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Les leçons de Mandela pour le Canada

Un leader autochtone prend la parole lors de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Mots-clés :

Un homme portant une coiffure de cérémonie en plumes est debout près d'une femme qui le regarde. Il y a une grande photographie d'un homme aux cheveux gris (Nelson Mandela) à l'arrière-plan. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Keith Fraser

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Le leader autochtone Derek Nepinak soulignera la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale le 21 mars en animant une conversation publique au sujet des leçons de Mandela pour le Canada.

Derek Nepinak (Niibin Makwa), qui a fait un jeûne de 27 heures dans la réplique de la cellule de prison de Mandela au Musée en décembre dernier, parlera de son expérience. Il sera accompagné de Dolana Mogadime, éducatrice canado‐sud‐africaine dont la mère était une militante anti‐apartheid, et d’Isabelle Masson, conservatrice de l’exposition du MCDP intitulée Mandela : Lutte pour la liberté. David McLeod, directeur de Native Communications Inc. (NCI) Radio, présentera les membres du groupe de discussion et sera modérateur pendant la conversation.

L’aîné anishnaabé Fred Kelly (Kizhebowse Mukwaa) présentera une réflexion et une invocation. Fred Kelly est un survivant du système des pensionnats indiens et faisait partie de l’équipe qui a négocié la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.

Le 21 mars 1960, à Sharpeville, en Afrique du Sud, des policiers ont tué 69 personnes qui participaient à une manifestation pacifique contre les lois discriminatoires sur les passeports intérieurs. Ces « passeports » contrôlaient les mouvements et d’autres aspects de la vie des personnes non‐blanches sous l’apartheid, système d’oppression et de ségrégation raciale imposé en Afrique du Sud de 1948 à 1991. En 1966, l’Organisation des Nations Unies a officiellement désigné la date du massacre de Sharpeville comme une journée où on redouble d’efforts pour mettre fin à toutes formes de discrimination raciale dans le monde.

La soirée de discussion au MCDP explorera les parallèles entre la discrimination contre les personnes non‐blanches en Afrique du Sud et le traitement des peuples autochtones au Canada, y compris des systèmes de laissez‐passer, des lacunes en matière d’éducation et la séparation d’enfants de leur famille.

ACTIVITÉ : Discussion publique sur la discrimination raciale et les leçons de Mandela pour le Canada

DATE/HEURE : Le jeudi 21 mars, de 18 h 30 à 20 h 30

LIEU : Salle Bonnie & John Buhler, MCDP, 85 Israel Asper Way

Pour assister à la discussion, les membres du public doivent avoir un billet (gratuit) qu’ils peuvent obtenir en ligne, en composant le 204–289-2000 ou en se présentant à la billetterie du Musée.

L’exposition Mandela : Lutte pour la liberté comprend un examen du massacre de Sharpeville et le fait que celui‐ci a eu pour effet de mobiliser les gens contre le racisme sanctionné par l’État. Elle fait aussi référence au fait que certains chefs autochtones au Canada ont tiré parti du mouvement global contre l’apartheid dans les années 1980 pour attirer l’attention sur les violations des droits au Canada.

L’exposition inclut aussi une reproduction de la minuscule cellule de prison de Mandela, où Derek Nepinak est resté pendant 27 heures pour réfléchir aux 27 années que Mandela a passées en prison sans que faiblisse sa volonté de combattre l’injustice sociale. Derek Nepinak est l’ancien grand chef de l’Assemblée des chefs du Manitoba.

On peut entendre des extraits audio d’une entrevue réalisée avec la mère de Dolana Mogadime, Caroline Goodie Mogadime, enseignante sud‐africaine et combattante de la liberté, dans une section de l’exposition qui explore les connections canadiennes au mouvement anti‐apartheid. Dolana Mogadime, professeure agrégée à la faculté d’éducation à l’Université Brock, est la première chercheure en résidence du MCDP et travaille avec le Musée pour créer une ressource nationale destinée aux éducateurs et éducatrices qui porte sur l’enseignement de Mandela dans les salles de classe.

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Personnes-ressources – médias

Maureen Fitzhenry (elle)

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