Promesses brisées

Découvrez la nouvelle exposition temporaire et apprenez des personnes qui ont contribué à sa création.

Le jeudi 9 octobre 2025

Photographie en noir et blanc de deux enfants regardant la vitrine d’un magasin abandonné. Visibilité masquée.

Photo : Jack Lindsay, Archives de la Ville de Vancouver

Détails de l'activité

Prix :
Événement gratuit, inscription obligatoire.
Lieu :
Le Jardin de contemplation Stuart Clark, au niveau 3, et la galerie Expressions, au niveau 6, du Musée canadien pour les droits de la personne.
Programme :
  • 17 h : Entrée gratuite à l’exposition Promesses brisées, galerie Expressions, niveau 6.
  • 18 h 30 : Programme officiel, Jardin de contemplation Stuart Clark, niveau 3
  • 20 h : Réception, Jardin de contemplation Stuart Clark, niveau 3
Langue et accessibilité :
Cette activité sera présentée principalement en anglais. L’interprétation en ASL peut être fournie sur demande. Veuillez communiquer avec programmes.publics@droitsdelapersonne.ca d’ici le 19 septembre 2025.

Pouvez‐vous imaginer qu’on vous prenne votre maison, tous vos biens et votre liberté?

Promesses brisées explore la dépossession des personnes canadiennes d’origine japonaise qui a commencé en 1942, lorsque le gouvernement canadien a déraciné et interné toutes les personnes d’origine japonaise vivant sur la côte de la Colombie‐Britannique. L’année suivante, il a autorisé la vente de tout ce qu’elles avaient été contraintes de laisser derrière elles. En conséquence, lorsque la période d’internement au Canada a finalement pris fin en 1949, les personnes canadiennes d’origine japonaise n’avaient plus rien à quoi retourner. Leurs maisons, leurs fermes, leurs entreprises, leurs bateaux de pêche, leurs voitures, leurs animaux de compagnie et leurs effets personnels avaient disparu.

Promesses brisées traite de l’impact intergénérationnel des dispositions tout en posant la question suivante : « Le Canada peut‐il offrir un foyer équitable à tout le monde? À quoi cela ressemblerait‐il? » Ces questions sont posées tout en reconnaissant que les maisons confisquées aux personnes canadiennes d’origine japonaise se trouvaient sur des terres qui avaient auparavant été prises aux peuples autochtones.

Joignez‐vous à nous le 9 octobre pour découvrir cette nouvelle exposition temporaire. L’entrée sera gratuite pour les personnes présentes entre 17 h et 18 h 30. Des visites guidées seront proposées. Ensuite, apprenez‐en davantage sur cette exposition auprès d’Art Miki, ancien président de la National Association of Japanese Canadians, de Sherri Shinobu Kajiwara, directrice et conservatrice du Nikkei National Museum & Cultural Centre, et de Jordan Stanger‐Ross, professeur à l’Université de Victoria.

Le programme officiel sera suivi d’une réception dans le Jardin de contemplation Stuart Clark.

À propos des conférenciers

Art (Arthur K.) Miki, C.M., O.M.

Art Miki a passé de nombreuses années à enseigner à des personnes de tous âges l’expérience japonaise au Canada. Il a été enseignant, directeur d’école primaire et juge de citoyenneté. En tant que président de la National Association of Japanese Canadians, il a contribué à négocier l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais pour la violation des droits fondamentaux de ces personnes pendant la Seconde Guerre mondiale. Art a été président de la Japanese Cultural Association of Manitoba, fondateur de l’Asian Heritage Society et conseiller auprès de la Fondation canadienne des relations raciales pendant plus de 20 ans. Il a siégé au conseil consultatif communautaire du projet Landscapes of Injustice de l’Université de Victoria. Il est l’auteur de deux livres : Road to Justice et Gaman – Perseverance. Pour ses contributions, il a reçu l’Ordre du Canada, l’Ordre du Manitoba et l’Ordre du Soleil levant du gouvernement japonais.

Sherri Shinobu Kajiwara

Sherri est directrice et conservatrice du Nikkei National Museum & Cultural Centre à Burnaby. Elle travaille dans le domaine des beaux‐arts depuis 1992 en tant que galeriste, directrice de galerie, propriétaire de galerie, écrivaine, éditrice et conservatrice. Elle est diplômée de la Sauder School of Business de l’Université de Colombie‐Britannique et du programme Leadership Vancouver de la Chambre de commerce. Elle a été copropriétaire de la galerie Bjornson Kajiwara de 2004 à 2008 et a lancé une société de communication artistique en ligne, Vantage Art Projects, de 2009 à 2015, afin de créer des possibilités parallèles pour les artistes grâce à des expositions satellites et des impressions et publications à la demande. Sherri reste passionnée par la communication et la collaboration au service de la créativité. Elle se consacre à la mission d’honorer, de préserver et de partager l’histoire des personnes canadiennes d’origine japonaise et la culture japonaise au Canada.

Jordan Stanger-Ross, Ph. D.

Jordan Stanger‐Ross est professeur à l’Université de Victoria. Ses recherches et son enseignement portent principalement sur les migrations, les questions raciales et les inégalités au 20e siècle, en particulier en Amérique du Nord. Il est actuellement codirecteur de Past Wrongs, Future Choices, un projet visant à intégrer et à raconter l’histoire de l’internement, de l’incarcération et de la dépossession des personnes d’origine japonaise en Australie, au Brésil, au Canada et aux États‐Unis dans les années 1940. Auparavant, il a dirigé Landscapes of Injustice, un partenariat axé sur la dépossession des personnes canadiennes d’origine japonaise. Landscapes of Injustice a été récompensé par de nombreux prix, notamment le prix Heritage BC pour sa contribution exceptionnelle à l’histoire de la province, le prix de la Fondation canadienne des relations raciales pour l’excellence de son travail dans le domaine de l’éducation antiraciste et le prix de la Société historique du Canada pour l’excellence de son travail dans le domaine de l’histoire publique.

Appuyé par

Le Musée canadien pour les droits de la personne est heureux d’accueillir l’exposition Promesses brisées. Cette exposition a été conçue par le Nikkei Museum & Cultural Centre et le Royal BC Museum, en partenariat avec le projet Landscapes of Injustice.

Ce programme bénéficie également du soutien de l’Université de Victoria, de Past Wrongs Future Choices et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

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