« Mes futurs enfants ne connaîtront jamais le chez-nous que j’ai connu »

Les effets intergénérationnels du déplacement

Par Damhat Zagros
Publié : le 19 juin 2024

Aquarelle d’un groupe d’adultes et d’enfants, dont les visages sont flous, debout dans un champ. Toutes les femmes ont la tête couverte et la plupart des personnes portent des sacs à dos et ont des objets à la main. Visibilité masquée.

Détails de l'histoire

Chaque personne mérite un foyer, un chez‐soi, mais cet endroit ne doit pas être acquis au détriment d’une autre personne qui en est expulsée de force. Chaque année, il m’est plus difficile d’accepter la réalité selon laquelle, à mesure que les colons[1] s’installent et se sentent à l’aise dans mon pays, une partie de mon chez‐moi et de mon lien avec cet endroit est effacée. Une partie de moi est effacée.

Qu’est-ce qui fait qu’une maison, un foyer est un lieu où l’on se sent chez soi? 

Est‐ce que vous considérez un endroit comme votre chez‐vous parce que vous y avez vu le jour? Parce que vous avez un lien avec le pays, l’histoire, la culture? L’appelez-vous votre chez‐vous parce que vous vous reconnaissez dans les visages des personnes qui vous entourent? Ou est‐ce votre chez‐vous parce que vous vous y sentez bien? Les raisons pour lesquelles nous appelons un endroit « chez‐nous » sont toutes différentes, mais une fois que l’on est déplacé de force de son pays, coupé de ses liens et de son identité, toutes ces raisons se mélangent, s’estompent et se mêlent à la peur et à la confusion.

Si votre chez‐vous était votre identité, vous l’avez perdue. Si votre chez‐vous était votre lien, vous vous retrouvez seul·e. Si votre chez‐vous était votre confort, vous souffrez. 

Une peinture d’un olivier sain, luxuriant et plein d’olives. Les racines semblent solides et l’arbre semble être sur une colline au sol riche. Sous l’arbre se trouve un tissu blanc où une vingtaine d’olives sont éparpillées.

Dans cette œuvre, intitulée « A Healthy Nation » (Une nation saine), les racines représentent le lien avec son chez‐soi, les olives sur un tissu blanc représentent les enfants de la diaspora, le tissu blanc lui‐même représente ce qui relie une personne à sa culture/à son peuple, les feuilles représentent l’esprit et la santé du peuple/de la culture, et le tronc représente la situation actuelle.

Illustration : Neirouz Houri

Qu’est-ce que le déplacement?

Selon le rapport du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) publié le 12 juin 2024[2], il y avait 117,3 millions de personnes déplacées en raison de la violence, de la persécution et d’autres violations des droits de la personne à la fin de l’année 2023. Le taux de personnes déplacées a triplé depuis 2012, soit 1,5 % de la population mondiale arrachée de force à son foyer. Cela représente une personne sur 69 sur la planète.

La majorité de ces personnes sont des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP), c’est-à-dire des personnes qui ont été forcées de quitter leur foyer mais qui restent à l’intérieur des frontières de leur pays. Les PDIP cherchent refuge partout où elles le peuvent – dans les villes, les villages, les quartiers à proximité, les camps de personnes déplacées et même dans la nature – et sont le plus souvent poussées à fuir en raison d’un conflit interne ou d’une crise environnementale. Contrairement aux personnes réfugiées, les PDIP ne sont pas couvertes par le droit international et n’ont donc pas accès à de nombreuses formes d’assistance (HCR, s. d.).

Selon la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés[3], une personne réfugiée est définie comme toute personne contrainte de fuir son pays d’origine parce qu’elle craint « …avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ». Le nombre de personnes réfugiées n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie.

Alors que les Nations Unies, l’Organisation internationale pour les migrations, l’Internal Displacement Monitoring Centre et l’organisation non gouvernementale internationale Save the Children constatent que le nombre de personnes déplacées dans le monde augmente de façon spectaculaire[4], les universitaires et les personnes travaillant sur le terrain n’hésitent pas à souligner que les conditions de vie de ces personnes se détériorent régulièrement[5] et que, par conséquent – et peut‐être ce qui importe le plus – les effets intergénérationnels des déplacements constituent un terrain propice au désespoir, à la dépendance et, parfois, au radicalisme.

