La persécution des militaires queers du Canada en temps de guerre

La haine anti-2ELGBTQI+ moderne reflète les préjugés du passé, menaçant d’effacer à nouveau les histoires des militaires queers

Par Sarah Worthman
Publié : le 8 novembre 2024

Un homme se tient dans l’ombre d’une cellule de pierre austère, regardant vers le haut la lumière vive du soleil qui entre par une fenêtre à barreaux. Visibilité masquée.

Photo : Imperial War Museum, Q103094

Détails de l'histoire

En 1916, Frederick Lea Fuller, un jeune homme de 17 ans originaire de Brandon (Manitoba), a été jugé en cour martiale et condamné à 18 mois de travaux forcés pour son homosexualité. Huit mois plus tard, lorsque les Forces canadiennes ont eu besoin de plus de troupes sur les lignes de front pendant la Grande Guerre, il a été libéré. Il a été tué à la crête de Vimy, où son nom est gravé sur un monument commémorant les personnes disparues. Un siècle plus tard, dans sa ville natale, une bataille fait rage pour déterminer si les livres qui traitent de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle doivent être interdits. En d’autres mots, il y a des gens qui pensent qu’une personne adolescente est assez grande pour se battre et mourir pour son pays, mais trop jeune pour en apprendre davantage sur la sexualité.

Bien que l’homophobie publique ne date pas d’hier, à l’été 2022, la communauté queer[1]du Canada a commencé à faire l’objet de protestations généralisées et coordonnées. Les manifestations ont commencé par une opposition à des spectacles de drag pour tous les âges dans le sud de l’Ontario et se sont étendues à l’ensemble du pays. La rhétorique anti‐queer – en particulier contre la communauté transgenre et la communauté drag – a façonné les campagnes politiques de la Colombie‐Britannique au Nouveau‐Brunswick. Il y a également eu une augmentation des menaces et de la violence physique envers la communauté 2ELGBTQI+ et ses personnes alliées, y compris plusieurs alertes à la bombe dans des écoles et des bibliothèques, simplement parce qu’elles proposaient des programmes liés aux 2ELGBTQI+. La haine qui motive ces menaces et ces crimes a une longue histoire au Canada.

L’histoire culturelle de la criminalisation des personnes queers

Lorsque les colons européens sont arrivés sur les côtes de l’île de la Tortue, ils ont apporté avec eux des traditions culturelles et juridiques homophobes qui traitaient les personnes queers comme des criminels sexuels. La Nouvelle‐France et les colonies anglaises ont imposé des traditions juridiques distinctes et les colonies ont développé un ensemble disparate de lois pénales qui leur sont propres. Toutes, cependant, imposaient une perspective chrétienne binaire et hétéronormative sur le sexe et le genre. Au début du 20e siècle, les lois canadiennes régissant les comportements sexuels queers figuraient dans le Code criminel sous la rubrique « délits contre la moralité ». Les relations homosexuelles entre adultes consentants figuraient ainsi aux côtés de crimes tels que l’inceste, la bestialité et certaines formes d’agression sexuelle et de pédophilie[2]. Par conséquent, les personnes 2ELGBTQI+ ont été associées, dans la loi et dans la culture populaire, à des violations morales et criminelles odieuses. Ces préjugés étaient encore évidents au début des années 2000, lorsque les personnes opposées au mariage homosexuel affirmaient que l’égalité du mariage conduirait à la légalisation des mariages inter‐espèces et encouragerait la pédophilie.

Ces propos alarmistes se sont bien sûr révélés faux. Au Canada, le mariage reste un contrat entre deux adultes consentants et, statistiquement, selon les National Institutes of Health ainsi que d’autres études américaines et canadiennes, la majorité des personnes qui commettent des agressions et des abus sexuels, au sens large, sont des hommes hétérosexuels mariés et cisgenres.

