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Des histoires relatives aux droits de la personne présentées à la veille de l'ouverture en septembre
WINNIPEG (Man.) 13 août 2014 – Le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) a dévoilé aujourd'hui 10 histoires choisies dans les 10 galeries principales du Musée, pour donner un aperçu de la diversité du contenu que les visiteurs et visiteuses découvriront au Musée le jour de l'ouverture, en septembre.
"Le Musée mettra en lumière des histoires liées aux droits de la personne provenant du Canada et d'ailleurs dans le monde, au moyen de films, de textes, de technologie immersive, d'artéfacts et d'œuvres d'art", a expliqué le président‐directeur général du Musée, Stuart Murray, lors d'une conférence de presse aujourd'hui. "La portée du Musée est mondiale, mais les histoires qui y sont exposées sont profondément personnelles. Aujourd'hui, nous vous présentons certaines de ces histoires au moyen de vidéoclips et d'artéfacts, et par la rencontre avec deux personnes dont l'expérience est mise en lumière au Musée. C'est vraiment inspirant de voir toutes ces histoires réunies en un seul lieu, car on y découvre autant la fragilité que la force des droits de la personne."
Le personnel du Musée, dont les membres de la direction et de l'équipe de recherche et de conservation qui ont mis au point les expositions, a aidé à choisir les 10 histoires mises en vedette – tirées de chacune des 10 galeries principales – notamment :
- l'élection historique de Nelson Mandela en Afrique du Sud il y a 20 ans;
- les perspectives autochtones, illustrées par un poème composé par une poète, parolière et documentariste innue, et par une œuvre d'art originale recueillie dans le cadre du projet national des panneaux des esprits, s'adressant aux jeunes autochtones;
- la réalisation d'une adolescente, Maréshia Rucker, qui a utilisé les réseaux sociaux pour convaincre les autres élèves et leurs parents d'organiser un bal des finissants mixte en 2013 en Géorgie, aux États Unis;
- l'œuvre du défenseur canadien des droits des enfants, Craig Kielburger, militant moderne pour les droits de la personne et cofondateur de l'organisme Enfants Entraide et des activités Unis pour l'action (We Day);
- l'exposition de photos montée par Andréanne Pâquet pour favoriser la compréhension entre musulmans et non‐musulmans, et ce, en jetant un regard sur les raisons qui poussent les femmes à porter le hidjab;
- une version adaptée pour les enfants de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à découvrir au moyen de cartes volantes illustrées;
- l'expérience de Viola Desmond, une femme d'affaires noire de la Nouvelle‐Écosse qui, dans les années 1940, a été arrêtée et accusée parce qu'elle s'était assise dans la section d'un cinéma réservée aux Blancs;
- l'histoire de Tawney Meiorin, femme pompier de la Colombie‐Britannique, qui a été congédiée pour avoir échoué à un test d'évaluation de la condition physique nouvellement introduit et qui a porté sa cause jusqu'en Cour suprême
Deux Canadiens, qui ont été témoins directs d'événements faisant l'objet d'expositions au Musée, Sigi Wassermann et Ali Saeed, étaient présents pour témoigner en personne de leur histoire avec les représentants des médias.
Après une attaque à la grandeur du pays contre les résidences juives et les synagogues – ce qu'on a appelé la " Nuit de cristal " – Sigi Wassermann, alors âgé de 6 ans, a été envoyé seul en Grande‐Bretagne par ses parents, comme des milliers d'autres enfants juifs, pour échapper à la violence génocidaire qui s'annonçait. Il habite à Winnipeg depuis de nombreuses années, mais ce n'est que depuis quelques années qu'il parle de cette expérience.
" Pendant des années, je n'en ai pas parlé publiquement, dit‐il. Maintenant, j'en parle lorsqu'on me le demande. Je crois qu'il faut continuer à rappeler l'histoire de l'Holocauste. C'est pourquoi j'ai relaté mon histoire au Musée canadien pour les droits de la personne. "
Ali Saeed vivait en Éthiopie au moment de la Terreur rouge, époque à la fin des années 1970 où les dirigeants militaires ont torturé et assassiné des centaines de milliers de personnes. Ali Saeed a été emprisonné et torturé en Éthiopie et en Somalie parce qu'il militait pour la liberté d'expression. Il dirige maintenant une campagne de financement annuelle à Winnipeg pour attirer l'attention sur les assassinats politiques et les disparitions.
" Je lutte pour la liberté et les droits de la personne depuis 40 ans, affirme‐t‐il. Ce Musée, qui représente le Canada et le monde entier, est l'endroit où les histoires liées aux droits de la personne sont racontées. C'est un lieu où, après 40 ans de lutte, j'ai l'impression de pouvoir enfin respirer. J'en suis extrêmement reconnaissant. "
On travaille actuellement à aménager les galeries du Musée en vue de l'ouverture en septembre. Le maître d'œuvre des expositions du Musée est l'entreprise Ralph Appelbaum Associates, dont la liste des réalisations comprend le Musée national de l'histoire et de la culture afro‐américaine du Smithsonian, le Newseum et le musée commémoratif de l'Holocauste des États‐Unis.
Pour tout savoir au sujet des célébrations de la fin de semaine d'ouverture du Musée, notamment les aperçus des galeries, le Spectacle canadien pour les droits de la personne et le programme du festival Les droits en fête, veuillez visiter le site Web du Musée à l'adresse www.droitsdelapersonne.ca.
Le MCDP est le premier musée dans le monde entièrement consacré à l'évolution, la célébration et l'avenir des droits de la personne. Il s'agit du premier musée national canadien construit à l'extérieur de la région de la capitale nationale. À l'aide d'une technologie multimédia immersive et autres méthodes novatrices, le Musée créera des rencontres inspirantes autour des droits de la personne, et les visiteurs y vivront une expérience à nulle autre pareille.
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