Déplacement forcé

La guerre et la violence sont les principaux catalyseurs des déplacements forcés.

Traditionnellement, les guerres se déroulaient entre deux ou plusieurs États – une réalité qui a servi de base à la législation contemporaine sur les personnes réfugiées. Mais comme les guerres se déroulent de plus en plus entre des États et des entités non gouvernementales – souvent sans uniforme et sans distinction claire entre les combattants et les non‐combattants[6] – c’est la population civile qui paie le plus lourd tribut. Il en découle également la pratique de ce que K.M. Greenhill appelle la « migration coercitive »[7], par laquelle la migration forcée de certaines populations devient un objectif militaire, diplomatique et financier délibéré[8].

Les déplacements forcés ne datent pas d’hier. Il s’agit à la fois d’un outil et d’une conséquence de la guerre et du colonialisme. Depuis l’Antiquité, le déplacement stratégique de groupes ethniques par les peuples au pouvoir a été une stratégie pour conquérir des terres et déposséder les populations. On peut le constater ici, sur l’île de la Tortue, avec le déplacement forcé des Cherokees de l’actuelle Caroline du Nord et des Inuits de Resolute Bay, ainsi que dans des exemples actuels et continus, notamment la population palestinienne de Gaza et de Cisjordanie, la population tibétaine et les Ouïghours de Chine, et les Kurdes du nord de la Syrie, du sud‐est de la Turquie et de l’ouest de l’Iran, pour ne citer que quelques situations dans le monde.

Si votre chez-vous était votre identité, vous l’avez perdue. Si votre chez-vous était votre lien, vous vous retrouvez seul·e. Si votre chez-vous était votre confort, vous souffrez.

Damhat Zagros

Traumatisme et déplacement

Les personnes déplacées sont vulnérables et susceptibles de vivre le phénomène comme une forme de traumatisme – sentiments de perte, de honte, de dislocation sociale et culturelle, et de violence. Si l’on n’y prend garde, ce traumatisme peut se transformer en traumatisme intergénérationnel, un traumatisme qui continue à se transmettre d’une génération à l’autre.

Les conséquences étendues des traumatismes intergénérationnels sont multiples et touchent les personnes, en particulier les enfants qui sont particulièrement vulnérables, ainsi que des familles entières, des communautés et même des nations.

La perte du sentiment d’appartenance, l’assimilation culturelle et/ou la haine de soi sur le plan culturel, y compris la perte de la langue, de l’histoire, des normes et de la spiritualité, les abus physiques, sexuels et émotionnels, la rupture des liens avec les membres de sa famille, la perte de l’autodétermination, le manque d’intégration sociale dans de nouvelles sociétés, la lutte contre les préjugés et le sentiment d’être une personne extérieure, etc., sont autant de conséquences des traumatismes intergénérationnels[9].

Qui suis-je et où est mon chez-moi?

Être une personne déplacée devient de plus en plus difficile chaque année. Je suis Kurde d’Afrine, une ville kurde du Kurdistan occidental située dans ce que l’on appelle aujourd’hui le nord‐est de la Syrie.

Les Kurdes sont l’un des peuples autochtones des plaines et des montagnes mésopotamiennes de ce qui est aujourd’hui le sud‐est de la Turquie, le nord‐est de la Syrie, le nord de l’Irak, le nord‐ouest de l’Iran et le sud‐ouest de l’Arménie[10].

Au début du 20e siècle, de nombreuses personnes kurdes ont commencé à plaider en faveur de la création de leur propre pays, le « Kurdistan ». Après la Première Guerre mondiale et la chute de l’Empire ottoman, les puissances occidentales ont promis un État kurde par le biais du traité de Sèvres de 1920[11]. Cependant, les puissances coloniales sont revenues sur cet accord et, à ce jour, la population kurde reste asservie dans son propre pays et considérée comme une menace pour et par les gouvernements étatiques. Le Kurdistan n’est toujours pas reconnu au niveau international. Cette situation est particulièrement prononcée en Syrie, où je suis né et où j’ai grandi jusqu’à ce que je m’enfuie à l’âge de 17 ans.

