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Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.
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Un casque de mineur, un uniforme d’infirmière et une casquette de chef de train sont utilisés pour raconter l’histoire de trois luttes importantes en matière de droits du travail qui ont entraîné des changements constructifs pour les travailleurs et travailleuses du Canada.
Créée à l’occasion du 100e anniversaire de la grève générale de 1919 à Winnipeg, une nouvelle exposition inaugurée aujourd’hui au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) présente trois histoires de travailleurs et travailleuses qui se sont organisés puis battus pour leurs droits au travail et dont la lutte a aidé beaucoup d’autres.
Des membres du syndicat représentant les mineurs d’uranium d’Elliot Lake, en Ontario, ont découvert en 1974 que des preuves avaient été dissimulées au sujet des liens entre leur emploi et les fortes incidences de cancer du poumon et de silicose – que les travailleurs soupçonnaient depuis longtemps. Ils ont fait une grève sauvage de trois semaines qui a mené à une enquête par une Commission royale. Les changements juridiques qui en ont résulté ont marqué un tournant dans la réglementation sur la santé et la sécurité au travail au Canada, y compris le droit d’être informé des dangers au travail et le droit de refuser un travail dangereux.
Un groupe d’infirmières autochtones a aussi amélioré les choses pour d’autres lorsqu’elles se sont organisées en 1975 pour former ce qui est connu aujourd’hui sous le nom d’Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada (AIIC). Cet organisme appuie des milliers d’infirmières et d’infirmiers dans la profession médicale qui, traditionnellement, n’a qu’une faible compréhension des pratiques culturelles autochtones. Les membres de l’association s’efforcent également d’éliminer les obstacles à l’accès à des soins de santé adéquats pour les membres des communautés autochtones.
Au début des années 1900, les hommes noirs qui travaillaient pour les chemins de fer canadiens comme porteurs de wagons‐lits se sont également organisés pour améliorer leurs conditions au travail. Confrontés au racisme qui limitait leurs possibilités d’emploi, nombre d’entre eux avaient trouvé du travail comme porteurs, un rôle souvent humiliant et épuisant. Les porteurs noirs travaillaient de longues heures, sans sécurité d’emploi ni possibilité de promotion, et on s’attendait à ce qu’ils agissent de manière servile. En 1942, ils se sont joints à la Fraternité des porteurs de wagons‐lits et ont négocié leur première convention collective en vue d’améliorer leur salaire, leurs avantages et leurs conditions de travail, notamment du temps de sommeil.
L’exposition Les droits au travail sera présentée dans la galerie Que sont les droits de la personne?, au niveau 2, jusqu’en octobre 2020.
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