Une table des matières énumère les crimes avec des numéros correspondant à des parties particulières du Code criminel et des numéros de page pour les définitions. Le texte complet suit l'image.

Le Code criminel du Canada de 1892 classait de nombreuses transgressions dans la catégorie des « délits contre la moralité ». Il s’agit notamment des « actes indécents » et des « actes de grossière indécence », qui étaient souvent utilisés pour cibler les homosexuels.

Image : Code criminel, 1892, 55-56 Victoria, chap. 29 (aussi Acte à l’effet de modifier « L’Acte modifiant l’acte de tempérance du Canada, 1888 », étant le chapitre 26 de la même session)

PARTIE XIII

Atteintes aux bonnes mœurs.

  1. Infraction contre nature, 79
  2. Tentative de sodomie, 79
  3. Inceste, 79
  4. Actes indécents, 79
  5. Acte de grossière indécence, 80
  6. Publication de matériel obscène, 80
  7. Affichage de livres immoraux, &c., 80
  8. Séduction de filles de moins de seize ans, 81
  9. Séduction sous promesse de mariage, 81
  10. Séduction d'une pupille, d'une servante, &c., 81
  11. Séduction de femmes passagères de navires, 81
  12. Violation illégale d'une femme, 81
  13. Parent ou tuteur procurant le viol d'une fille, 82
  14. Propriétaires de maison permettant le viol de filles dans leurs locaux, 82
  15. Conspiration en vue de viol, 83
  16. Connaissance charnelle des idiots, &c., 83
  17. Prostitution des femmes indiennes, 83

De la fin du 19e siècle aux années 1980, la législation sur la « grossière indécence » a joué un rôle important dans la criminalisation des relations queers au Canada. La grossière indécence était une infraction vague qui visait d’abord les hommes, puis toute personne qui osait défier les normes chrétiennes traditionnelles en matière de genre et les conventions relationnelles. Elle n’avait pas de définition juridique formelle et pouvait donc être utilisée arbitrairement pour poursuivre des personnes pour un large éventail de comportements. Les hommes étaient arrêtés pour des actes allant de se tenir la main à s’embrasser en public. Des années 1940 aux années 1970, les personnes reconnues coupables de ce délit vague pouvaient être déclarées « délinquants sexuels dangereux » et emprisonnées à vie[3]. Bien que ces peines aient rarement été pleinement appliquées, les lois contre la grossière indécence sont restées en vigueur jusqu’en 1987.

Persécution en temps de guerre

Le gouvernement canadien ne s’est pas contenté d’adopter des lois pour criminaliser les personnes queers et les comportements non hétérosexuels. Il a activement recherché et réprimé les personnes 2ELGBTQI+ du Canada. Les forces militaires et la fonction publique ont une longue histoire de pratiques homophobes et transphobes. La persécution par le Canada des fonctionnaires queers des années 1950 aux années 1990 (aujourd’hui connue sous le nom de la « purge ») est de plus en plus connue. Mais les militaires queers ont également fait l’objet d’arrestations, d’emprisonnements et de maltraitements pendant toutes les guerres du 20e siècle, ce qui est souvent passé sous silence.

Pendant la Première Guerre mondiale, 19 soldats homosexuels du Corps expéditionnaire canadien ont été arrêtés en vertu des lois sur la grossière indécence. Leurs histoires révèlent l’utilisation homophobe de la loi pour réprimer la communauté 2ELGBTQI+. Dans les transcriptions judiciaires, les témoins décrivent souvent les accusés comme étant « dégoûtants ». Conformément à la politique militaire, le résultat de chaque cour martiale était lu devant le bataillon de l’accusé. L’homosexualité de ces hommes était ainsi publiquement révélée à leurs pairs, ce qui constituait une forme d’humiliation. Cela perpétuait la culture de la honte autour de l’homosexualité et les exposait également à la violence homophobe de leurs camarades.