Les personnes kurdes non arabes étaient perçues comme une menace pour la Syrie. Pour remédier à cette menace, elles ont été déplacées de force de l’autre côté de la frontière turque, le gouvernement transférant ensuite les personnes arabes syriennes dans les zones kurdes. Pendant des décennies, le gouvernement syrien a pratiqué un asservissement stratégique du peuple et de l’identité kurdes, notamment en refusant l’éducation formelle, en limitant les possibilités d’emploi, en interdisant les rassemblements culturels, en remplaçant les noms kurdes des lieux publics par des noms arabes et en construisant de nouvelles colonies et de nouveaux villages dans les zones kurdes pour les personnes non kurdes. Ce processus, appelé « arabisation », a également été pratiqué en Irak sous le régime de Saddam Hussein[12].

Peinture d’une jeune femme vêtue d’une robe rouge traditionnelle kurde, les yeux fermés et avec une expression faciale paisible. Elle enlace un olivier en bonne santé devant un champ luxuriant de cultures en rangées droites. Le ciel est d’un bleu éclatant et des fleurs blanches translucides flottent dans la première moitié du tableau.

Afrine – telle que je m’en souviens.

Illustration : Neirouz Houri

Mon chez-moi, Afrine

Ma mère me dit que je suis né pendant la saison de la récolte des olives. Ma famille avait une ferme d’oliviers à Afrine. Mes quatre frères et ma sœur aidaient notre famille à cueillir les olives. Tout le village travaillait ensemble comme une colonie d’abeilles. Même si nous nous levions avant l’aube tous les matins pour travailler à la ferme, nous ne nous sentions jamais fatigués parce que nous travaillions ensemble. Nous étions solidaires, nous formions une communauté. C’est encore mon chez‐moi.

Notre maison a été construite par mon père et ma grand‐mère. Il y avait un grand salon où notre famille passait beaucoup de temps. J’avais deux ans lorsque mon père est décédé et je n’ai jamais eu la chance de rencontrer ma grand‐mère. Pour moi, cette maison était une partie d’eux. Elle conserve leur odeur, leur esprit et leurs souvenirs.

Lorsque j’étais enfant, ma mère parcourait chaque coin de la maison en racontant des histoires sur mon père et ma grand‐mère. L’empreinte de la main de ma grand‐mère se trouvait au‐dessus de l’entrée principale avec la date de construction de la maison. Cette maison conserve l’histoire de ma famille. Elle fait partie de nous. C’est notre chez‐nous.

Au début de la guerre civile syrienne, ma mère, deux de mes frères, ma sœur et moi‐même sommes partis au Liban en tant que personnes réfugiées. J’avais 17 ans. J’ai passé les six années suivantes à ne pas pouvoir aller à l’école et à vivre dans la précarité en raison de mon statut de réfugié. En 2017, nous nous sommes réinstallés à Winnipeg en tant que personnes réfugiées prises en charge par le gouvernement.

À l’hiver 2018, la Turquie a mené ce qui a été appelé l’opération Rameau d’olivier avec les milices de l’opposition syrienne radicale à Afrine dans le but de se débarrasser des forces kurdes que la Turquie considérait comme une menace pour sa sécurité. L’opération, qui a duré huit semaines, a entraîné la mort de 690 personnes civiles et le déplacement forcé de plus de 300 000 personnes, dont la majorité était des Kurdes, qui ont dû quitter leur foyer.

Lorsque nous avons quitté la Syrie la première fois, notre famille élargie s’était installée dans notre maison familiale à Afrine et y a vécu jusqu’à l’opération Rameau d’olivier. Le groupe d’opposition syrien a pris le contrôle d’Afrine et a expulsé de force mes proches de la maison de notre famille. De nombreux membres de ma famille élargie ont perdu la vie au cours de l’opération.

Selon le rapport du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) publié le 12 juin 2024 , il y avait 117,3 millions de personnes déplacées en raison de la violence, de la persécution et d’autres violations des droits de la personne à la fin de l’année 2023.

Damhat Zagros

La même jeune femme vêtue d’une robe kurde rouge traditionnelle, qui figurait dans le tableau précédent, fuit les missiles qui pleuvent du ciel. Elle tient un petit chat blanc pour le protéger. Des colombes sont intercalées entre les missiles. L’olivier qu’elle étreignait auparavant est détruit et ses branches brûlent. Il y a des explosions à l’horizon et la terre est en feu.

