Passer au contenu

Bilan nuancé : Un rapport sur les droits de la personne révèle les espoirs et les préoccupations de la population canadienne

Le rapport « Les droits de la personne en perspective » de 2024 souligne le besoin pour plus d’éducation et plus d’action

Mots-clés :

Un homme se tient devant une carte du Canada illustrée en bleu et orange. Visibilité masquée.

Détails du communiqué

Ce matin, le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP) a publié un rapport qui souligne à la fois les progrès et les défis dans le paysage des droits de la personne au Canada.

Le rapport Les droits de la personne en perspective de 2024 contient les résultats préliminaires de recherches entreprises par le musée national. Ainsi, 2 500 personnes au Canada se sont exprimées sur leurs expériences en matière de droits de la personne, leur volonté d’agir lorsqu’elles sont témoins de violations de ces droits, leur optimisme ou leur inquiétude quant à l’avenir des droits de la personne au Canada et ailleurs dans le monde, et bien plus encore.

« Ces résultats offrent un aperçu opportun des problèmes auxquels les personnes font face au Canada, des domaines dans lesquels elles estiment que nous avons fait des progrès et de ceux qui requièrent davantage d’attention », a déclaré Isha Khan, directrice générale du MCDP. « Les résultats sont importants pour des organisations comme la nôtre, qui communiquent avec les gens de tous les coins du pays pour les inciter à agir en faveur des droits de la personne dans leur communauté. »

Le sondage, mené par Probe Research Inc. en 2023 puis en 2024 auprès d'un échantillon représentatif de la population canadienne, dresse un tableau éloquent :

  • L’optimisme au pays : Deux tiers des personnes interrogées se sont déclarées optimistes quant à la protection des droits de la personne au Canada, en particulier concernant les avancées en matière de droits des peuples autochtones et d’équité des genres, ce qui représente un changement significatif au cours de la dernière décennie. Toutefois, les droits aux soins de santé et au logement ont été perçus comme s’étant affaiblis.
  • Préoccupations à l’étranger : Seul un tiers des personnes sondées sont optimistes en ce qui concerne les droits de la personne à l’étranger, la guerre et la violence étant citées comme le problème international le plus important.
  • De plus en plus de défenseur·e·s : On constate une nette augmentation du nombre de défenseur·e·s, c'est-à-dire de personnes capables de reconnaître les injustices, qui connaissent les outils et les compétences à leur disposition et qui sont prêtes à agir lorsqu'elles sont témoins de problèmes liés aux droits de la personne. Il y a également eu une augmentation du nombre de gens qui ont déclaré avoir vécu des violations des droits de la personne.
  • Érosion de la confiance dans certaines institutions : Si les enseignant·e·s, les groupes de défense des droits de la personne et les musées jouissent toujours d’un niveau de confiance élevé, la confiance dans d’autres sources s’érode en matière de droits de la personne. Les chefs religieux, les entreprises et les médias sociaux sont parmi les sources qui inspirent le moins confiance sur ce sujet.

« Le mandat de notre musée va au‐delà de la sensibilisation; il s’agit d'inspirer l'action et de favoriser une conversation nationale, a déclaré Isha Khan. Au fur et à mesure que nous approfondirons ces résultats et que nous en discuterons avec nos partenaires dans tout le Canada, nous traduirons ces perspectives dans de nouvelles expositions et de nouveaux programmes éducatifs afin de nous assurer que nous rejoignons les gens du Canada là où ils en sont et que nous les incitons à devenir des défenseur·e·s des droits de la personne. »

Le rapport complet Les droits de la personne en perspective peut être consulté sur droitsdelapersonne.ca/enperspective.

Personnes-ressources – médias

Amanda Gaudes (elle)

Menus