Que ressentez‐vous après avoir visité un musée qui présente des histoires importantes et parfois difficiles? Comment canaliser ces émotions pour les transformer en actions positives?
Venez participer à un atelier et à un projet de recherche sur la manière de gérer ces réactions émotionnelles, en particulier lorsque l’on est témoin des effets de la colonisation.
Sierra McKinney, doctorante au département d’anthropologie de l’Université de Montréal, animera l’atelier et fournira une boîte à outils aux participant·e·s.
Chaque séance mettra en lumière des histoires et des objets exposés dans les galeries du Musée et offrira aux personnes participantes un espace pour parler des expériences qu’elles ont vécues en apprenant ces histoires difficiles. En outre, elles discuteront de la manière dont elles peuvent canaliser leurs émotions, comme la tristesse ou la culpabilité, pour passer à l’action.
Les séances appuieront le projet de recherche doctorale de Sierrra McKinney sur le rôle des musées dans la prise en compte des émotions lors de la découverte d’histoires difficiles.
On invitera les participant·e·s à remplir un questionnaire avant et après l’atelier de 75 minutes. Les commentaires reçus aideront à développer des ressources pour les musées du Canada qui créent des programmes liés à la solidarité et à la réconciliation.
Bien que cette séance ait été créée en pensant aux personnes d’ascendance coloniale et aux autres personnes non autochtones du Canada, toute personne âgée de plus de 18 ans est invitée à participer à cet atelier.
Inscription
Le jeudi 15 juin
Le vendredi 16 juin
Le samedi 17 juin
Le dimanche 18 juin
Si vous voulez en savoir plus, veuillez communiquer avec le Musée à l’adresse programmes.publics@droitsdelapersonne.ca.
Sierra McKinney
Sierra McKinney (elle) est doctorante au département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Spécialisée en archéologie et en études muséales, Sierra cherche à développer des ressources accessibles, affectives et basées sur le dialogue pour l’éducation au patrimoine.
Ses recherches utilisent les collections muséales pour favoriser le dialogue et aider les personnes non autochtones du Canada à faire face aux émotions négatives, telles que la honte et la culpabilité, qui peuvent se développer lorsqu’elles apprennent une histoire coloniale difficile. Cette recherche découle de ses propres expériences de travail dans des musées du Canada, notamment à Calgary, en Alberta, où elle a grandi, et à Victoria, en Colombie‐Britannique, où elle a étudié à l’université. Cette recherche est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
Veuillez noter que ce programme pourrait être changé ou annulé sans préavis.