Afrine – après.

Illustration : Neirouz Houri

J’étais déjà au Canada lorsque l’opération Rameau d’olivier a eu lieu. Je me suis réuni avec d’autres membres de la communauté kurde dans le sous‐sol de la maison d’un ami à Winnipeg. Nous étions assis dans le silence et l’incrédulité alors que nous recevions des messages de nos proches nous annonçant que la ville était tombée aux mains de l’opposition. À des milliers de kilomètres de là, nous nous sentions inutiles. Nous étions brisés. Nos chez‐nous ne seraient plus jamais les mêmes.

Après que ma famille élargie a été chassée de la maison familiale, des soldats de l’opposition syrienne et leurs familles y ont emménagé et l’ont complètement changée. Les murs qui étaient imprégnés des histoires de ma famille ont été abattus. L’empreinte de la main de ma grand‐mère a disparu. Le château de mon enfance sert aujourd’hui d’entrepôt à des personnes inconnues. Mes futurs enfants ne connaîtront jamais le chez‐nous que j’ai connu.

Les choses changent si vite. J’ai l’impression de manquer de temps. Les gens sont partis, et lorsqu’ils disparaissent, il y a un risque que les histoires disparaissent aussi.

Je suis considéré comme l’un des « chanceux ». En 2017, après avoir vécu comme réfugié au Liban, j’ai été réinstallé dans un pays tiers sûr. Je suis maintenant citoyen canadien et j’étudie les droits de la personne dans une université canadienne. Bien que je sois propriétaire, je ne suis pas sûr d’être chez moi. Je subis quotidiennement les conséquences du déplacement forcé de ma propre communauté. Des personnes étrangères nous ont volé notre chez‐nous, à moi‐même, à mes parents, à mes frères et sœurs et à mes futurs enfants.

Pendant mon enfance, j’ai été témoin d’efforts de décolonisation au sein de ma propre communauté, mais je n’avais pas les mots ou les concepts pour reconnaître qu’il s’agissait d’une « décolonisation ». Depuis que je suis au Canada, j’ai beaucoup appris sur les peuples autochtones, leur histoire, leur culture et leur résistance. Leurs enseignements m’ont aidé à donner un sens à l’expérience de colonisation et de décolonisation de ma propre communauté, que j’étais trop jeune pour comprendre lorsque j’étais enfant en Syrie.

J’ai le sentiment qu’il m’incombe désormais d’agir pour décoloniser l’endroit que j’appelle encore mon chez‐moi. Le meilleur moyen d’y parvenir, à mon avis, est de s’adresser à la prochaine génération, aux enfants et aux jeunes qui n’ont peut‐être qu’un souvenir fugace de l’endroit d’où ils viennent ou d’où viennent leurs parents, afin de s’assurer qu’ils connaissent leurs racines et que, où qu’ils soient, ils sont toujours en relation avec leur lieu d’origine. Mais, comme le souligne si clairement Amin Maalouf dans son livre In the Name of Identity (Au nom de l’identité), on peut avoir plusieurs chez‐soi, et cela ne signifie pas que l’on trahit ses racines[13].

Mes expériences m’incitent à transmettre les histoires de mon chez‐moi afin de ne jamais perdre le lien qui m’y rattache. Je veux faire connaître et célébrer nos modes de vie, nos traditions, notre culture et notre histoire avec les générations futures. Je veux remettre en question l’héritage de la colonisation. Bien que ma communauté n’ait pas été en mesure de s’exprimer pleinement, nous conservons notre langue et refusons d’aller dans les écoles gérées par le gouvernement syrien qui tente de nous assimiler. Nous organisons des fêtes du Newroz pour revendiquer nos droits et célébrer notre culture, et nous continuons à protester et à espérer.

Il est primordial de donner à nos enfants les moyens de savoir qui ils sont et de préserver ou de revendiquer leur culture. J’y contribue en écrivant des livres pour enfants qui parlent de notre culture. En transmettant les enseignements de ma famille et de ma communauté, je continue à résister et à cultiver mon chez‐moi pour la prochaine génération.

