L’exposition « Justice climatique » met en évidence les liens entre les droits de la personne et le changement climatique, en mettant en valeur le militantisme et les voix des jeunes.
Justice climatique (Niveau 2 — Que sont les droits de la personne?)
Explorez les liens entre les droits de la personne et le changement climatique qui sont au cœur du mouvement.
De juin 2022 à décembre 2024
Mots-clés :
La Presse canadienne, photographie par Paul Chiasson
Détails de l'exposition
En grève pour le climat
Grévistes du climat dans les rues de Montréal, 27 septembre 2019.
Getty Images, photographie par Martin Ouellet-DiotteEn 2019, des jeunes du monde entier font la grève. Au lieu d’aller en classe, ils descendent dans la rue. Ils font preuve d’audace et dénoncent haut et fort l’inaction en matière de changements climatiques. Ils envahissent les rues et brandissent des pancartes exprimant leur colère devant leur avenir incertain. Leur crainte? Que rien ne change, sauf le climat.
Greta Thunberg a commencé sa grève scolaire en 2018. À l’âge de 15 ans, elle a déclenché un mouvement mondial. Cinq cent mille personnes sont descendues dans les rues de Montréal avec elle le 27 septembre 2019. D’autres grèves ont été organisées dans 150 villes partout dans le monde ce jour‐là.
Protéger la terre et l’eau
Des bannières créées par des artistes autochtones suspendues au pont Iron Workers Memorial pour bloquer la circulation des navires pétroliers,
Vancouver, 2018.
Beaucoup de jeunes autochtones s’opposent à l’exploitation des combustibles fossiles. Ils s’opposent aux pipelines pour éviter qu’ils ne causent des torts à la terre et à tous ses êtres vivants. Ils dénoncent les impacts des projets pétroliers et gaziers sur les communautés déjà victimes de discrimination, d’abus et de violations.
L’expansion de l’oléoduc Trans Mountain a entraîné des vagues de protestation à travers le Canada, rassemblant des personnes qui militent pour la défense des terres autochtones et pour le climat. Au plafond de la galerie est suspendue une bannière de protestation de 12 mètres sur 3 mètres, conçue par Ocean Hyland, jeune artiste Tsleil‐Waututh originaire des terres non cédées des Salish du littoral de la Colombie‐Britannique.
Video : Bannière conçue par des artistes autochtones suspendue du Iron Workers Memorial Bridge
Alerte rouge pour l’humanité
Rayures illustrant le réchauffement climatique entre 1850 et 2020. Elles montrent une progression allant du bleu (froid) au rouge (chaud). La planète se réchauffe à cause de l’activité humaine. L’utilisation de combustibles fossiles est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre. Comme une couverture, ces gaz enveloppent la terre et provoquent une augmentation de la température.
Ed Hawkins: https://showyourstripes.infoLes changements climatiques sont rapides et généralisés, et ils s’intensifient. La science nous le dit avec des chiffres et des modèles. Partout dans le monde, des gens en font l’expérience au quotidien. Les communautés qui produisent le moins d’émissions à l’origine du réchauffement climatique sont celles dont la santé, les moyens de subsistance et les droits sont les plus touchés.
Partout dans le monde, la hausse des températures, les précipitations imprévisibles, les inondations et les sécheresses ont des conséquences désastreuses en matière de santé pour les communautés pauvres et vulnérables.
Au Tchad, où les gourdes artisanales comme celle‐ci sont souvent le seul moyen de recueillir l’eau, l’insécurité liée à l’alimentation et à l’eau est aggravée par les changements climatiques.
Médecins Sans Frontières / Doctors Without BordersJustice climatique sera présentée dans la galerie Que sont les droits de la personne?, au niveau 2, de juin 2022 à juin 2024.