadaire – ou si vous nous suivez sur Twitter ou Facebook – vous êtes déjà familier avec certains travaux que notre personnel accomplit au fur et à mesure que nous avançons notre construction en vue de notre ouverture, en 2014.

Les réunions publiques comme celle‐ci sont très importantes.

Elles sont une occasion de prendre du recul et de réfléchir à l'ensemble du projet. Elles nous donnent aussi une occasion de parler directement aux Canadiens et Canadiennes du travail que nous avons effectué durant la dernière année et des étapes qui restent à franchir.

Et laissez‐moi vous dire ceci :

Quand je quitte mon bureau et que je pense où notre musée est rendu aujourd'hui et à tout le travail que notre équipe a accompli durant l'année qui vient de s'écouler… Je suis très fier.

Voici pourquoi :

Le processus de construction d'un musée pour les droits de la personne – et le faire correctement – est complexe.

À chacune des étapes, pour le faire bien, il faut nous assurer que les décisions tiennent compte de ce que nous avons entendu au cours de nos consultations publiques nationales;

Cela signifie aussi un dialogue continu avec les communautés ethnoculturelles, les défenseurs des droits de la personne et les conseillers pédagogiques;

Cela signifie de nous assurer que nos décisions peuvent soutenir l'examen et les attentes des observateurs externes, et surtout, les grands espoirs que les Canadiens et Canadiennes ont mis en nous.

Concrètement, cela signifie qu'il nous faut créer un musée des droits de la personne qui sera source de fierté nationale.

Il existe vraiment un débat passionné sur la façon dont ce Musée raconte certaines histoires. Et il existe un débat sur quelles histoires nous devrions raconter. 

En fait, une discussion animée accompagnera sans doute tous les aspects importants de ce projet.

Et c'est très bien ainsi!

Les droits de la personne sont bien mieux défendus par le biais de l'éducation et de la sensibilisation du public, lesquels exigent tous deux un dialogue ouvert et un débat énergique. Il existe des milliers de façons d'aborder notre thématique. Chacun et chacune a une opinion… et certains en ont de très fortes!

Notre défi, en tant que leaders du Musée, est de prendre des décisions difficiles sur le contenu du programme d'ouverture, tout en sachant qu'il n'y aura jamais d'unanimité.

Si votre Musée est voué à la commémoration et à la célébration, il doit alors être approprié de se concentrer uniquement sur la tragédie. Mais si votre Musée vise à éduquer et à inspirer l'action, il doit alors également inclure des exemples où l'action a permis de progresser en regard des droits de la personne.

Il faut donc faire deux choses :

1. Trouver des moyens efficaces d'exposer les problèmes – afin d'aider les gens à apprendre pourquoi l'action est essentielle. 

2. Trouver des moyens efficaces de démontrer comment les interventions peuvent produire des résultats – afin d'aider les gens à apprendre qu'ils peuvent faire une différence.

Voilà ce que nous entendons en disant que nous nous efforçons d'accéder à une approche équilibrée. Nous ne disons pas qu'il faut adoucir l'histoire ou dissimuler des abus. Nous parlons ici d'injecter de l'espoir.

Et nous devons le faire avec une lentille canadienne, dans une perspective canadienne et en nous assurant que des exemples canadiens sont intégrés. Après tout, il s'agit bien d'un musée national canadien.

Ainsi, quand on parle d'histoires positives, nous parlons de choses comme le leadership mondial du Canada en matière de loi sur le mariage des personnes de même sexe. Nous parlons d'un engagement envers la vérité et la réconciliation et d'une reconnaissance des abus dans les pensionnats. Nous parlons du fait que les excuses publiques constituent une voie vers la guérison. Nous parlons de la montée des programmes de lutte contre l'intimidation et de l'acceptation des droits linguistiques.

Mais nous raconterons aussi les histoires où le Canada a achoppé. Ce sera tout autant primordial. Mais en même temps, cela ne peut être la seule chose à présenter. Cela ne peut être simplement un hall de récriminations.

Ce qui me ramène à l'éducation. C'est le but de cette école. Et c'est aussi le but de notre Musée. Nos galeries, expositions et programmes publics viseront justement à éduquer et à inspirer l'action en faveur des droits de la personne.

Nous faisons de solides progrès en vue de cet objectif. C'est ce qui me rend fier quand je réfléchis à là où nous étions et là où nous sommes aujourd'hui.

