Peyakôskan est un mot cri qui signifie une famille, un lien, une nation. La parenté n’est qu’une partie de l’histoire; il s’agit aussi de la façon dont nous établissons des liens avec les autres. Dans la communauté traditionnelle crie, on s’efforce de ne pas « piétiner » les liens et les relations. Cela peut se produire de plusieurs façons, y compris en ne respectant pas les lois naturelles qui dictent notre responsabilité de prendre soin de notre monde et de notre famille humaine.
Dans cet atelier, Marilyn Dykstra, gardienne du savoir, explorera le caractère ouvert de la parenté, la définition de la famille, la façon dont toutes les choses ont un esprit et comment nous établissons des liens avec les autres.
Elle parlera du deuil, de l’hommage aux personnes qui sont venues avant nous et de la croyance selon laquelle rien ne meurt vraiment, mais continue plutôt d’une manière différente. Elle parlera également de ce que nous pouvons apprendre du processus de mue, au cours duquel les animaux se débarrassent de leur carapace ou leur couche extérieure pour laisser place à une nouvelle croissance.
Au cours de l’atelier, les participant·e·s fabriqueront leurs propres boucles d’oreilles en fourrure pour marquer la saison où les animaux perdent souvent leur fourrure.
Atelier
Cet atelier fait partie d’une série mensuelle intitulée « Wahkowtowin et façons d’être », animée par la gardienne du savoir Marilyn Dykstra. Chaque mois, nous explorerons une variété d’enseignements sur la lune, les perches de tipi et le thé dans la tradition crie.
Wahkowtowin – qui se traduit par affinité ou parenté – met en évidence la façon dont les relations, les communautés et la nature sont toutes interreliées.
Les participant·e·s découvriront les liens qui les unissent aux autres et réfléchiront aussi à l’équilibre et aux droits de la personne par le biais d’enseignements et d’un thé traditionnel.