Détails du communiqué
Le Canada reconnaît qu’un logement adéquat et sûr est un droit fondamental de la personne – alors pourquoi y a‑t‐il plus de 25 000 personnes qui dorment dans la rue, dans des campements ou dans des refuges chaque nuit?
Des militant·e·s et spécialistes qui ouvrent de nouvelles voies pour faire respecter le droit au logement participeront à une discussion virtuelle publique virtuelle le mercredi 29 novembre. La conversation portera sur la façon dont la discrimination, l’offre insuffisante, le logement inadéquat, l’abordabilité et le sans‐abrisme s’entrecroisent.
Au cours du dialogue, on discutera de possibilités émergentes et de nouvelles approches. Kaitlin Schwan, directrice générale du Women’s National Housing and Homelessness Network, parlera du lancement de contestations judiciaires fondées sur la Loi sur la stratégie nationale du logement du Canada, qui affirme que le logement est un droit de la personne. Alexandra Flynn, professeure agrégée à la Peter A. Allard School of Law de l’Université de la Colombie‐Britannique, présentera de nouveaux outils qui peuvent changer la façon dont les gouvernements répondent aux besoins en matière de logement. Lavern Kelly décrira son expérience à aider des jeunes, en particulier des femmes célibataires et des jeunes mères, dans le quartier East Side de Vancouver.
Le modérateur sera Michael Redhead Champagne, un leader communautaire du quartier North End de Winnipeg, qui milite pour de nombreuses causes en travaillant, entre autres, à éliminer la pauvreté et à mettre fin au sans‐abrisme.
Les personnes présentes auront l’occasion de poser des questions et de formuler des commentaires à la suite de la discussion formelle.
Cet événement gratuit est la cinquième activité de dialogue annuelle de la famille Simces & Rabkin sur les droits de la personne. Elle est organisée par le Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP), Zena Simces et Dr Simon Rabkin, et Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains.
Activité : Dialogue public gratuit sur de nouvelles mesures visant à résoudre la crise du logement au Canada
Date et heure : Le mercredi 29 novembre 2023 à 12 h, heure du Pacifique; à 14 h, heure du Centre
Lieu : Par Zoom; les personnes intéressées peuvent s’inscrire à https://droitsdelapersonne.ca/le-logement-est-un-droit-de-la-personne
À propos des partenaires
Zena Simces a consacré de nombreuses années à traiter les questions de haine et de préjugés en tant que responsable du Congrès juif canadien en Colombie Britannique. Sa carrière professionnelle de consultante dans les domaines de la santé, de la politique sociale et de l’éducation l’a amenée à défendre et à renforcer les droits de la personne et la dignité.
Le docteur Simon Rabkin a consacré une partie de ses débuts de carrière à fournir des soins de santé aux régions mal desservies du nord du Canada et du Kenya. Son expérience dans ces régions et, par la suite, ses soins aux personnes défavorisées nourrissent son engagement en faveur des droits de la personne. Il a fait avancer la cause des droits de la personne ainsi que les questions d’équité et de diversité au sein de divers comités, dans les secteurs privé et public.
Equitas fait la promotion de l’égalité, de la justice sociale et du respect de la dignité humaine par le biais de programmes transformateurs d’éducation aux droits de la personne au Canada et dans le monde. La programmation d’Equitas habilite les gens à contester l’inégalité et la discrimination et à agir pour défendre les droits de la personne.
Le Musée canadien pour les droits de la personne rassemble les gens. C’est un lieu pour explorer les droits de la personne et inspirer l’action. C’est un espace physique et virtuel d’éducation, de discussion et de communauté, où les gens se réunissent pour échanger des histoires, apprendre et réfléchir. Situé au cœur du Canada, là où de grandes rivières et de cultures historiques se croisent à Winnipeg, le Musée se veut un lieu d’espoir et d’optimisme, un lieu qui incite les gens à s’identifier à une cause beaucoup plus grande qu’eux et à prendre conscience du fait qu’il est de leur propre intérêt de bâtir un monde meilleur.