De nombreuses personnes queers ont été contraintes de mener leur vie dans le secret et la peur, en raison de la surveillance homophobe omniprésente et du risque de trahison. Le procès de Reginald Fuller. Reginald a été piégé par un ancien partenaire sexuel, qui l’a attiré dans une situation intime et s’est ensuite arrangé pour que plusieurs témoins soient présents afin qu’il puisse être arrêté.

Dessin représentant un petit bâtiment en ruine avec de la fumée et des explosions en arrière-plan. Deux hommes en uniforme sont assis à une table sur la gauche, face à trois hommes debout – l’un en uniforme mais sans chapeau, flanqué de deux hommes armés de fusils.

Ce dessin illustre la cour martiale d’un prisonnier allemand par des officiers alliés. De nombreuses cours martiales se tenaient dans des lieux improvisés et étaient décidées par quatre officiers (ou moins) nommés pour la circonstance.

Image : Musée canadien de la guerre, Collection d’art militaire Beaverbrook, CWM 19910216-029, caricature de George Stampa

Frederick Lea Hardy

Cette histoire de persécution concerne également le seul homme homosexuel connu figurant sur le Monument commémoratif du Canada à Vimy. Frederick Lea Hardy grandit à Brandon, au Manitoba. En 1915, il s’enrôle pour servir dans le Corps expéditionnaire canadien. Il se fait arrêter alors qu’il est stationné avec le 8e bataillon près d’Abeele, en Belgique, pour « grossière indécence avec une autre personne de sexe masculin ». Frederick est immédiatement placé en détention et jugé le lendemain matin devant une cour martiale. Même s’il a seulement 17 ans à l’époque, Frederick est condamné à 18 mois de prison avec travaux forcés et passe environ huit mois dans la tristement célèbre prison de Winchester en Angleterre. Il est contraint au silence forcé, à l’isolement et à des travaux manuels éreintants, et reçoit une nourriture insuffisante.

En avril 1917, le CEF a un besoin urgent de renforts. Le manque criant de troupes l’emporte sur l’homophobie. La peine de Frederick est suspendue; il est libéré et envoyé au combat. Ayant le choix entre affronter les risques de la bataille ou continuer à être emprisonné, Frederick retourne au front pour participer à l’offensive de la cote 70 en France. Le 15 août 1917, Frederick est tué au combat. Son corps n’ayant jamais été retrouvé, son nom a été gravé sur le Monument commémoratif de Vimy. Frederick Hardy a perdu la vie en combattant pour un pays qui l’avait cruellement emprisonné en raison de son orientation sexuelle.

Une peinture impressionniste sombre dans laquelle un véhicule blindé à chenilles de couleur fauve est placé de travers sur une petite colline bleu-vert. L’une de ses chenilles a été partiellement enlevée et une grosse branche d’arbre s’est logée dans le mécanisme. Le paysage est essentiellement dénudé de plantes.

« Derelict Tank on Hill 70 ». Cette bataille a été une victoire alliée d’importance stratégique qui a coûté la vie à plus de 9 000 Canadiens, dont Frederick Lea Hardy.

Image : Bibliothèque et Archives Canada, Acc. 1988- 180-88

Pendant plus de 100 ans, l’histoire de Frederick a été cachée, tout comme celle de 18 autres Canadiens arrêtés pendant la Première Guerre mondiale pour leur homosexualité (PDF).

Il reste beaucoup à faire pour attirer l’attention sur le traitement que leur réservait le gouvernement canadien. Mais la récente vague de protestations contre l’éducation inclusive met en péril notre capacité à faire connaître cette histoire. En 2023, des personnes résidant à Brandon, au Manitoba, ont demandé à la commission scolaire d’interdire les livres contenant des références à la communauté 2ELGBTQI+. Le conseil scolaire a reconnu qu’il s’agissait d’une violation du droit à l’éducation et la motion a été rejetée par six voix contre une. Si ce groupe avait réussi, cela aurait signifié que les élèves de la communauté d’origine de Frederick n’auraient pas été autorisés à lire au sujet de sa vie.

