Lune qui s’englace : Ni kiskinohamâson force et espoir

Enseignements cris avec Marilyn Dykstra, gardienne du savoir

Le samedi 16 novembre 2024

Un plan rapproché d’une partie de la surface de la lune. Visibilité masquée.

Photo : Moon, Bert Knottenbeld, CC BY-SA 2.0

Détails de l'activité

Prix :
Gratuit, inscription requise
Lieu :
Musée canadien pour les droits de la personne. Le groupe se réunira dans la salle Bonnie & John Buhler, au niveau 1, puis se rendra ensemble au niveau 6.
Programme :

Le samedi 16 novembre 2024 De 11 h à 14 h

Langue et accessibilité :
Cette activité sera présentée en anglais.

Ni kiskinohamâson veut dire « J’apprends ». Joignez‐vous à Marilyn Dykstra, gardienne du savoir cri, pour une expérience d’apprentissage alors que notre mère la Terre entre dans la première des deux saisons hivernales Ininiwak, lorsque la rivière Rouge commencera à geler et que la sève des arbres commencera à durcir.

Marilyn nous expliquera comment, pendant la Lune qui s’englace, nous préparons nos maisons à affronter le froid et nous préparons nous‐mêmes à notre période de jeûne. La force individuelle est mise à l'épreuve, mais on trouve la résilience grâce au soutien des histoires, des chants et de la protection ultime de notre maison.

L'atelier explorera également cette période où nous nous concentrons sur nos relations au sein de Wahkowtowin et où nous donnons de l'espoir aux autres membres de la communauté.

« Nos ancêtres attendent de nous rendre visite et de danser avec nous dans le ciel du Nord parce qu’ils se sont battus avec acharnement pour nous donner un plan et nous ont aimés pour que nous puissions naître », déclare Marilyn.

Atelier

Cet atelier fait partie d’une série mensuelle intitulée « Wahkowtowin aet façons d’être » animée par la gardienne du savoir Marilyn Dykstra. Chaque mois, nous explorerons une variété d’enseignements sur la lune, les perches de tipi et le thé dans la tradition crie.

Wahkowtowin – qui se traduit par affinité ou parenté – met en évidence la façon dont les relations, les communautés et la nature sont toutes interreliées.

Les participant·e·s découvriront les liens qui les unissent aux autres et réfléchiront aussi à l’équilibre et aux droits de la personne par le biais d’enseignements et d’un thé traditionnel.

Marilyn Dykstra

Marilyn Dykstra est une femme des Premières Nations du nord du Manitoba qui a le statut de membre en vertu du projet de loi C‑31. Depuis sa naissance, elle baigne dans un système matriarcal qui pratique les façons de penser et d’être autochtones. Aux côtés de sa famille, elle a participé à de nombreux mouvements pacifiques de justice sociale.

Marilyn utilise ses connaissances matriarcales comme fondement de son travail dans la communauté autochtone, un travail qui dure depuis plus de trente ans. Elle continue à suivre ses enseignements matriarcaux, mais elle a également passé sa vie à apprendre les connaissances traditionnelles et à transmettre ces enseignements.

Elle est danseuse de pow‐wow, gardienne du savoir et porte la responsabilité d’un ballot. Elle participe volontiers aux cérémonies d’attribution de noms, aux sueries, aux cérémonies du calumet, aux enseignements sur la lune et à bien d’autres choses encore.

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