Il y a un an, nous n'avions qu'une grande coquille d'acier et de béton.

Aujourd'hui, nous avons une merveille de l'architecture; l'extérieur de notre immeuble est entièrement terminé, jusqu'au dernier panneau de verre. 

Il y a un an, nous avons eu d'excellents plans d'expositions et de galeries – des plans basés sur un volume énorme de consultation, de collaboration et de raffinement continu.

Mais aujourd'hui même, nous passons de la planification…

À la réalisation!

En collaboration avec certaines des firmes les plus créatives du Canada et du monde, nous avons lancé le processus d'élaboration des expositions que vous pourrez voir lorsque vous visiterez le Musée, en 2014.

L'année dernière, nous avons promis qu'un des éléments clés de ce Musée serait une riche programmation publique qui offrirait de nouvelles possibilités d'apprentissage et de discussion sur les droits de la personne. 

Aujourd'hui, alors que nos portes ne sont même pas encore ouvertes, nous avançons déjà très bien sur cet engagement, avec des événements publics comme la série de conférences sur l'Holodomor que l'on proposait le mois dernier dans plusieurs villes canadiennes.

Nous sommes à deux ans de l'ouverture – et nous avons déjà un acompte sur notre promesse d'ouvrir de nouvelles portes pour apprendre, parler et agir sur des questions essentielles autour des droits de la personne.

Notre bâtiment remarquable à La Fourche constitue l'ossature de notre Musée, mais l'éducation en est le cœur.

Nous établissons des partenariats avec les écoles et les universités, avec les organisations d'enseignants, avec les ministres de l'éducation et avec des experts des droits de la personne de partout au Canada.

Ces relations ont préparé le terrain pour l'une de nos plus importantes réalisations des derniers mois : le développement de notre département Éducation et programmation.

Notre équipe de l'éducation et de la programmation s'est engagée à ce que ce Musée ait un avantage très réel dans chaque salle de classe de ce pays. 

Non seulement lorsque les élèves visitent le Musée, mais à chaque jour. Et ce matin, nous annonçons une initiative qui va permettre d'y parvenir.

Je suis très heureux de saluer la présence ici aujourd'hui de Paul Taillefer, président de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, qui a fait le voyage à partir d'Ottawa pour se joindre à nous aujourd'hui.

Les enseignants et enseignantes du Canada sont déjà à l'avant-garde de l'éducation dans le domaine des droits de la personne dans ce pays.

Ces personnes ont déjà amené dans les salles de classe un apprentissage adapté selon l'âge autour des questions de l'intimidation, du racisme, du sexe, de la capacité, de l'orientation sexuelle et d'autres questions.

Mais que se passe‐t‐il si les enseignants d'ici à Sisler mettent au point une méthode d'enseignement efficace permettant à nos enfants de mieux comprendre des questions de droits de la personne? 

Existe‐t‐il un moyen pour les éducateurs de Vancouver, de Halifax ou de Montréal d'avoir eux aussi accès à ces outils d'enseignement?

Et si des enseignants d'une autre ville canadienne mettent en place des méthodes d'enseignement novatrices qui s'avèrent efficaces… Pourraient‐elles être partagées avec les enseignants d'ici?

C'est avec un grand plaisir que j'annonce ce matin que le Musée canadien pour les droits de la personne et la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants ont uni leurs forces pour y arriver.

Ensemble, nous travaillerons avec les éducateurs de partout au Canada afin d'établir un inventaire national des outils pédagogiques concernant les droits de la personne.

Le résultat consistera en une trousse d'outils nationale sans précédent pour les enseignantes et enseignants du Canada – une ressource qui ouvrira les portes à de nouvelles méthodes d'enseignement sur les questions de droits de la personne, et, croyons‐nous, qui marquera une ère nouvelle dans la façon dont les étudiantes et les étudiants canadiens en apprennent davantage sur les droits de la personne.

Ce n'est pas seulement une grande idée. C'est une initiative que nous mettons déjà en œuvre, et c'est une autre illustration claire du rythme des progrès du Musée. 

Cette trousse d'outils nationale est un important exemple d'idées qui se transforment en actions.

Cette transition –– de la planification aux opérations –– met en évidence le cœur même de notre préoccupation des derniers mois au Musée et certainement de l'année à venir. 

