La lune de l’envol : En période de changement, mācī osihuw!

Enseignements cris sur la résilience et les relations entre nous lors d’un changement

Le samedi 24 août 2024

Un canard volant le long d’un mur de blocs de béton sur lequel se détache l’ombre du canard. Visibilité masquée.

Photo : Flying up, Brad Hagan, CC BY 2.0

Détails de l'activité

Prix :
Gratuit, inscription requise
Lieu :
Le groupe se réunira dans la salle Bonnie & John Buhler, au niveau 1, puis se rendra ensemble au niveau 6
Programme :

Le samedi 24 août 2024, de 11 h à 14 h

Langue et accessibilité :
Cette activité sera présentée en anglais.

Les nouveaux changements peuvent être effrayants et exaltants. Tānisi isi wāpātaman – comment les percevons‐nous? S’agit-il de difficultés à surmonter ou de nouvelles possibilités? Naviguer dans le changement dépend de vous et des relations que vous entretenez dans le contexte de Wahkowtowin.

Joignez‐vous à Marilyn Dykstra, gardienne du savoir crie, et apprenez à tendre les bras vers la lumière, comme un tipi ouvert, dans la force et l’espoir.

Envolez‐vous et mācī osihuw! (évitez l’écrasement!)

Cet atelier explorera comment, lorsque nous nous « envolons » vers quelque chose de nouveau, nous gagnons en force grâce à la loi naturelle, qui nous enseigne le caractère sacré de nos relations et comment ne pas nous écraser. Nos premiers vols peuvent être hésitants, mais nous ne pouvons que nous améliorer. Bien que notre mémoire de sang nous guide, il est important de ne pas vivre dans l’ombre, en ne regardant que le passé. Une fois que nous avons appris à naviguer efficacement, nous pourrons faire partie de la formation sacrée de nos communautés. 

Atelier

Cet atelier fait partie d’une série mensuelle intitulée « Wahkowtowin et façons d’être », animée par la gardienne du savoir Marilyn Dykstra. Chaque mois, nous explorerons une variété d’enseignements sur la lune, les perches de tipi et le thé dans la tradition crie.

Wahkowtowin – qui se traduit par affinité ou parenté – met en évidence la façon dont les relations, les communautés et la nature sont toutes interreliées.

Les participant·e·s découvriront les liens qui les unissent aux autres et réfléchiront aussi à l’équilibre et aux droits de la personne par le biais d’enseignements et d’un thé traditionnel.

Marilyn Dykstra est une femme des Premières Nations du nord du Manitoba qui a le statut de membre en vertu du projet de loi C‑31. Depuis sa naissance, elle baigne dans un système matriarcal qui pratique les façons de penser et d’être autochtones. Aux côtés de sa famille, elle a participé à de nombreux mouvements pacifiques de justice sociale.

Marilyn utilise ses connaissances matriarcales comme fondement de son travail dans la communauté autochtone, un travail qui dure depuis plus de trente ans. Elle continue à suivre ses enseignements matriarcaux, mais elle a également passé sa vie à apprendre les connaissances traditionnelles et à transmettre ces enseignements.

Elle est danseuse de pow‐wow, gardienne du savoir et porte la responsabilité d’un ballot. Elle participe volontiers aux cérémonies d’attribution de noms, aux sueries, aux cérémonies du calumet, aux enseignements sur la lune et à bien d’autres choses encore.

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