Anikis Pisim (Lune de la grenouille) : exprimer kisâkihitin

Enseignements cris avec Marilyn Dykstra, gardienne du savoir

Le samedi 18 mai 2024

Une image stylisée montre une main humaine tenant délicatement un globe terrestre en verre. L’arrière-plan est un ciel nocturne parsemé d’étoiles et d’aurores boréales d’un vert éclatant. Visibilité masquée.

Photo : Image par Gerd Altmann de Pixabay

Détails de l'activité

Prix :
Gratuit, inscription requise
Lieu :
Musée canadien pour les droits de la personne. Le groupe se réunira dans la salle Bonnie & John Buhler, au niveau 1, puis se rendra ensemble au niveau 6.
Programme :

Le samedi 18 mai 2024, de 11 h à 14 h

Langue et accessibilité :
Cette activité sera présentée en anglais.

La Lune de la grenouille est là et il est facile d’être « vert » ou écologique lorsque l’on suit la loi naturelle. Pendant la Lune de la grenouille, nous apprenons à aimer le premier cadeau que nous avons reçu – le rythme de notre esprit ancestral et les battements de notre cœur. Nous apprenons également à connaître d’autres types d’amour et nos relations réciproques au sein de wahkowtowin. Et nous apprenons comment démontrer cet amour – comment dire kisâkihitin (je t’aime).

Marilyn Dykstra, gardienne du savoir cri, nous expliquera comment notre espoir et notre protection ultime proviennent du kitche migawap (tipi sacré) qui entoure notre fondation circulaire et notre porte d’entrée.

L’obéissance, le respect, l’humilité et le bonheur sont déjà entremêlés et liés dans nos poteaux de fondation, expliquera Marilyn, mais nous n’avons pas terminé tant que le châle de notre grand‐mère n'est pas enroulé autour de ses épaules et qu’il ne couvre pas ses pieds. Le fait de fermer ce cercle permet de bercer l’amour que nous portons lorsque nous nous trouvons dans la protection ultime de notre caractère sacré. La chaleur du feu, l’ancrage de la terre, le mouvement de l’eau et les rafales de vent créent un rythme. Il réunit notre amour et nos liens – notre Wahkowtowin.

Atelier

Cet atelier fait partie d’une série mensuelle intitulée « Wahkowtowin et façons d’être », animée par la gardienne du savoir Marilyn Dykstra. Chaque mois, nous explorerons une variété d’enseignements sur la lune, les perches de tipi et le thé dans la tradition crie.

Wahkowtowin – qui se traduit par affinité ou parenté – met en évidence la façon dont les relations, les communautés et la nature sont toutes interreliées.

Les participant·e·s découvriront les liens qui les unissent aux autres et réfléchiront aussi à l’équilibre et aux droits de la personne par le biais d’enseignements et d’un thé traditionnel.

Marilyn Dykstra est une femme des Premières Nations du nord du Manitoba qui a le statut de membre en vertu du projet de loi C‑31. Depuis sa naissance, elle baigne dans un système matriarcal qui pratique les façons de penser et d’être autochtones. Aux côtés de sa famille, elle a participé à de nombreux mouvements pacifiques de justice sociale.

Marilyn utilise ses connaissances matriarcales comme fondement de son travail dans la communauté autochtone, un travail qui dure depuis plus de trente ans. Elle continue à suivre ses enseignements matriarcaux, mais elle a également passé sa vie à apprendre les connaissances traditionnelles et à transmettre ces enseignements.

Elle est danseuse de pow‐wow, gardienne du savoir et porte la responsabilité d’un ballot. Elle participe volontiers aux cérémonies d’attribution de noms, aux sueries, aux cérémonies du calumet, aux enseignements sur la lune et à bien d’autres choses encore.