Rechercher la sécurité (Niveau 5 - Les droits aujourd'hui)

Explorer la situation difficile des personnes qui demandent l’asile au Canada.

de novembre 2017 à novembre 2018

Cette exposition est passée.

Une mère et deux enfants qui traversent la frontière canado-américaine. Visibilité masquée.

Détails de l'exposition

Par l’entremise d’extraits vidéo, d’images et de documents, l’exposition Rechercher la sécurité examine la situation difficile que vivent les personnes qui demandent l’asile et recherchent la sécurité au Canada. L’exposition explique aussi la différence entre les demandeurs d’asile et les réfugiés, et aide à dissiper les malentendus au sujet de ces termes.

Production d'un film original

L’exposition Rechercher la sécurité comprend un film original tourné à divers lieux au Canada. On peut y entendre les témoignages d’Eddy Ramírez, demandeure d’asile du Venezuela, et de Mohammed Alsaleh, réfugié réinstallé de la Syrie. Le film fait découvrir les différences entre les demandeurs d’asile et les réfugiés grâce aux explications d’une experte en droit des réfugiés qui dissipe les mythes les concernant. À l’aide de documents, d’images et d’entrevues, le film explore les divers droits accordés aux demandeurs d’asile et aux réfugiés à leur arrivée au Canada, ainsi que les obligations juridiques et morales du Canada. 

Expériences de migrants forcés

L’exposition fait valoir les expériences de deux jeunes personnes qui ont été obligées à rechercher la sécurité au Canada en raison de crises liées aux droits de la personne dans leur pays d’origine. Les visiteurs et visiteuses découvriront qui sont ces personnes et pourquoi elles ont voulu obtenir la protection du Canada. Eddy Ramírez, étudiante militante et récente diplômée en droit au Venezuela – étudiait l’anglais à Montréal lorsque des manifestations antigouvernementales ont éclaté dans son pays. Elle s’est vue obligée de demander le statut de réfugiée au Canada.

Une femme souriante qui regarde vers la caméra.Une femme souriante qui regarde vers la caméra.

Eddy Ramírez étudiait l’anglais à Montréal lorsque des bouleversements politiques dans son pays du Venezuela l’ont obligée à demander l’asile au Canada, en 2014. Elle travaille maintenant comme consultante en immigration à Montréal. 

Photo : MCDP, Jessica Sigurdson

Eddy Ramírez étudiait l’anglais à Montréal lorsque des bouleversements politiques dans son pays du Venezuela l’ont obligée à demander l’asile au Canada, en 2014. Elle travaille maintenant comme consultante en immigration à Montréal.

Un homme assis avec une famille de deux enfants; tous les adultes sourient.

Mohammed Alsaleh (à droite), réfugié syrien réinstallé au Canada en 2014, pose avec d’autres réfugiés de la Syrie à Vancouver, 2016. Il travaille maintenant pour le service d’établissement Immigrant Services Society of British Columbia.

Mohammed Alsaleh faisait ses études en médecine en Syrie quand le Printemps arabe est arrivé dans son pays. Il a été arrêté et torturé à trois reprises parce qu’il documentait les violences commises contre les protestataires et les affichait sur les médias sociaux. Après avoir été relâché, il s’est enfui au Liban où il s’est inscrit auprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Un mois plus tard, il a été réinstallé à Vancouver comme réfugié.

Traverser la frontière irrégulièrement

Le droit d’asile est protégé dans l’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

En droit international, on reconnaît que les demandeurs d’asile pourraient avoir besoin d’entrer dans un pays irrégulièrement ou sans documents officiels. L’article 31 de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés interdit aux gouvernements de punir les demandeurs d’asile qui entrent ou demeurent irrégulièrement dans leur territoire. Cette interdiction se retrouve également dans la loi canadienne dans l’article 133 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

Ainsi, le Canada reconnaît que certaines personnes réfugiées viendront comme demandeurs d’asile alors que d’autres, qui ne peuvent pas se rendre au Canada par eux‐mêmes, seront réinstallés comme personnes réfugiées. Ainsi donc, les termes « illégaux », « migrants illégaux » et « immigrants illégaux » ne sont pas exacts et ont pour effet de criminaliser des gens sans tenir compte de qui ils sont, d’où ils viennent et de la raison pourquoi ils sont ici.

Des policiers arrêtant des demandeurs d’asile parce qu’ils traversent la frontière canado-américaine.
Photo : Paul Chiasson/La Presse canadienne

Demandeurs d’asile arrêtés pour avoir traversé irrégulièrement la frontière canado‐américaine, Hemmingford, Québec, 2017.

Photo : Paul Chiasson/La Presse canadienne

Éducation en matière de droits de la personne

Une exposition comme Rechercher la sécurité permet au Musée de diffuser de l’information sur les demandeurs d’asile et les réfugiés à un moment où il y a un nombre croissant de personnes qui arrivent à nos frontières et demandent la protection du Canada à titre de réfugiés. Elle présente aussi une occasion de dissiper des mythes communs au sujet des demandeurs d’asile et des réfugiés.

L’exposition Rechercher la sécurité est présentée dans la galerie Les droits aujourd'hui, au niveau 5, de nobembre 2017 à octobre 2018. Visitez le Musée pour voir l'exposition complète.

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