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Des survivants du génocide rwandais et de l’Holocauste partagent leur histoire

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

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Joseph Ngoga est revenu à la maison un soir en 1994 et a découvert sa famille entière massacrée par ses propres voisins et amis. À la fin du génocide rwandais contre les Tutsis, le jeune de 16 ans avait perdu presque toute sa famille élargie. Il a été témoin d'horreurs qui lui font encore faire des cauchemars et a survécu en se faisant passer pour un Hutu.

Stefan Carter avait 14 ans lorsque les nazis lui ont donné l'ordre de marcher, avec sa mère émaciée, jusqu'à un site de sélection, où sa mère a été embarquée de force dans un train se dirigeant au camp d'extermination de Treblinka. Il a plus tard survécu à l'Holocauste en cachant son identité juive.

Des personnes de Winnipeg qui ont survécu au génocide rwandais seront au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) avec leurs familles pour un après‐midi de partage et de discussion le samedi 9 avril à 13 h 30. L'après-midi sera animé par l'annonceur Terry Macleod, de la radio de CBC. Le 7 avril marque officiellement le 22e anniversaire du génocide, pendant lequel un million de Tutsis ont été assassinées en 100 jours. On traitera aussi de l'histoire de Stephen Carter au cours du même après‐midi.

Le mois d'avril est le mois de la sensibilisation aux génocides et de la prévention de telles horreurs, tel qu'il a été décidé par vote unanime au Parlement canadien l'année dernière. Joseph Ngoga et Stefan Carter partageront leur histoire portant sur deux différentes atrocités, mais comportant les thèmes communs de la violation, de la dénégation et du déplacement. Le message : lorsque les droits de la personne sont violés, il y a toujours des efforts pour dissimuler le crime. Mais le silence et la dénégation aident les oppresseurs et préparent le terrain pour d'autres violations. Lorsque les survivants, les survivantes et leurs alliés dénoncent la violation, il est possible de briser le cycle.

Malaïka Brandt‐Murenzi, étudiante universitaire de 20 ans, parlera de son expérience comme fille née au Canada d'un survivant rwandais. Elle s'est rendue deux fois au Rwanda et expliquera ce qu'elle a appris et ce qu'elle espère pour l'avenir.

Activité : Activité pour marquer l'anniversaire du génocide rwandais contre les Tutsis
Date/heure : Le samedi 9 avril, de 13 h 30 à 15 h 30
Lieu : MCDP (salles de classe de la MTS), 85 Israel Asper Way

À NOTER : Le jeudi 7 avril à 9 h 30, Joseph Ngoga, Malaïka Brandt‐Murenzi et son père Evasio Murenzi seront disponibles pour des entrevues dans la galerie Briser le silence, du MCDP, où l'histoire du génocide rwandais est en exposition, ainsi qu'une veste pare‐éclats du Lieutenant‐général Roméo Dallaire, qui a dirigé l'équipe de maintien de la paix des Nations Unies au Rwanda.

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Personnes-ressources – médias

Maureen Fitzhenry (elle)