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Entrée gratuite pour les 12 ans et moins du 27 déc au 5 jan | Gratuit pour tous les dimanches

Allocution prononcée par Président-directeur général Stuart Murray à PCL Constructors Inc., le 19 septembre 2011

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Edmonton (Alberta)

Je vous remercie de m'avoir invité à cette rencontre aujourd'hui. C'est un grand plaisir pour moi d'être ici avec vous.

J'aimerais d'abord vous exprimer ma plus sincère gratitude pour votre intérêt dans le Musée canadien pour les droits de la personne.

PCL est un partisan de longue date de ce projet; en plus de former un partenariat avec le Musée afin que cet édifice unique devienne réalité, PCL a contribué généreusement au projet, tout comme M. Ross Grieve, président de PCL. Merci de votre confiance dans le Musée, dans sa capacité à contribuer à changer le monde pour qu'il devienne meilleur.

J'aimerais insister aujourd'hui sur le caractère tout particulier de l'expérience que nous mettons sur pied au Musée canadien pour les droits de la personne. C'est un concept vraiment sans précédent, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde.

Le Musée est une aventure qui n'a jamais été tentée auparavant.

Il va changer notre vie.

Il va changer notre monde.

Il sera le rendez vous de gens de tous les horizons, de toutes les conditions et de tous les milieux de vie, non seulement à Winnipeg, mais dans les villes de partout au pays et ailleurs.

Nous entretenons déjà des liens avec l'Alberta, et plus spécialement Edmonton.

Nous avons visité l'Alberta à trois reprises au cours de nos rencontres publiques officielles, avec deux escales à Edmonton. Les Albertains nous ont donné leurs impressions concernant le Musée, et les récits sur les droits de la personne qu'ils considèrent importants de mettre en lumière dans le premier musée national du Canada à être établi depuis bientôt 40 ans.

En outre, Dominique Clément, professeur d'histoire sur les droits de la personne à l'Université de l'Alberta, est un membre très apprécié de notre conseil consultatif sur les droits de la personne. Deux autres membres du conseil d'administration du Musée viennent de l'Alberta : notre vice président, Eric Hughes de Calgary, et le Pr Wilton Littlechild d'Hobbema.

Nous cherchons également des avenues de collaboration avec le John Humphrey Centre for Peace and Human Rights en vue de faire avancer nos objectifs communs pour la création de programmes qui aideront à sensibiliser les jeunes aux droits de la personne, montrant comment Edmonton est devenue une ville reconnue dans la défense de ces droits.

En parlant des jeunes, je voudrais aussi vous entretenir de notre plan visant à offrir à des étudiants de partout au pays, y compris de l'Alberta, une expérience du Musée, que ce soit en personne dans le cadre de notre programme national de voyages étudiants, ou grâce à une présence Web très dynamique. Nous voulons qu'il y ait des programmes structurés pour bien préparer les jeunes Canadiens et Canadiennes à leur visite, et pour faire le suivi auprès d'eux; le Musée doit se doter d'une programmation attrayante. Les jeunes nous ont montré à de multiples reprises leur volonté de rendre le monde meilleur. Notre but est de leur donner les outils pour passer à l'action afin de promouvoir et de protéger les droits des personnes à l'échelle locale, nationale et même internationale. 

Nous avons eu l'honneur de rencontrer un certain nombre de sous ministres de l'Éducation de partout au pays la semaine dernière à Winnipeg. Récemment, nous avons aussi apporté notre collaboration à un gestionnaire de l'apprentissage au gouvernement provincial du Manitoba. L'une des raisons pour lesquelles nous avons choisi notre candidate, c'est qu'elle a travaillé au Protocole de l'Ouest et du Nord canadiens afin d'harmoniser les résultats d'apprentissage dans toutes les provinces et dans les territoires de l'Ouest. Nous souhaitons nouer ce genre de relations avec les étudiants albertains et les inviter à Winnipeg pour venir vivre une expérience muséale unique.

Bien qu'il reste encore deux ans avant l'inauguration du Musée, votre intérêt aujourd'hui est essentiel à sa réussite. 

Pourquoi? Parce que le Musée canadien pour les droits de la personne n'est pas destiné uniquement à devenir un centre d'apprentissage.

Ce sera un endroit où les gens viendront pour aider à changer le monde.

