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Déclaration du président-directeur général : Utilisation du terme « génocide » pour décrire le traitement des peuples autochtones du Canada

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Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

Détails du communiqué

Veuillez noter que l’approche du Musée a évolué depuis la publication de cette déclaration en 2013. 

Nous reconnaissons que l’expérience coloniale au Canada, des premiers contacts jusqu’à aujourd’hui, constitue un génocide contre les peuples autochtones. Le système des pensionnats indiens a été un élément clé de ce génocide.

Pour voir comment nous reconnaissons ce génocide aujourd’hui, veuillez consulter les pages suivantes :

À la lumière des récentes informations relayées par les médias, je souhaite clarifier la position du Musée quant à l'utilisation du terme " génocide " pour décrire le traitement des peuples autochtones du Canada.

Le Musée estime que cette discussion constitue une excellente occasion de faire de la sensibilisation quant à la nature des violations des droits de la personne ici même, chez nous. Le Musée canadien pour les droits de la personne, en tant que lieu d'éducation, de réflexion et de dialogue, encourage fortement cette conversation.

Dans le Musée, nous examinerons la violation flagrante et systémique des droits de la personne liés aux peuples autochtones. Ceci comprendra de l'information sur les efforts que mène la communauté autochtone, et d'autres groupes, pour faire reconnaître ces violations comme un génocide – et nous utiliserons ce mot. Nous verrons de quelles façons il est possible de revendiquer une telle reconnaissance quand les gens cessent de démentir la réalité et travaillent à briser le silence qui entoure de tels abus horribles. Par exemple, l'exposition sur les pensionnats, enjeu bien connu, servira de " point d'entrée " pour les visiteurs.

Bien que nous ayons choisi de ne pas utiliser le terme " génocide " pour le moment dans le titre de l'une de nos expositions au sujet de cette expérience, nous nous servirons de ce mot dans l'exposition même pour décrire les efforts menés par la communauté afin de faire reconnaître le génocide. Les visiteurs pourront en arriver à leurs propres conclusions en s'appuyant sur les faits historiques et les renseignements actualisés que nous leur présenterons.

Un musée n'a pas le pouvoir de faire des déclarations de génocide, mais notre Musée peut certainement, en poursuivant son partenariat avec la communauté autochtone elle‐même, favoriser un examen honnête de l'histoire du Canada en matière des droits de la personne, dans l'espoir que le respect et la réconciliation triompheront.

Stuart Murray
Président‐directeur général
Musée canadien pour les droits de la personne
Winnipeg

Ce communiqué date de plus de deux ans

Ce communiqué date de plus de deux ans. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Amanda Gaudes de notre équipe des relations avec les médias.

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