Gros plan sur de nombreux noms gravés en lettres majuscules dans de la pierre grise. Le seul nom complet, visible au centre, est « F L HARDY ».

Le nom de Frederick Lea Hardy gravé sur le Monument commémoratif de Vimy.

Photo prise en avril 2022 par Sarah Worthman

Regardez sans toucher : Les limites du divertissement queer

Les spectacles de drag – souvent appelés « imitations féminines » à l’époque – étaient une composante essentielle des forces militaires canadiennes au début du 20e siècle. À la fin de la Première Guerre mondiale, presque toutes les divisions du CEF avaient leurs propres troupes de concerts et de spectacles, dont la plupart comprenaient des « imitateurs féminins »[4] . Les spectacles de drag étaient organisés pour divertir les troupes et améliorer leur moral. Si tous les artistes n’étaient pas queers, beaucoup l’étaient. Les spectacles de drag étaient l’un des seuls moyens d’attirer l’attention des membres du même sexe en public. De nombreux artistes s’y prêtaient en mettant en avant leur homosexualité pendant les spectacles. Par exemple, l’artiste canadienne Kitty O'Hara a embrassé son sergent commandant devant un public lors d’un spectacle en Macédoine du Nord. Contrairement à Frederick, Kitty n’a pas été arrêtée – parce qu’elle faisait partie d’un spectacle.

Mais une fois le maquillage et les robes enlevés, les hommes queers risquaient de perdre leur emploi, voire d’être arrêtés. Ross Douglas Hamilton, de Pugwash, en Nouvelle‐Écosse, en a fait l’expérience. Pendant la Première Guerre mondiale, Ross était la vedette d’une troupe de concert de style vaudeville appelée « The Dumbells », dans laquelle il incarnait son alter ego Marjorie. La troupe était incroyablement populaire et Ross a été payé par le Corps expéditionnaire pour voyager avec eux en Europe tout au long de la guerre, afin de divertir les troupes canadiennes. Marjorie était si populaire que Ross devait souvent changer de costume pour éviter d’être pris d’assaut après les représentations.

Photo en noir et blanc d’une drag queen très convaincante, habillée dans un style « flapper » et coiffée d’un grand chapeau d’été, assise sur une chaise en bois avec un treillis derrière elle. Des vignes poussent élégamment le long du treillis. Sous la photo, on peut lire en anglais « Ross Hamilton dans le rôle de “Marjorie” ».

Habillé en Marjorie, Ross Hamilton était un amuseur extrêmement populaire auprès des soldats canadiens.

Photo : Archives de la Nouvelle-Écosse, MG 1 2785

Après la guerre, Marjorie a fait une tournée avec les Dumbells en Europe et en Amérique du Nord. Le groupe a même fait un bref passage à Broadway avant que les membres originaux ne se séparent au milieu des années 1920. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Ross s’est à nouveau engagé pour jouer le rôle de Marjorie. Cependant, après un spectacle en 1942, il est dénoncé à ses officiers supérieurs comme étant homosexuel. Peu après, Ross est contraint de prendre une retraite anticipée. Après sa mort en 1965, à l’exception d’un article de journal, son héritage a été complètement caché par les autorités militaires.

Photo en noir et blanc de deux hommes déguisés en femmes des années 1920. Les deux sourient de manière adorable et tiennent les bras de l’officier en uniforme qui se tient entre eux.

« Marjorie » (R.D. Hamilton) and « Marie » (A.G. Murray), les deux vedettes du spectacle Dumbells, avec leur gérant, le capitaine M. W. Plunkett.

Photo : Musée canadien de la guerre, Collection d’archives George-Metcalf, 19940003-143

Tout comme pendant la Première Guerre mondiale, diverses formes de spectacles de drag sont profondément ancrées dans la culture populaire moderne. L’histoire de Ross montre le paradoxe des prestations de drag. Accueilli comme un divertissement, l’art drag a également été rejeté et persécuté en tant qu’expression de l’identité queer. Récemment, ce phénomène a commencé à réapparaître dans les manifestations contre les artistes de drag.

