Pour aller de l’avant

Dialogue sur ce qui vient après les excuses d’un gouvernement

Deux femmes assises à une table regardent un programme sur lequel on peut lire « After the Apology ». À l'avant-plan, on voit deux autres personnes assises à la même table. Visibilité masquée.

Photo : MCDP, Vision Photo

Détails de la série d'activités

Que se passe‐t‐il après qu'un gouvernement se soit excusé pour des violations des droits de la personne? Qu'arrive-t-il à la communauté? Que reste‐t‐il à faire? Est‐ce que des excuses changent quelque chose?

Le Musée s'est engagé auprès des communautés de trois villes canadiennes pour poser ces questions et d'autres encore. Chaque événement explorait un sujet historique ou contemporain lié aux droits de la personne au moyen d'un discours‐programme, d'une séance de discussion et d'un dialogue animé avec l'auditoire.

La série Pour aller de l’avant du Musée explore les excuses officielles du gouvernement pour les injustices passées et présentes sous l'angle des droits de la personne. L'objectif est d'encourager les Canadiens et les Canadiennes à avoir des conversations plus approfondies et plus respectueuses, qui sont essentielles pour faire le pont entre la compréhension et la promotion collective des droits de la personne. 


Activités passées

La réconciliation par le dialogue

Winnipeg, Manitoba – le 13 juin 2017

Le 8 juin 2008, le Canada présentait des excuses officielles aux anciens élèves des pensionnats indiens. Neuf ans plus tard, au Musée, des participants et participantes ont rencontré des aînés, des aînées, des survivants et survivantes, des leaders et des représentants et représentantes de diverses communautés culturelles pour explorer l'impact de ces excuses et leurs effets intergénérationnels. Comment pouvons‐nous prendre des mesures positives pour nous rapprocher de la réconciliation? 

« C'était un dialogue inspirant et nécessaire, rempli d'apprentissage, de nouvelles relations et de perspectives communes. »

Le Musée est fier d’avoir présenté ce programme en partenariat avec le Centre national pour la vérité et réconciliation.

Tirer des leçons des injustices historiques

Vancouver, Colombie‐Britannique – le 27 septembre 2017

Pour confronter les violations passées à l’endroit des personnes canadiennes d’origine japonaise et en se laissant inspirer par la résilience des survivants et survivantes, cette séance de dialogue explorait les conséquences des excuses officielles du gouvernement fédéral, la lutte qui a suivi pour obtenir réparation et les leçons pertinentes pour le présent.

« Je suis né ici. Mais nous [tous et toutes] possédons une relation avec le passé, le présent et l'avenir. Je ne peux pas réparer ce que mes ancêtres ont fait, mais je peux tendre la main aux gens maintenant. Je peux faire partie de cette relation. »

Le fait de puiser dans les expériences d’autres communautés qui ont dû faire face à de la discrimination et surmonter des violations des droits de la personne a ajouté d’importantes perspectives à cette conversation.

Africville

Halifax, Nouvelle‐Écosse – le 24 octobre 2018 

Cette séance de dialogue portait sur les excuses officielles offertes en 2010 par la Ville d’Halifax aux anciens résidents et anciennes résidentes d’Africville à la suite de leur réinstallation forcée et de la perte de leur communauté dans les années 1960. Les conversations guidées abordaient le processus des excuses, les leçons apprises et le travail qu’il reste à faire par rapport aux problèmes de racisme systémique.

« Les excuses ont validé la réalité du combat des résidents et des résidentes, de leur patrimoine, de leur existence et de leurs émotions. Ça ne change pas tout, mais ça change quelque chose. »

Le Musée reconnaît les contributions des organismes Africville Genealogy Society, Africville Museum & Africville Heritage Trust, la Commission des droits de la personne de la Nouvelle‐Écosse, et Delmore “Buddy” Daye Learning Institute. 

Explorer ce sujet

Les pensionnats du Canada : enfances oubliées

Des années 1880 aux années 1990, plus de 150 000 enfants métis, inuits et des Premières Nations sont arrachés à leur famille et envoyés dans des pensionnats indiens, souvent situés loin de chez eux. Beaucoup d’élèves souffrent de négligence et d’abus. Des milliers d’enfants meurent.

Un groupe de garçons en pyjama est agenouillé sur des lits simples, la tête baissée et les mains jointes comme pour prier. Une femme se tient dans la pièce, les mains jointes de la même manière.

L’histoire d’Africville

Par Matthew McRae

Si vous n’avez jamais entendu parler d’Africville, vous n’êtes pas la seule personne à ne pas connaître l’histoire de cette petite communauté noire qui a été démolie par la Ville de Halifax dans les années 1960. Depuis, les personnes qui y habitaient se battent pour obtenir justice.

Mots-clés :

Un groupe de maisons en bois près d’un grand plan d’eau avec des fleurs rouges au premier plan.

L’internement des Canadiens et des Canadiennes d’origine japonaise

Par Matthew McRae

Avant que la Deuxième Guerre mondiale n’éclate, Lena Hayakawa menait une vie très idyllique, selon ses propres mots.

Mots-clés :

Photo en noir et blanc d’une femme avec deux enfants qui se tiennent derrière une pile de bagages et de couvertures et qui fixent l’objectif.

L’histoire du Komagata Maru

Par Matthew McRae

Lorsque Nimrat Randhawa et sa famille ont immigré au Canada à l’été 2003, c’est littéralement dans la noirceur totale qu’ils sont arrivés au pays.

Mots-clés :

Une jeune femme est assise sur un rebord dans une grande salle circulaire. Elle sourit au photographe et porte un jeans, une chemise foncée et un manteau rouge.

Explorer les Programmes

Au Musée, nous célébrons l’inclusion, la diversité et le respect des autres. Nous offrons des programmes pour les gens de tous les âges et de toutes les capacités.

Image fixe d’une animation montrant des silhouettes humaines écrivant « bienvenue » en plusieurs langues en blanc et jaune sur un mur violet. Visibilité masquée.

Menus