Journée des droits de la personne 2023

Célébrez la journée avec l’entrée gratuite et de la programmation en galerie.

Le dimanche 10 décembre de 10 h à 17 h

Cette activité est passée.

Deux personnes sont assises sur un banc. Trois personnes, dont l'une est en fauteuil roulant, sont dans une zone circulaire où des bulles de lumière colorée sont projetées sur le plancher. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Ian McCausland

Détails de l'activité

Joignez‐vous à nous ce dimanche le 10 décembre pour célébrer Journée des droits de la personne avec une entrée GRATUITE pour tout le monde et des activités et programmes spéciaux tout au long de la journée!

Prix :
Gratuit
Trois enfants regardent une exposition dans un musée. L’exposition montre une série de photos en noir et blanc présentées en une longue rangée le long d’un mur. Des panneaux de texte de différentes tailles et couleurs sont suspendus au-dessus des photos.

Célébrez 75 ans

Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

La DUDH contient 30 articles qui reconnaissent la dignité inhérente et l'égalité de chaque être humain.

Nous vous encourageons à prendre un moment aujourd'hui pour vous informer, grâce à la version illustrée de la Déclaration universelle des droits de l'homme, sur les droits que tout le monde mérite.

Hommage à un défenseur des droits de la personne

À l’occasion de la Journée des droits de la personne, le MCDP s’associe au Consulat général du Japon à Calgary et à la Japanese Cultural Association of Manitoba (JCAM) pour rendre hommage à la vie et à l’œuvre du défenseur des droits de la personne Arthur Miki.

Ce programme sur invitation se concentrera sur la vie et la carrière d'Art Miki et comprendra une séance de dédicace de son livre de mémoires récemment publié, Gaman – Perseverance

Vous pouvez acheter Gaman – Perseverance dans la Boutique du Musée.

Arthur Miki

Arthur Miki est un éminent éducateur et un militant communautaire.

Art est né en Colombie‐Britannique en 1936, où il vivait avec sa famille dans une ferme fruitière juste à l'extérieur de Vancouver. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Canada a expulsé de force les personnes canadiennes d'origine japonaise de leurs maisons et a exproprié leurs entreprises. Art et sa famille ont déménagé à Sainte‐Agathe, au Manitoba.

En tant que président de la National Association of Japanese Canadians (NAJC) dans les années 1980, il a mené des négociations en vue d’obtenir des excuses officielles et des réparations pour les personnes canadiennes d’origine japonaise qui ont été internées pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1988, le gouvernement a conclu un accord de règlement avec la NAJC qui comprenait l'établissement de la Fondation canadienne des relations raciales, créée pour veiller à ce que ce type de discrimination ne se reproduise plus jamais.

Brian Mulroney assis à une table, signant un document. M. Art Miki est assis à ses côtés et l’observe.
Le premier ministre Brian Mulroney (à gauche) et M. Art Miki, président de la National Association of Japanese Canadians, signent l’Entente de redressement à l’égard des Canadiens japonais, 1988. Photo : Ron Polling/ La Presse canadienne

Le 22 septembre 1988, le premier ministre de l'époque, Brian Mulroney, a présenté des excuses officielles aux personnes d’origine japonaise et à leurs familles. 

Au fil des ans, Art a été un militant et un leader, un éducateur et un directeur d’école novateur, un juge de la citoyenneté, un conférencier universitaire, un auteur et un champion des droits de la personne pour l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes. 

Il a apporté son soutien et ses conseils aux communautés autochtones et chinoises du Canada, leur transmettant de ses connaissances et de son expérience pour les aider dans leurs efforts de vérité et de réconciliation concernant les violations des droits de la personne dont elles ont été victimes. 

Art Miki figure dans la galerie Les parcours canadiens dans l’alcôve Climat de méfiance : Les Canadiens et Canadiennes d’origine japonaise et les droits en temps de guerre

Art vit toujours à Winnipeg où il continue de lutter activement et de sensibiliser les gens à différentes questions relatives aux droits de la personne.