Architecture

Un parcours de l’ombre à la lumière

L’architecture du Musée est une partie importante de l’expérience de visite. L’architecte Antoine Predock a intégré la symbolique des droits de la personne partout, tissant une toile d’ombre et de soleil avec du verre, de la pierre et de l’acier.

Vue extérieure du Musée avec des herbes des prairies à l’avant-plan. Visibilité masquée.

Photo: CMHR, Aaron Cohen

Un bâtiment qui a beaucoup d’histoires à raconter

Situé dans le paysage des prairies, à la fourche de deux rivières, le Musée s’élève à partir de quatre « racines » de pierre qui symbolisent le lien de l’humanité avec la Terre mère. La structure incarne certains aspects du paysage canadien : une montagne calcaire escarpée entourée d’un nuage de verre et surmontée d’un pic glacé. Mais en regardant de nouveau, le nuage devient les ailes d’une colombe qui embrasse le bâtiment sous un phare d’espoir lumineux. Les multiples visages et les humeurs changeantes de la structure symbolisent également la valeur des différents points de vue. Une fois à l’intérieur, les visiteurs et les visiteuses cheminent de l’ombre vers la lumière, reflétant ainsi nos espoirs en matière d’éducation aux droits de la personne.

Vue extérieure du musée à un angle ascendant.
Photo : MCDP, Aaron Cohen

Un ancien lieu de rencontre

Le Musée est construit sur des terres des Premières Nations visées par le traité no 1, au cœur d’un territoire de grande importance pour le peuple métis. Cet endroit est un lieu de rencontre depuis des milliers d’années. Avant la construction, une fouille archéologique a permis de récupérer plus de 400 000 objets. Des aînés autochtones ont participé aux discussions sur les fouilles et le traitement des objets sacrés. Des sacs de guérison traditionnels ont été déposés dans plus de 500 trous creusés pour les piliers qui soutiennent le bâtiment.

Des aspects étonnants de l’édifice

  • Des passerelles en albâtre transportent les gens entre les galeries. Illuminées par des LED, elles serpentent vers le haut sur 800 mètres entre des murs de béton de couleur gris anthracite, véritable chemin de lumière qui traverse les ombres.
  • Des colonnes de basalte et des tuiles taillées à la main encadrent les bassins d’eau et les plantes dans le Jardin de contemplation Stuart Clark, un élément intérieur inspiré de la Chaussée des Géants en Irlande du Nord.
  • Une tour s’élève à 100 mètres au‐dessus du sol comme le sommet glacé d’une montagne qui brille comme un phare. Une plate‐forme d’observation à l’intérieur de la Tour de l’espoir Israel Asper offre un panorama à couper le souffle sur la ville de Winnipeg et sur les prairies au‐delà.
  • Le plancher au rez‐de‐chaussée est teinté en rouge et texturé avec des fissures pour simuler la boue argileuse séchée des rives de la rivière Rouge.
  • Un « nuage » de verre, constitué de plus de 1 300 panneaux de verre, recouvre la façade sud‐ouest du Musée et fait penser aux ailes repliées d’une colombe.
  • Quatre « racines » massives sont revêtues de calcaire vieux de 400 millions d’années, qui s’agrippent au sol d’argile rouge des berges de la rivière.
  • Une « montagne » de calcaire surgit sur la face nord du bâtiment, qui abrite les galeries et les protège.

Des aspects de l’édifice

Une vue de personnes marchant sur des rampes illuminées.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Le Jardin de contemplation Stuart Clark dans le Musée.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Vue extérieure de la tour au sommet du Musée.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Vue extérieure du musée à un angle ascendant.
Photo : MCDP, Aaron Cohen
Une silhouette d'une personne qui fait face au Musée durant la nuit.
Photo : MCDP, Aaron Cohen

Navigation dans les diapositives

Au sujet de l'architecte

L’un des plus importants concours d’architecture avec jury jamais organisés au Canada a été lancé en 2003 par les Amis du MCDP. Les candidatures provenaient de 63 firmes situées dans 21 pays. La candidature de l’éminent architecte Antoine Predock d’Albuquerque, au Nouveau‐Mexique, a finalement été retenue. Sa conception magistrale évoque de nombreux éléments naturels. Antoine Predock a décrit l’édifice comme « taillé dans la terre et se fondant dans le ciel ». 

Connu pour sa capacité à interpréter l’identité régionale au moyen de bâtiments, il créait des formes adaptées aux paysages et à l’expérience humaine. Ses structures montrent comment les êtres humains peuvent interagir spirituellement avec un bâtiment, les technologies, l’environnement naturel et les uns avec les autres.

Antoine Predock, l'architecte du Musée, pris en photo en contre-plongée à l’intérieur du Musée. Des poutres blanches s’étendent vers le haut derrière lui.
Photo : MCDP, Aaron Cohen

Je considère que mes bâtiments sont comme des processions, des chorégraphies; ils sont une accumulation de points de vue privilégiés sur le plan de la perception et de l’expérience vécue.

Antoine Predock

Membre international du Royal Institute of British Architects, académicien de la National Academy, Senior Fellow du Design Futures Council et membre honoraire de l’Institut royal d’architecture du Canada, Antoine Predock a également reçu une médaille d’or de l’American Institute of Architects, le prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations de Smithsonian Cooper‐Hewitt, ainsi que le prestigieux prix de Rome.

Construction écologique et inclusive

Le Musée est un édifice « vert » à haut rendement, entouré par la plus grande étendue de paysage naturel revégétalisé en milieu urbain de l’Ouest canadien. Sa conception inclusive a établi une nouvelle référence mondiale en matière d’accessibilité, garantissant une expérience enrichissante pour les visiteurs et visiteuses de toutes capacités.

En savoir plus sur l’édifice.

L’édifice en chiffres

Quelques chiffres de cette réalisation architecturale épique et de ce projet de construction :

  • 24 155 mètres carrés (260 000 pieds carrés) de superficie dans l’édifice
  • 4 366 mètres carrés (47 000 pieds carrés) d’espace consacré aux expositions 
  • 378 piliers et 136 caissons en béton soutiennent l’édifice
  • 18 000 mètres carrés (193 750 pieds carrés) de calcaire dans les racines
  • 5 400 tonnes d’acier dans la structure du nuage 
  • 773 mètres (2 536 pieds) de passerelles revêtues d’albâtre blanc
  • 3 200 mètres carrés (34 445 pieds carrés) de plaques d’albâtre sur les passerelles
  • 1 669 panneaux de verre (1 335 dans le nuage, 334 dans la tour) 
  • 35 000 tonnes de béton
  • 600 tonnes of basalte dans la Jardin de contemplation Stuart Clark
  • 100 mètres (328 pieds) de hauteur pour la Tour de l’espoir Israel Asper, structure plus haute que le Golden Boy du Manitoba et que la Tour de la Paix à Ottawa
  • 14 prix nationaux et internationaux liés à son architecture et sa construction
  • Le projet d’immobilisation a coûté 351 millions de dollars, dont 150 millions ont été recueillis au moyen d’une campagne nationale des Amis du MCDP

Notre mandat

Notre rôle est d'encourager la réflexion et la conversation au sujet des droits de la personne dans le monde entier en mettant un accent particulier sur le Canada.

La construction du Musée

Bien que la plupart des gens viennent visiter le Musée pour les histoires qu'il contient, la conception et la construction de notre édifice sont des histoires en elles‐mêmes, remplies de faits et de détails intéressants.

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