L’art drag est souvent vu et célébré dans le cadre d’un divertissement décontracté. Mais dès que cet art est directement lié à la communauté 2ELGBTQI+ ou qu’il remet en question les normes binaires de genre, il est soudain considéré comme inapproprié, trop sexuel, voire criminel.

Un homme déguisé en femme d’âge moyen, dansant avec un plumeau dans une maison des années 1980. Ses bas aux genoux tombent et elle semble dépassée par la tâche de nettoyage.

Le comédien américain Robin Williams en drag, jouant le rôle de Madame Doubtfire dans le film du même nom, sorti en 1993. Le drag fait souvent partie des formes de divertissement populaires et célébrées.

Photo : La Presse canadienne, Collection Everett

Reconnaître l’histoire queer du Canada

Pourquoi ces premières histoires de militaires et d’artistes de drag queers du Canada ne sont‐elles mises en lumière qu’aujourd’hui, cent ans plus tard? Pendant des décennies, des lois discriminatoires, des poursuites pénales et une répression légalisée ont réduit les personnes 2ELGBTQI+ au silence et empêché que leurs expériences soient reconnues et racontées. Avant le procès historique de 1992, les politiques officielles de « purge » ont donné lieu à des enquêtes et à des renvois légaux de membres 2ELGBTQI+ de la fonction publique fédérale et des forces militaires en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Cette pratique s’est poursuivie de manière informelle jusque dans les années 2000. C’était particulièrement le cas dans les ministères fédéraux chargés de la commémoration et de l’histoire militaire, tels que le ministère des Anciens combattants. Ces politiques ont longtemps pesé sur la communauté 2ELGBTQI+ du Canada et sur la capacité du pays à reconnaître son histoire queer. Jusqu’à récemment, écrire et parler des histoires et des expériences des 2ELGBTQI+ était incroyablement stigmatisé, en particulier dans le contexte des forces militaires. Le silence et l’effacement sont à la fois un symptôme et une forme de violence qui légitime la persécution.

Il y a toujours eu des personnes queers et beaucoup d’entre elles ont choisi de servir dans les forces armées ainsi que pour le gouvernement du Canada. Elles ont enduré une répression homophobe et transphobe violente et généralisée et ont osé être authentiquement elles‐mêmes. Face à la vague actuelle de haine anti‐2ELGBTQI+ au Canada, nous pouvons puiser dans notre passé inspiration et force. Faire connaître ces histoires est un acte puissant de résistance aux mythes homophobes et aux tentatives d’effacement de l’histoire queer du Canada.

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Références

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  1. Le terme « queer » est peut inclure, sans s’y limiter, les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, bispirituelles, intersexes et asexuelles. Beaucoup des personnes qui étudient l’histoire des 2ELGBTQI+ utilisent le terme « queer » dans leurs analyses historiques parce qu’il s’agit d’une catégorie d’identification fluide qui englobe à la fois le genre et la sexualité. Retour à la citation 1
  2. Cette section traite de la « séduction » de jeunes filles âgées de 14 à 16 ans et de divers types d’« atteintes aux bonnes mœurs ». Retour à la citation 2
  3. Tom Warner. Never Going Back : A History of Queer Activism in Canada. University of Toronto Press, 2002. Retour à la citation 3
  4. « Concerts et théâtre », site Web du Musée canadien de la guerre Retour à la citation 4

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Citation suggérée

Citation suggérée : Sarah Worthman. « La persécution des militaires queers du Canada en temps de guerre ». Musée canadien pour les droits de la personne. Publié le 8 novembre 2024. https://droitsdelapersonne.ca/histoire/la-persecution-des-militaires-queers-du-canada-en-temps-de-guerre

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