Le droit d’être connu·e

Se rassembler pour explorer le concept en pratique et créer une œuvre d’art collaborative

Le mardi 10 septembre 2024

Des tuiles carrées de différentes couleurs et placées de manière aléatoire sont photographiées d'en haut, ce qui crée un effet de pixellisation. Visibilité masquée.

Photo : Glen Scott. CC-BY-NC.

Détails de l'activité

Prix :
Gratuit; inscription obligatoire
Lieu :
Salle Bonnie & John Buhler, au niveau 1, MCDP
Programme :

Le mardi 10 septembre 2024
De 19 h à 21 h
Les portes ouvrent à 18 h 45.

Langue et accessibilité :
Cette activité se déroulera principalement en anglais. Le Musée s’efforce d’être accessible à tout le monde.

En septembre 2024, certaines des plus grandes figures mondiales de la défense du droit d’être connu·e se réuniront au Musée canadien sur les droits de la personne. Avec la communauté, on explorera le concept et on encouragera diverses conversations, tout en créant une œuvre d’art qui représentera une pluralité de voix.

Joignez‐vous à nous pour cette grande soirée qui rassemblera les gens autour du concept du « droit d’être connu·e ».

À propos de l'événement

Au cœur de la soirée se trouvera un projet artistique collaboratif qui permettra aux personnes présentes de travailler ensemble à la création d’une grande mosaïque. L’activité sera animée par Bruno de Oliveira Jayme, professeur d’art à l’Université du Manitoba, qui a réalisé de nombreuses fresques murales pour la communauté. Il y aura de la nourriture et de la musique.

L’image qui en résultera, conçue en consultation avec des Aîné·e·s, appartiendra à toutes les personnes rassemblées dans le cadre de ce projet. Nous espérons que l’œuvre sera exposée publiquement une fois terminée. 

Soyez des nôtres!

Qu’est-ce que le droit d’être connu·e?

Lorsque des personnes ont subi de graves violations de leurs droits fondamentaux, elles ont le droit d’obtenir justice. Cette justice est souvent appelée « réparations » et est généralement d’ordre juridique et/ou économique. 

Mais les personnes concernées veulent quelque chose d’encore plus fondamental : le droit d’être vues, d’être entendues, d’être connues. Elles veulent (et même exigent) un espace pour faire connaître leurs histoires. Ce processus – qui a été baptisé « le droit d’être connu·e » – est à la fois un processus de guérison et de réparation. Il permet aux survivant·e·s d’une violation des droits de la personne de se réapproprier leur identité, qui a souvent été supprimée, et d’être reconnu·e·s à leur juste valeur.

Le droit d’être connu·e est pratiqué dans les sociétés et les cultures du monde entier. Bien que le concept ne soit pas nouveau, il est en train de s’imposer dans le monde entier. Aujourd’hui, il attire l’attention des militant·e·s qui se concentrent sur les condamnations injustifiées (Chicago), l’apartheid/l’après-apartheid (Afrique du Sud) et les séquelles persistantes des pensionnats, y compris les femmes et les filles+ autochtones assassinées et disparues et l’actuel système de protection de l’enfance au Canada.

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