Déplacement forcé

Des ressources sur les déplacements forcés dans le monde.

Un jeune homme aux cheveux noirs et coiffé d’une casquette, qui tourne la tête vers la droite comme pour vérifier ce qui se passe derrière lui, est superposée à une peinture d’adultes et d’enfants marchant sur un chemin sombre avec des bagages. Visibilité masquée.

Oeuvre d'art par Romina Paula Cicerello

Le Haut‐Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a enregistré qu’à la fin de 2023, il y avait 117,3 millions de personnes déplacées de force de leur domicile – sur tous les continents sauf l’Antarctique.

Le déplacement forcé est la migration involontaire de personnes en raison d’un ou de plusieurs des facteurs suivants : conflit interne ou international et guerre, violence et risque d’atrocités de masse ou de génocide, persécution et autres violations des droits de la personne, catastrophe naturelle ou crise environnementale, difficultés économiques, développement et tourisme. Contrairement à la définition légale du terme « personne réfugiée », qui exige qu’une personne franchisse une frontière internationale avant d’être reconnue comme « réfugiée », selon le HCR, au moins deux tiers des personnes qui font l’expérience de la migration forcée se déplacent dans différentes parties de leur propre pays et ne sont donc ni comptabilisées ni reconnues comme réfugiées. Cela signifie que la majorité des personnes en situation de migration forcée n’ont pas droit à une grande partie de l’aide internationale ou de la protection juridique et qu’elles sont exclues de la plupart des conversations mondiales.

Dans ce guide, vous trouverez des ressources qui explorent et examinent les différentes raisons des déplacements forcés, l’impact de ces déplacements sur les individus et les communautés, ainsi que certains travaux réalisés pour aider les personnes qui ont subi des déplacements forcés. Vous noterez que le déplacement d’une personne ou d’un groupe peut avoir des causes multiples, par exemple : le changement climatique peut toucher une région particulière, mais ses effets sur les personnes diffèrent en fonction de la discrimination ethnique, de l’autochtonité et/ou du sexe.

Nous avons inclus un grand nombre de documents traitant de la réalité croissante des personnes forcées de fuir à cause du changement climatique, bien qu’elles ne répondent pas techniquement à la définition des personnes réfugiées des Nations Unies. Les « personnes réfugiées pour des raisons climatiques », définies par le Forum économique mondial comme « celles qui sont forcées de fuir en raison de catastrophes et d’autres événements météorologiques », sont présentes dans toutes les régions du monde – dans le nord du Manitoba, dans le Pacifique Sud, au Sahara et au Bangladesh – et leur nombre augmente d’année en année. Selon les Nations Unies, la moitié des personnes qui ont été forcées de fuir leur domicile en 2022 l’ont fait à cause de problèmes liés au climat. Ils constituent l’un des groupes de personnes les plus vulnérables et les moins bien protégés juridiquement qui ne peuvent plus vivre en toute sécurité sur leurs terres.

Menus