La Lune de l’oie revient avec amour

Enseignements cris avec Marilyn Dykstra, gardienne du savoir

Le samedi 12 avril 2025

Deux bernaches du Canada ensemble sur un plan d’eau. Visibilité masquée.

Photo : Pedro Forester Da Silva on Unsplash

Détails de l'activité

Prix :
Gratuit, inscription requise
Lieu :
Musée canadien pour les droits de la personne. Le groupe se réunira dans la salle Bonnie & John Buhler, au niveau 1, puis se rendra ensemble au niveau 6.
Programme :

Le samedi 12 avril 2025 
De 11 h à 14 h

Langue et accessibilité :
Cette activité sera présentée en anglais.

Les oies et leurs esprits liés entre eux nous enseignent la compassion, l’empathie et la façon de vivre en harmonie avec toute la création, explique Marilyn Dykstra, gardienne du savoir cri. Nous apprenons à nous soutenir les uns les autres par la communication, la protection, l’espoir et l’encouragement. 

Dans cet atelier sur les enseignements cris, Marilyn rappellera aux personnes participantes qu’il est difficile de communiquer avec nos ancêtres de wahkowtowin lorsque nous sommes occupés à des choses inutiles – alors posez vos téléphones et autres technologies et rapprochez‐vous de votre créateur et de votre esprit. Si nous levons les yeux, nous pouvons observer nos créatures enseignantes qui s’élèvent au‐dessus de nous dans leurs formations affectueuses.

Dans un migawap‐tipi, la quatrième perche crée la porte et nous relie au monde extérieur et à notre communauté. Lorsque la Lune de l’oie revient au printemps, nous sentons la chaleur aimante du soleil sur notre visage et nous nous connectons à nouveau à la vie de la roue médicinale. La vie continue à avancer, comme l’eau vers laquelle les oies reviennent chaque année.

Atelier

Cet atelier fait partie d’une série mensuelle intitulée « Wahkowtowin et façons d’être », animée par la gardienne du savoir Marilyn Dykstra. Chaque mois, nous explorerons une variété d’enseignements sur la lune, les perches de tipi et le thé dans la tradition crie.

Wahkowtowin – qui se traduit par affinité ou parenté – met en évidence la façon dont les relations, les communautés et la nature sont toutes interreliées.

Les participant·e·s découvriront les liens qui les unissent aux autres et réfléchiront aussi à l’équilibre et aux droits de la personne par le biais d’enseignements et d’un thé traditionnel.

Marilyn Dykstra est une femme des Premières Nations du nord du Manitoba qui a le statut de membre en vertu du projet de loi C‑31. Depuis sa naissance, elle baigne dans un système matriarcal qui pratique les façons de penser et d’être autochtones. Aux côtés de sa famille, elle a participé à de nombreux mouvements pacifiques de justice sociale.

Marilyn utilise ses connaissances matriarcales comme fondement de son travail dans la communauté autochtone, un travail qui dure depuis plus de trente ans. Elle continue à suivre ses enseignements matriarcaux, mais elle a également passé sa vie à apprendre les connaissances traditionnelles et à transmettre ces enseignements.

Elle est danseuse de pow‐wow, gardienne du savoir et porte la responsabilité d’un ballot. Elle participe volontiers aux cérémonies d’attribution de noms, aux sueries, aux cérémonies du calumet, aux enseignements sur la lune et à bien d’autres choses encore.

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