Et c'est mon devoir, à ce stade de la fondation du Musée, d'approcher les gens qui se joindront à nous dans cet important projet visant à écrire un tout nouveau chapitre dans l'histoire des droits de la personne au Canada.

Pour le monde, on n'est peut être qu'une personne parmi tant d'autres, mais pour une personne, on peut représenter tout un monde.1

Notre projet et notre mission ont une portée qui va au‐delà des individus et des organisations.

Nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de tous ceux qui veulent travailler, parler et écouter en vue de faire du Musée canadien pour les droits de la personne une véritable réussite. 

Ce soir, j'aimerais vous donner une idée de l'édifice en construction dans cette parcelle historique des terres visées par le Traité no 1 qu'on appelle La Fourche, au confluent des rivières Rouge et Assiniboine, à Winnipeg. Ce terrain représente aussi une porte d'entrée du site occupé par les Métis d'Upper Fort Garry et le gouvernement provisoire de Louis Riel, qui ont donné naissance à la province du Manitoba telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Je veux vous parler de l'édifice du musée proprement dit – une structure unique en son genre – qui prend forme actuellement dans ce lieu historique. Et j'aimerais aussi vous parler d'un travail qui est en cours présentement mais qui n'attire pas les projecteurs –

…le travail d'arrière-scène pour la préparation de nos expositions et de nos galeries. 

Le but du Musée canadien pour les droits de la personne est d'être un catalyseur du changement; une source d'espoir et d'optimisme; un endroit où les visiteurs peuvent vraiment sentir qu'ils ne sont pas simplement des spectateurs, mais qu'ils ont un rôle direct à jouer pour aider à rendre le monde meilleur.

Cette notion est intimement liée à la structure même de l'édifice. Chaque partie a sa propre signification, qui témoignera de notre vision des droits de la personne.

Commençons par les quatre piliers qui ancrent le musée au sol, dans la Terre mère, et qui symbolisent l'importance vitale du respect des droits de la personne pour l'avenir de l'humanité. Quand les visiteurs entrent dans l'édifice, ils ont l'impression de descendre dans les entrailles de la terre. Le voyage débute dans l'obscurité, mais il se poursuit vers la lumière et l'espoir

On passe ensuite à la salle Buhler, la galerie de bienvenue qui accueille les visiteurs selon la tradition autochtone, rappelant que le Musée est bâti sur une terre visée par le Traité no 1.

Pour accéder aux expositions de la salle Buhler, les visiteurs doivent prendre une suite de plans inclinés dans le canyon anguleux. Les murs de ce canyon sont faits de béton noir, symbolisant à nouveau le manque d'espoir et la lutte, souvent associés aux droits de la personne.

Cependant, les plans inclinés sont tapissés d'albâtre blanc illuminé de l'intérieur; un nuage de verre invite le soleil à entrer, la luminosité se faisant de plus en plus présente à mesure que le visiteur monte dans l'édifice.

Des galeries s'échelonnent des deux côtés de l'angle, présentant un contenu et une programmation soutenus qui sont l'essence même de ce Musée et qui sont indispensables à l'atteinte de l'objectif du Musée, soit d'être un catalyseur du changement.

Le contenu des galeries sera aménagé en quatre volets principaux.

La première section représentera une introduction au Musée, aux terrains sur lesquels il est construit et au concept des droits de la personne. La galerie Introduction aux droits de la personne brossera un tableau général des droits de la personne afin d'aider les visiteurs à saisir ce que signifie aborder le monde du point de vue des droits de la personne. Cette galerie sera la " carte routière " pour le reste de la visite dans le Musée. Par exemple, il y aura une ligne du temps de l'histoire des droits de la personne, qui illustrera les événements marquants tels que la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme, et le droit de vote des femmes au Canada.

Dans la section suivante, on découvrira l'histoire des droits de la personne au Canada, cette partie étant composée de 3 galeries (il est à noter que tous les noms des galeries sont provisoires et peuvent changer) :

  • Droits des Autochtones – son but est de véhiculer la vision autochtone du concept d'humanité, et les luttes menées par les peuples autochtones pour faire valoir leurs droits au Canada. 
  • L'évolution des droits de la personne au Canada – cet espace mettra l'accent sur les incidents historiques où les droits de la personne ont été violés au Canada, relatant les luttes et les victoires de ceux qui se voyaient refuser ces droits. Parmi les événements soulignés, il y aura notamment celui du Komogata Maru et l'opération d'internement menée par le Canada. Et enfin : 
  • Le défi canadien – on y explorera l'état actuel de la législation en matière de droits de la personne et les instruments juridiques en vigueur au Canada, ainsi que les limites de ces droits.

