Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’âgisme est omniprésent, touche des personnes de tous âges dès l’enfance et a des conséquences graves et profondes sur la santé, le bien‐être et les droits de la personne.
Malgré son impact sur les personnes et la société, l’âgisme reste invisible – et toléré. Qu’il s’agisse de l’accès au logement, à l’emploi, au crédit, aux services sociaux et aux soins de santé ou de la participation à tous les aspects de la société, la discrimination fondée sur l’âge peut avoir des effets négatifs. Il est temps de parler des dommages causés par les préjugés envers les jeunes et les personnes âgées et de trouver des solutions innovantes à ce problème.
Joignez‐vous à nous pour cette conversation virtuelle avec des spécialistes de la question le 28 octobre. Les panélistes (voir ci‐dessous) exploreront les tendances actuelles, les protections juridiques et les obstacles à la prévention de l’âgisme, ainsi que la manière dont l’âgisme touche à la fois les personnes plus âgées et les jeunes – avec un accent particulier sur les jeunes qui atteignent l’âge adulte sans être pris en charge. Des stratégies innovantes telles que la programmation intergénérationnelle seront également abordées. Les personnes présentes auront la possibilité de prendre la parole et de poser des questions.
En cette Décennie pour le vieillissement en bonne santé des Nations Unies (2021–2030), travaillons ensemble pour trouver des moyens d’agir contre l’âgisme au Canada.
Ce programme est présenté en partenariat avec l’activité de dialogue annuelle de la famille Simces & Rabkin sur les droits de la personne et Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains.
Margaret Gillis est la présidente fondatrice du Centre international sur la longévité du Canada, une organisation fondée sur les droits de la personne, et coprésidente de l’International Longevity Centre Global Alliance, qui regroupe 16 centres dans le monde. Elle est également « ambassadrice » de Maltraitance des personnes âgées Ontario, qui fournit des renseignements, de l’éducation et de la formation.
Dirigeante primée et innovante, Margaret a joué un rôle clé dans la mise en place du programme « Collectivités‐amies des aînés » au Canada et à l’étranger. Elle a reçu un prix individuel de la reine Elizabeth II au château de Windsor pour son travail sur les personnes âgées dans les situations d’urgence. Parmi les autres faits marquants de sa carrière, citons la création de la « Coalition canadienne anti‐âgisme », un mouvement national de changement social visant à lutter contre l’âgisme. Margaret travaille activement à l’élaboration d’une Convention des Nations Unies sur les droits des personnes âgées et s’est exprimée à l’Assemblée générale des Nations Unies au nom des personnes âgées.
Mélanie Doucet, Ph. D., travaille depuis plus de 15 ans à l’amélioration de la vie des jeunes pris en charge par le système de protection de l’enfance. Ancienne jeune prise en charge, elle est maintenant titulaire d’un doctorat en travail social et est membre du Centre for Research on Children and Families (CRCF) de l’Université McGill à Montréal (Québec). Sa recherche doctorale, intitulée « Relationships Matter for Youth “Aging Out” of Care », a donné à des jeunes qui avaient été pris en charge la possibilité d’élaborer des recommandations en matière de recherche, de politique et de pratique dans le domaine de la protection de l’enfance, sur la base de leur expérience vécue. L’exposition de photos liée au projet a attiré l’attention des décisionnaires du gouvernement et des organisations communautaires. La recherche de Melanie Doucet continue de fournir une plateforme pour la voix des jeunes provenant du système. En collaboration avec des co-chercheur·e·s, elle a compilé un rapport détaillé, publié en 2018 par le représentant pour les enfants et les jeunes de la Colombie‐Britannique, qui a fait l’objet d’une attention nationale.
Conférencière recherchée sur l’importance d’un soutien équitable aux jeunes pendant leur prise en charge et après selon une perspective humaine fondée sur les droits, elle a organisé de nombreux panels avec d’autres ancien·ne·s jeunes pris en charge dans divers endroits au pays. Elle dirige actuellement les projets Normes équitables de transition vers l’âge adulte et Just Pandemic Recovery pour les jeunes pris en charge avec la Ligue pour le bien‐être de l’enfance du Canada, en collaboration avec le Conseil national des défenseurs des jeunes pris en charge.
Andrea Reimer animera la discussion. Organisatrice communautaire de longue date sur les questions de justice sociale, économique et environnementale, Andrea a été élue au conseil scolaire de Vancouver en 2002 et, en 2008, elle a été élue pour le parti Vision Vancouver au conseil municipal, où elle a exercé trois mandats. En tant que maire adjointe, elle a pris la tête d’initiatives politiques transformatrices, notamment un plan audacieux visant à faire de Vancouver la ville la plus verte du monde, la première initiative de réconciliation municipale au Canada et le groupe de travail révolutionnaire Engaged City Task Force. En 2018, Andrea a reçu une bourse Loeb à Harvard pour son leadership civique.
De retour à Vancouver, elle a été la toute première Policy Practitioner Fellow à la School of Public Policy and Global Affairs de l’UBC et a ensuite été nommée professeure adjointe de pratique pour enseigner la littéracie du pouvoir et mettre les décisionnaires politiques de l’avenir en contact avec la pratique. Elle enseigne également la mobilisation publique à l’Université Simon Fraser. En 2020, Andrea a créé Tawâw Strategies pour fournir des conseils stratégiques aux gouvernements, aux organisations et aux entreprises à mission qui s’attaquent aux plus grands problèmes de notre temps. Elle a dirigé une petite entreprise, travaillé dans le secteur des services, de la vente au détail et de la fabrication, et a survécu en tant que jeune de la rue. Elle est fréquemment invitée à s’exprimer au niveau national et international sur ses réalisations politiques.
Zena Simces s’intéresse beaucoup aux droits de la personne. Depuis plus de 30 ans, elle participe à l’organisation d’une conférence sur les droits de la personne avec le Atlantic Human Rights Centre à Fredericton, au Nouveau‐Brunswick. Elle a également consacré de nombreuses années à traiter les questions de haine et de préjugés en tant que responsable du Congrès juif canadien en Colombie‐Britannique et avec le Comité national. Sa carrière professionnelle de consultante dans les domaines de la santé, de la politique sociale et de l’éducation l’a amenée à défendre et à renforcer les droits des groupes minoritaires.
Le docteur Simon Rabkin a consacré une partie de ses débuts de carrière à la fourniture de soins de santé aux régions mal desservies du nord du Canada et du Kenya. Son expérience dans ces régions et, par la suite, ses soins aux personnes défavorisées nourrissent son engagement en faveur des droits de la personne. Il a fait avancer la cause des droits de la personne ainsi que les questions d’équité et de diversité au sein de divers comités, dans les secteurs privé et public.
Le bureau régional d’Equitas en Colombie‐Britannique travaille en étroite collaboration avec la communauté pour soutenir la croissance et la durabilité des programmes d’Equitas dans l’Ouest canadien. Depuis 2009, l’équipe a travaillé dans plus de 10 communautés et avec 80 partenaires communautaires pour repérer les enjeux émergents ayant un impact sur les jeunes, pour concevoir des outils innovateurs, des ressources éducatives et des formations qui aident à développer les compétences en leadership de divers enfants et jeunes.
Veuillez noter que ce programme pourrait être modifié ou annulé sans préavis.