Promesses brisées

La dépossession des Canadiens japonais

Du 20 septembre 2025 à avril 2026

Image en noir et blanc représentant des femmes et des enfants debout sur une route de gravier devant un champ. Visibilité masquée.

Photo : Archives de Salt Spring Island

Détails de l'exposition

Pouvez‐vous imaginer qu’on vous prenne votre maison, tous vos biens et votre liberté? Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement canadien a expulsé de force plus de 20 000 personnes canadiennes d’origine japonaise de la côte de la Colombie‐Britannique. Les gens ont embarqué dans des trains avec pour seuls bagages ce qu’ils pouvaient porter. Les autorités leur ont promis de protéger le reste. Au lieu de cela, les personnes canadiennes d’origine japonaise ont été dépossédées : tout a été volé ou vendu.

Promesses brisées est la première exposition itinérante qui explore la dépossession des personnes canadiennes d’origine japonaise dans les années 1940. Elle met en lumière la perte de leur foyer et la lutte pour la justice d’une communauté marginalisée sur le plan racial. Conçu par le Nikkei National Museum & Cultural Centre et le Royal British Columbia Museum, Promesses brisées s’appuie sur les recherches menées dans le cadre de Landscapes of Injustice, un projet multidisciplinaire, multi‐institutionnel et communautaire qui s’est étalé sur sept ans. Découvrez la vie des personnes canadiennes d’origine japonaise au Canada avant la guerre, l’administration de leur vie pendant et après la guerre, et comment l’héritage de la dépossession perdure encore aujourd’hui.

Photographie en noir et blanc de deux enfants regardant la vitrine d’un magasin abandonné.
Deux enfants regardent la vitrine d’un magasin de Vancouver qui a fermé après le déplacement forcé de ses propriétaires canadiens d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Photo : Jack Lindsay, Archives de la Ville de Vancouver

L’internement et la dépossession des personnes canadiennes d’origine japonaise se sont produits dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Quelques mois après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en décembre 1941, le gouvernement canadien a rassemblé des milliers de personnes canadiennes d’origine japonaise de la côte Ouest. Les autorités craignaient que ces personnes ne complotent contre le Canada, maintenant que celui‐ci était en guerre contre le Japon. Maisons, entreprises et biens personnels ont été confisqués. Les personnes canadiennes d’origine japonaise ont été contraintes de passer le reste de la guerre dans des camps d’internement isolés. Le gouvernement fédéral avait promis de leur rendre leurs biens après la guerre, mais les a plutôt vendus.

Image en noir et blanc représentant des femmes et des enfants debout sur une route de gravier devant un champ.
Les membres de la famille Murakami dans leur camp d’internement à Greenwood, en Colombie‐Britannique, en 1942. Leur exploitation familiale de fraises a été saisie et vendue par les autorités canadiennes. Photo : Archives de Salt Spring Island

Promesses brisées explore également le rôle des responsables gouvernementaux qui ont été chargés de la dépossession des personnes canadiennes d’origine japonaise. La confiscation des maisons, des entreprises et des biens personnels a été supervisée par le Bureau du séquestre des biens ennemis, une branche du gouvernement canadien créée pour liquider les biens des ennemis de l’État canadien en temps de guerre.

Photographie en noir et blanc d’une rangée de voitures garées dans un champ.
Véhicules confisqués à des personnes canadiennes d’origine japonaise à Hastings Park, Vancouver. Photo par Jack Lindsay, Archives de la Ville de Vancouver

Promesses brisées raconte cette histoire à l’aide des récits de sept personnes et utilise des objets personnels, des cartes, des documents d’archives, des éléments interactifs et des entretiens d’histoire orale sélectionnés. L’exposition comprend également des œuvres originales d’Emma Nishimura, qui explore l’histoire de sa propre famille pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sommaire

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les personnes canadiennes d’origine japonaise ont été expulsées de force de la côte Ouest du Canada et internées. Leurs maisons, leurs entreprises et leurs biens personnels ont été confisqués. Les autorités ont garanti que tout ce qui avait été saisi serait conservé pendant toute la durée de la guerre. Au lieu de cela, tout a été volé ou vendu.

L’exposition Promesses brisées : la dépossession des Canadiens japonais est présentée dans la galerie Expressions, au niveau 6, du 20 septembre 2025 au 25 avril 2026.

Photographie en noir et blanc de deux enfants regardant la vitrine d’un magasin abandonné.

Deux enfants regardent la vitrine d’un magasin de Vancouver qui a fermé après le déplacement forcé de ses propriétaires canadiens d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Photo : Jack Lindsay, Archives de la Ville de Vancouver
Image en noir et blanc représentant des femmes et des enfants debout sur une route de gravier devant un champ.

Les membres de la famille Murakami dans leur camp d’internement à Greenwood, en Colombie-Britannique, en 1942. Leur exploitation familiale de fraises a été saisie et vendue par les autorités canadiennes.

Photo : Archives de Salt Spring Island
Photographie en noir et blanc d’une rangée de voitures garées dans un champ.

Véhicules confisqués à des personnes canadiennes d’origine japonaise à Hastings Park, Vancouver. 

Photo par Jack Lindsay, Archives de la Ville de Vancouver

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