La troisième section portera l'histoire des droits de la personne à l'échelle internationale.

  • Cette section débutera par l'Examen de l'Holocauste et explorera les événements qui ont mené une société démocratique moderne à sombrer dans le génocide de même que les stades du génocide, d'après les travaux de Raphael Lemkin. 
  • Nous y verrons la rédaction et l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme dans une galerie ayant pour thème Espoir et efforts constants. Cette galerie montrera comment la Déclaration a pris forme et les nombreuses déclarations et ententes conclues dans la foulée de ce document. On verra également les mouvements sociaux engendrés par des personnes engagées et passionnées qui ont travaillé d'arrache pied pour concrétiser ces déclarations, comme la Déclaration des droits de l'enfant, et la protection du droit à la vie. 
  • On passera ensuite à la galerie intitulée Briser le silence, qui examine 20 autres situations de violation brutale des droits de la personne sur une grande échelle, mettant en exergue 5 génocides officiellement reconnus par le Canada – l'Holodomor (famine en Ukraine), le Rwanda, le massacre de Srebrenica, l'Holocauste et le génocide en Arménie.

La dernière section du contenu, formée de 4 galeries, est consacrée aux enjeux touchant les droits de la personne.

  • Le Forum – sera une tribune participative destinée au dialogue et à la discussion sur la paix et les droits de la personne. L'accent sera placé sur les actions indispensables à la protection et à la promotion des droits de la personne en vue d'en faire une réalité — créativité, habilitation, dialogue et réseautage. Intervention, identité, sensibilisation, éducation et collaboration. 
  • Les droits de la personne aujourd'hui – cette galerie portera plus spécialement sur les enjeux actuels et les tendances qui se dessinent dans le domaine des droits de la personne, véhiculant la notion immuable que la lutte pour faire respecter les droits de la personne demeure un enjeu très préoccupant et urgent dans le monde. On y entendra les récits de gens qui consacrent leur vie à défendre les droits de la personne dans le monde. 
  • La section suivante, Regard sur le monde, sera un espace dédié à l'utilisation du photojournalisme et du documentaire comme outils de sensibilisation aux enjeux touchant les droits de la personne. 
  • Finalement, il y aura la galerie Passer à l'action – C'est là que nous verrons les rouages de l'activisme, de l'habilitation et de l'action personnelle. C'est là que nous examinerons comment chacun de nous peut faire la différence dans l'instauration et la promotion d'une culture des droits de la personne. Que ce soit en signant une pétition, en faisant du bénévolat ou en créant une organisation sans but lucratif, chacun peut faire quelque chose pour promouvoir les droits de la personne.

Les visiteurs pourront ensuite monter dans la Tour de l'espoir, le point culminant du voyage de la noirceur à la lumière, de la désolation à l'espoir. Cette tour offre une vue spectaculaire de Winnipeg et d'un paysage qui a été le théâtre de nombreuses luttes, parfois victorieuses, pour les droits de la personne.

Le voyage prend fin avec le Jardin de la contemplation (Garden of Contemplation). Depuis le début, nous sommes conscients que l'expression des droits de la personne au Musée suscitera des émotions très intenses chez bon nombre de nos visiteurs. Nous voulons les assurer de notre plus grand respect à cet égard. Il y aura donc des espaces en retrait où les visiteurs pourront méditer en toute quiétude.

Nous croyons fermement que ce musée représente une occasion unique de changer le visage de Winnipeg et de placer le Canada au premier rang des pays qui défendent les droits de la personne. 

À nouveau, j'aimerais vous exprimer mes plus sincères remerciements pour m'avoir donné le privilège de vous entretenir du Musée aujourd'hui.

Depuis notre siège social à Winnipeg, en plein cœur du Canada, notre mission est de travailler à bâtir un monde meilleur. Nous invitons chacun de vous à nous joindre dans la poursuite de cette mission. Merci infiniment! Thank you!

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1Heather Cortez

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

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