Vous serez à même de voir cette transition aux opérations alors que nous allumerons l'éclairage intérieur et que la Tour illuminée de l'espoir deviendra un élément permanent dans le ciel nocturne de la ville.

Vous verrez aussi ce changement se réaliser au fur et à mesure que du personnel clé s'ajoutera, conformément à notre plan de dotation qui s'étale sur plusieurs années. 

Nous avons en effet affiché la semaine dernière un bon nombre de postes dans des domaines comme la gestion des installations, la planification de la sécurité et la vente au détail – des rôles opérationnels clés qui vont s'inscrire dans notre ascension vers l'ouverture, en 2014.

Vous verrez encore ce changement se concrétiser alors que nous ferons de plus en plus d'annonces concernant la programmation… comme celle que nous faisons aujourd'hui.

Et vous réaliserez enfin cette transition alors que nous dévoilerons les détails de nos plans d'exposition au printemps 2013 et que nous vous offrirons l'occasion de jeter un coup d'œil aux outils et aux technologies que nous utiliserons afin de donner vie à nos expositions.

Au cours du premier semestre 2013, nous annoncerons également la date officielle de notre ouverture.

Le choix de cette date sera le résultat de discussions entre le Musée, notre concepteur d'exposition principale, les entreprises qui fabriqueront nos expositions interactives les plus ambitieuses et complexes et nos partenaires de tourisme, tant au pays qu'à l'étranger… Tous des gens qui travaillent avec nous pour faire en sorte d'exploiter le moment idéal pour lancer un nouveau produit sur le marché.

Ce travail en vue de déterminer cette date idéale est en train de se faire, maintenant.

Nous avons sans contredit du pain sur la planche pour les mois à venir!
Au cours de la réunion d'aujourd'hui, vous allez entendre des gens qui aident à développer nos programmes et le contenu.

Notre équipe remarquable de recherche et de conservation montre la voie sur le développement du contenu. C'est un groupe incroyablement talentueux d'universitaires dotés de la meilleure formation dans les domaines liés aux droits de la personne.

Notre département de la conception, des nouveaux médias et des collections gère actuellement la production de plus de 80 différents projets – une charge de travail incroyable… mais les gens de cette équipe sont en train de le réaliser.
Notre équipe de l'éducation et de la programmation coordonne non seulement cette trousse destinée aux éducateurs que nous annonçons aujourd'hui… elle gère aussi un vaste portefeuille de programmes d'éducation pour les étudiants et le public en général.

Nous avons un groupe incroyable de gens talentueux. Beaucoup ont travaillé dans certains des meilleurs musées du Canada et dans le monde et dans des universités de partout au pays. Ils ont travaillé dans des endroits comme :

Le Musée canadien des civilisations
Le Musée canadien de la guerre
Le Musée des beaux‐arts du Canada
Le Quai 21 de Halifax
The Alberta Art Gallery
La colline du Parlement
et le comité des Jeux olympiques

Je ne me suis jamais senti aussi enchanté au sujet de ce projet qu'aujourd'hui, ni aussi fier des gens d'ici, des gens qui ont pris ce qui était une fois rien de plus qu'une idée et qui ont transformé cette idée en ce que nous voyons aujourd'hui.

Mais ce n'est pas fini!

Que vous soyez avec nous ici‐même à l'école secondaire Sisler où ailleurs au Canada ou dans le monde, je vous invite à rester en contact avec nous.

Lisez notre blog. Suivez‐nous sur Twitter. Cliquez " J'aime " sur notre page Facebook.

Nous poursuivons sans cesse notre croissance. Nous avançons à pleine vapeur jusqu'à ce que nos portes soient ouvertes, et nous continuerons d'avoir de nouvelles histoires et de nouveaux succès à partager avec vous.

Je vous remercie, chacun de vous, de partager cette journée avec nous. Nous vous remercions de votre intérêt, de votre compréhension, de votre engagement envers les questions de droits de la personne et de votre appui envers ce projet remarquable.

Le Musée canadien pour les droits de la personne est votre Musée. Il vous appartient. Et les progrès que nous avons faits aujourd'hui vous reviennent entièrement. 

J'invite maintenant notre chef des opérations financières, madame Susanne Robertson, à vous faire la présentation des faits saillants.

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.