Passer au contenu

Annonce spéciale.

Entrée gratuite les dimanches de 10 h à 17 h | Du 23 au 31 mars, l’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins

Échange de points de vue sur le rôle des arts dans la lutte contre le génocide

Des « artivistes » internationaux et autochtones participeront à une table ronde virtuelle du MCDP

Mots-clés :

Une exposition muséale présentant de nombreux sacs de médecine autochtones suspendus à une balançoire pour bébé. Une extrémité de la balançoire est fixée à des troncs de bouleau et l'autre à un mur rouge comportant des panneaux de texte. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Aaron Cohen

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Alors que la population du Canada est confrontée à la découverte de tombes non marquées de milliers d’enfants autochtones sur les sites de pensionnats, des artistes internationaux et autochtones partageront leurs expériences sur l’art qui suscite l’action contre le génocide.

Animée par le journaliste renommé de la CBC, Duncan McCue, la discussion s’appuiera sur les œuvres des artistes présentés dans deux expositions actuellement en cours au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP).

Artivisme explore l’expression artistique comme réponse puissante aux violationsà grande échelle des droits de la personne. Elle présente les œuvres de six artistes et collectifs artistiques dont le travail adopte une approche militante pour exposer, dénoncer et prévenir les atrocités de masse. L’exposition Artivisme a été réalisée par le Auschwitz Institute for the Prevention of Genocide and Mass Atrocities; ses commissaires sont Kerry Whigham, Francesca Giubilei et Luca Berta.

La Couverture des témoins : Un héritage à préserver explore une installation artistique monumentale de Carey Newman créée à partir de 800 objets recueillis auprès de survivant·e·s des pensionnats indiens et sur les sites de ces écoles à travers le Canada.

Activité / Date / Lieu

  • ACTIVITÉ : Table ronde virtuelle au sujet de l’action par l’art pour contrer les génocides
  • DATE/HEURE : Le mardi 28 septembre 2021 à 13 h
  • LIEU : Programme en direct par Zoom (en ligne). Veuillez vous inscrire à l’avance. Gratuit.

La table ronde rassemblera :

  • Elisabeth Ida Mulyani, une artiste indonésienne basée en Belgique, qui a créé l’une des six installations d’Artivisme – dont 13 oreilles dorées, qui évoquent symboliquement la disparition et le meurtre (souvent avec des oreilles conservées comme souvenirs), en 1965–66, d’au moins un demi‐million de personnes indonésiennes soupçonnées d’être communistes par la dictature militaire de Suharto. Son œuvre démontre la capacité de l’art à faire la lumière sur les violences passées que les États ne sont pas encore prêts à reconnaître, et sur les effets résiduels qui se font encore sentir aujourd’hui.
  • Carey Newman (Hayalthkin’geme), artiste pluridisciplinaire et maître sculpteur de Victoria, qui a des racines kwakwak’awakw et salish du littoral. Il est le créateur de la Couverture des témoins, une installation artistique monumentale qui invite les gens à témoigner des atrocités commises dans les pensionnats indiens et à rendre hommage aux enfants, dont son propre père. Il est le titulaire actuel de la Chaire sur l’impact de la pratique des arts autochtones à l’Université de Victoria.
  • Aida Šehović, dont la famille a fui la Bosnie‐Herzégovine, l’artiste à l’origine du « monument nomade » ŠTO TE NEMA, composé de 8 372 tasses à café traditionnelles bosniaques disposées sur des étagères médico‐légales. Ces tasses commémorent les hommes et les garçons musulmans de Bosnie qui ont été tués ou sont disparus pendant le génocide de Srebrenica en 1995, lorsque les forces serbes de Bosnie ont envahi une « zone sûre » des Nations Unies. Dans le cadre de ŠTO TE NEMA, les personnes qui passaient étaient invitées à remplir les petites tasses de café en mémoire des victimes, créant ainsi un lien tangible avec l’impact et la perte du génocide.
  • Kerry Whigham, co‐commissaire d’Artivisme basé à New York, directeur de la recherche et de l’éducation en ligne au Auschwitz Institute for the Prevention of Genocide and Mass Atrocities. Ses recherches se concentrent sur la manière dont les sociétés ayant subi des atrocités se souviennent du passé et en prennent conscience – et sur la manière dont un passé violent se répercute sur le présent et l’avenir. Il pense que se remettre d’un génocide est un processus par lequel passe toute une société. Artivisme a été présenté pour la première fois à la Biennale de Venise de 2019.
  • Linda Young, paskwaw nehiyaw/crie des Plaines de la nation crie d’Onion Lake, en Saskatchewan (territoire du Traité no 6), survivante d’un pensionnat indien, artiste, étudiante au doctorat et gardienne du savoir. Elle a contribué à l’une de ses œuvres d’art à la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Constituée de sacs de médecine contenant les restes déchiquetés de son histoire écrite, attachée à une balançoire pour bébé vide fixée à un bouleau, l’œuvre est la pièce centrale d’une section d’Artivisme axée sur le génocide au Canada..

À propos de l’animateur

Duncan McCue, journaliste primé, est l’animateur de Cross Country Checkup sur CBC Radio One. Il a été journaliste pour CBC News à Vancouver pendant plus de 15 ans. Maintenant établi à Toronto, ses reportages sur les nouvelles et les actualités continuent d’être présentés à l’émission phare de la CBC, The National. Duncan McCue enseigne le journalisme à l’école supérieure de journalisme de l’UBC et à l’Université Ryerson, et la Canadian Ethnic Media Association lui a décerné un prix de l’innovation pour avoir élaboré un programme d’études sur les questions autochtones. Duncan McCue est Anishinaabé, membre de la Première Nation des Chippewas de Georgina Island, dans le sud de l’Ontario.

Le Musée canadien pour les droits de la personne est le premier musée du monde exclusivement consacré à l’évolution des droits de la personne, à leur avenir et à leur célébration. Mettant à profit des technologies multimédias immersives et d’autres approches novatrices, le Musée crée des rencontres inspirantes autour des droits de la personne dans le cadre d’une expérience à nulle autre pareille.

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Personnes-ressources – médias

Maureen Fitzhenry (elle)