Video : « Conversations about home at the deportation centre » (Conversations sur son chez-soi au centre de déportation), écrit et interprété par Warsan Shire (en anglais)

Ce poème, « Conversations about home at the deportation centre » (Conversations sur son chez‐soi au centre de déportation), a été écrit et interprété par Warsan Shire, poète et artiste britannico‐somalien, en réaction aux sentiments anti‐réfugiés qui se développent dans le monde entier.

Questions de réflexion :

  • Que considérez‐vous comme votre chez‐vous? Avez‐vous plusieurs chez‐vous?

  • Que vous arriverait‐il si votre chez‐vous vous était enlevé de force?

  • Qui deviendriez‐vous si votre chez‐vous vous était enlevé de force?

Références

Passer à la fin des références

  1. J’utilise indifféremment les termes « colon » et « colonisateur », sachant que certaines personnes ont participé volontairement au déplacement forcé des Kurdes, tandis que d’autres ont été déplacées elles‐mêmes. Retour à la citation 1
  2. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Tendances mondiales, juin 2024. https://www.unhcr.org/fr/tendances-mondiales Retour à la citation 2
  3. Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). https://www.unhcr.org/fr/en-bref/qui-nous-sommes/la-convention-de-1951-relative-au-statut-des-refugies Retour à la citation 3
  4. Simeon, J. C. (2023). « The Use and Abuse of Forced Migration and Displacement as a Weapon of War », Frontiers in Human Dynamics, Vol. 5. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fhumd.2023.1172954/full; Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. 2023. Rapport semestriel sur les tendances mondiales. https://www.unhcr.org/fr/rapport-semestriel-sur-les-tendances-mondiales; Internal Displacement Monitoring Centre. Rapport mondial sur le déplacement interne 2023. https://www.internal-displacement.org/global-report/grid2023/#french Retour à la citation 4
  5. Phillips, Jason (2023). « Navigating the Ethical Challenges of Work with Detained Migrants and Asylum Seekers in Greece » dans Shayna Plaut et al., Messy Ethics in Human Rights Work, UBC Press, Vancouver, Canada, pages 74–92. Retour à la citation 5
  6. Kaldor, M. (2005). « Old wars, cold wars, new wars, and the war on terror », International Politics. Vol. 42, pages 491–498. https://link.springer.com/article/10.1057/palgrave.ip.8800126 Retour à la citation 6
  7. Greenhill, K. M. (2010). « Weapons of Mass Migration : Forced Displacement as an Instrument of Coercion », Strategic Insights, vol. 9, numéro 1 (Printemps‐été 2010). Retour à la citation 7
  8. Simeon, J. C. (2023). « The Use and Abuse of Forced Migration and Displacement as a Weapon of War », Frontiers in Human Dynamics, Vol. 5. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fhumd.2023.1172954/full Retour à la citation 8
  9. Hoosain, S. (2013). The transmission of intergenerational trauma in displaced families, University of the Western Cape. https://etd.uwc.ac.za/handle/11394/3572 Retour à la citation 9
  10. BBC (15 octobre 2019). « Who are the Kurds? », BBC News. https://www.bbc.com/news/world-middle-east-29702440  Retour à la citation 10
  11. Radpey, Loqman (2020) « The Sèvres Centennial : Self‐Determination and the Kurds », Insights, Vol. 24, numéro 20, 10 août 2020. https://www.asil.org/insights/volume/24/issue/20/sevres-centennial-self-determination-and-kurds Retour à la citation 11
  12. Un processus similaire a lieu en Turquie, où les personnes turques de souche sont soit forcées, soit contraintes, soit incitées à s’installer dans des zones à dominance kurde. Retour à la citation 12
  13. Maalouf, A. (2001). In the name of identity : Violence and the need to belong, Arcade Publishing. Retour à la citation 13

Passer au début des références

Citation suggérée

Citation suggérée : Damhat Zagros. « « Mes futurs enfants ne connaîtront jamais le chez-nous que j’ai connu » ». Musée canadien pour les droits de la personne. Publié le 19 juin 2024. https://droitsdelapersonne.ca/histoire/mes-futurs-enfants-ne-connaitront-jamais-le-chez-nous-que-jai-connu

Menus