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Haut et fort : une exposition interactive qui illustre comment la musique a amplifié le changement

Ouverture de l’exposition le vendredi 2 février; avant‐première pour les médias le mardi 30 janvier

Mots-clés :

Deux personnes, vues de dos, regardent une série de panneaux d'exposition qui montrent une foule nombreuse assistant à un concert de rock. Visibilité masquée.

Détails du communiqué

Qu’ont en commun les tenues de scène éblouissantes d’Elton John et d’Elisapie, l’harmonica mélodieux de Neil Young, le mini‐orgue en plastique de Tegan Quin, le disque d’or de Redbone et une vidéo de la chanson révoltée « Fight the Power » de Public Enemy? Ces objets et une multitude d’autres éléments font partie de la nouvelle exposition Haut et fort : Musique, résistance et changement, qui ouvre ses portes le vendredi 2 février dans la galerie du niveau 1 au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP).

Cette grande exposition invite les gens à explorer des moments marquants où la musique a joué un rôle essentiel dans la transformation sociale et le changement politique.

« Haut et fort reconnaît le militantisme et l’art révolutionnaire d’artistes qui ont façonné les mouvements des droits de la personne dans toute l’Amérique du Nord », déclare Matthew Cutler, vice‐président de la recherche et des expositions. « Elle met en évidence le pouvoir de la musique de rejeter l’injustice et d’incarner nos idéaux les plus élevés et nos aspirations à un monde meilleur. »

Les médias sont invités à assister à une avant‐première spéciale de l’exposition le mardi 30 janvier entre 10 h 30 et 13 h. Des membres de l’équipe de conservation seront sur place pour des interviews et pour fournir de l’information détaillée sur les objets, le processus et les idées.

« La musique est l’un des moyens les plus visibles par lesquels les personnes et les groupes font connaître leurs croyances et leurs opinions, expriment leur désaccord et imaginent de nouvelles façons d’être », explique Julia Peristerakis, commissaire en chef de l’exposition Haut et fort. Elle a dirigé une équipe de conservation et de recherche qui a recueilli, élaboré et affiné du contenu couvrant plus de six décennies. Les objets proviennent de divers endroits, notamment du Centre national de la musique à Calgary, du Museum of Pop Culture à Seattle, du Rock & Roll Hall of Fame à Cleveland, et de bon nombre d’artistes directement.

Une section de l’exposition retrace la manière dont les communautés noires ont utilisé la musique pour sensibiliser le public à l’injustice raciale et unir les gens dans la lutte pour l’égalité, depuis les hymnes du mouvement américain pour les droits civiques jusqu’à Black Lives Matter en passant par le hip‐hop au Canada aujourd’hui.

Une autre section s’intéresse à la manière dont les femmes ont revendiqué le R‑E‐S‐P‐E‐C‑T et fait tomber les barrières grâce à leurs efforts concertés, et à la manière dont la musique a souligné la lutte pour l’égalité des personnes 2ELGBTQI+.

La section « Résurgence » de l’exposition est une célébration de l’excellence autochtone dans le monde de la musique.

« Le vaste éventail de musiques exceptionnelles créées par des artistes autochtones qu’on peut entendre aujourd’hui n’est pas seulement un signe de leur popularité, mais aussi un témoignage éloquent de la résurgence de nos façons de savoir, d’être et de faire », déclare Felix Berry, conservateur au MCDP qui, avec les conseils du Comité consultatif sur la musique autochtone et d’innombrables autres personnes, s’est occupé de cette section de l’exposition qui parle de joie et de souvenir.

L’exposition examine également comment la musique – des chansons folk au punk rock – a permis d’exposer les injustices subies par les classes ouvrières et de renforcer la solidarité au sein des mouvements syndicaux et écologistes.

« Les gouvernements ont tenté de censurer la musique et d’empêcher les gens de jouer ou d’écouter des genres particuliers ou des chansons qui remettent en cause les normes ou dénoncent les violations des droits de la personne, car la musique est puissante, explique Julia Peristerakis. Nous voulions mettre ce pouvoir en valeur et raconter ces histoires de différentes manières, et nous voulions que l’expérience soit dynamique, interactive et inspirante. »

Ainsi, l’interactivité fait partie intégrante de l’exposition. Des postes avec écran, liés à des objets ou à d’autres contenus, peuvent être activés pour offrir aux membres du public des moments spectaculaires, voire inattendus, à l’aide de vidéos, d’extraits audio ou de contenus statiques.

Les personnes qui visitent l’exposition Haut et fort reçoivent un disque RFID portable gratuit. D’une fonctionnalité similaire à celle de la technologie « tap to pay » (activation par proximité), ces disques permettent aux gens d’interagir avec plusieurs capteurs et d’approfondir les histoires et les idées relatives aux artistes ou aux objets ou d’en découvrir de nouvelles. Les gens pourront emporter chez eux ces disques recyclables, offerts en anglais ou en français, qui de plus comportent un code QR lié à une liste de chansons téléchargeable, afin de pouvoir continuer à écouter la musique.

L’exposition Haut et fort : Musique, résistance et changement est ouverte au public dans la galerie du niveau 1 du 2 février 2024 au 29 septembre 2024. Pour plus d’information, consultez le site https://droitsdelapersonne.ca/haut-et-fort.

Avant‐première pour les médias

Activité : Les médias sont invités à assister à une avant‐première spéciale de Haut et fort : Musique, résistance et changement pour filmer des images et interviewer des membres de l’équipe de conservation.

Lieu : Galerie du niveau 1, Musée canadien pour les droits de la personne

Date et heure : Le mardi 30 janvier entre 10 h 30 et 13 h.

Pour une planification optimale, veuillez confirmer votre présence et l’heure à laquelle vous prévoyez d’arriver auprès de Leslie Vryenhoek : Leslie.vryenhoek@droitsdelapersonne.ca; 204–979-5629.

Personnes-ressources – médias

Leslie Vryenhoek (elle)