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La nouvelle exposition de robes rouges est un catalyseur d’espoir et d’action

Réclamer notre pouvoir et notre place : Les femmes autochtones et leurs droits à la sécurité et à la justice ouvre cette fin de semaine au MCDP

Mots-clés :

Six robes rouges et une robe blanche au milieu sont suspendues à des cintres en bois devant un arrière-plan. Une étoile blanche brille à l’emplacement du cœur sur la robe blanche centrale. L’arrière-plan présente des motifs sur une texture d’écorce de bouleau. Certains motifs sont éclairés par derrière pour créer des effets lumineux ressemblant à des étoiles sur les panneaux. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Aaron Cohen

Détails du communiqué

Une exposition présentée au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) et co‐créée par la fondatrice du REDress Project vise à transformer les récits de perte et de victimisation en autonomisation, renaissance, espoir et action.

La version réimaginée de l’exposition mettant en vedette des robes rouges dans la galerie Les parcours canadiens s’intitule Réclamer notre pouvoir et notre place : Les femmes autochtones et leurs droits à la sécurité et à la justice. Elle présente l’installation artistique « On ne voit les étoiles que dans la nuit », co‐créée par les artistes autochtones et matriarches Jaime Black‐Morsette et KC Adams.

On ne voit les étoiles que dans la nuit fait appel aux enseignements des ancêtres pour nous guider dans les moments difficiles, en rétablissant le lien des femmes au pouvoir de la création et en leur redonnant leur rôle de gardiennes du savoir et de la culture », a déclaré Jaime Black‐Morsette. « Femme du ciel nous rappelle qu’il faut se tourner vers le passé pour trouver notre chemin vers l’avenir. »

Le public visiteur découvrira l’histoire de Femme du Ciel avec une toile de fond mettant en vedette des œuvres de mordillage d’écorce de bouleau, une forme d’art autochtone propre à l’île de la Tortue. Au centre de l’installation artistique, Femme du Ciel réclame son pouvoir et sa place sacrés dans sa communauté. Autour d’elle, on trouve des symboles de mémoire : la terre a la forme d’une tortue, les esprits des matriarches disparues sont représentés par des étoiles, des motifs mordillés dans de l’écorce de bouleau et des robes rouges vides.

Deux des six robes rouges comportent des empreintes de mains en argile – des symboles puissants de revendication et de lien avec la terre. Ces marques rendent hommage à l’une des premières formes d’art autochtone et constituent un appel puissant à l’action contre l’épidémie de violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones.

Cette exposition invite les personnes qui visitent le Musée à réfléchir à la force culturelle et à l’importance de l’action collective. Par l’art, elle souligne la nécessité vitale d’honorer, de protéger et de valoriser les femmes autochtones et les personnes bispirituelles, en garantissant leurs droits à la sécurité et à la justice.

Cette exposition sera ouverte au public dans la galerie Les parcours canadien le samedi 3 mai, en amont de la Journée nationale de sensibilisation aux femmes, aux filles et aux personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées, également connue sous le nom de « Journée de la robe rouge ». Il s’agit d’une extension du REDress Project

Au sujet des artistes

Jaime Black‐Morsette

Jaime Black‐Morsette (elle/iel) est une artiste et militante métisse de la rivière Rouge, dont le certificat de famille a été signé dans la communauté de St. Andrews, au Manitoba. Jaime vit et travaille sur son territoire d’origine, près du confluent des rivières Rouge et Assiniboine. Fondatrice du REDress Project, elle utilise sa pratique artistique comme moyen de rassembler la communauté, de poser des gestes et de créer des changements autour de l’épidémie de violence contre les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones sur l’île de la Tortue depuis plus d’une décennie. La pratique artistique interdisciplinaire de Jaime Black‐Morsette comprend des films et des vidéos immersifs, des installations, des photographies et des représentations artistiques. Son travail explore les thèmes de la mémoire, de l’identité, du lieu et de la résistance.

KC Adams

KC Adams (Ininnew/Anishinaabe/Britannique), créatrice de relations, éducatrice, militante et mentor vivant à Winnipeg, crée des œuvres qui explorent les technologies en relation avec sa culture autochtone. Elle est une artisane primée, connue à l’échelle nationale et internationale, qui détient un baccalauréat en beaux‐arts de l’Université Concordia et une maîtrise en études culturelles, volet conservation, de l’Université de Winnipeg.

Personnes-ressources – médias

Amanda Gaudes (elle)

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